La Presse Pontissalienne 112 - Février 2009

Spécial vacances d’hiver

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Pulsions artistiques autour du bois S AINT -A NTOINE 2 approches Bernard Lacombe exerce dans la marqueterie, Jean-Luc Weber dans la sculpture. Ils exposent jusqu’au 31 mai chez Jean-Claude Guillemot, tapissier décorateur à Saint-Antoine. 10

M ALBUISSON

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Voitures anciennes

Le Haut-Doubs : terrain d’aventure du 55 ème rallye Neige et Glace Ce rallye de régularité se déroule du 22 au 25 février sur les petites routes du Doubs et du Jura. Trois circuits à parcourir au départ de Malbuisson.

boucle s’effectuera en direction duplateaudeMaîche.La secon- de vers leHaut-Bugey et la troi- sième dans le secteur deMéta- bief. À la fin de chaque étape, la caravane rallie Malbuisson qui ne manquera pas d’atti- rer les amateurs de belles mécaniques. Malbuisson 55 ème rallye Neige et Glace Du 22 au 25 février Patrick Zaniroli Promo- tion : 01 56 05 05 26

Q uitter lesAlpes au pro- fit du massif du Jura pour un rallye axé sur la conduite sur neige et glace, on pourrait croire à la plaisanterie. Et pourtant, c’est bien vrai.Après 5 éditions disputées entreVercors et l’Oi- sans, les organisateurs ont pré- féré abandonner les somptueux décors alpins et venir établir leur camp de base à Malbuis- son. La raison de ce transfert est d’autant plus surprenante qu’elle réside dans la difficul- té d’avoir suffisamment de nei- ge dans les Alpes. “On trouve encore chez vous des petites routes de campagne qui ne sont pas systématiquement dénei- gées” , justifie Viviane Zaniroli de la société Patrick Zaniroli Promotion qui organise l’épreu- ve.Vainqueur duDakar en1985, cet ancien pilote avait égale- ment organisé lemythique ral- lye-raid pendant 12 ans succé- dant à ainsi Thierry Sabine. Lancé en 1953, le rallye Neige et Glace se décline depuis 5 édi- tions en version régularité. “Il s’adresse à des passionnés de voitures anciennes qui vont cir- culer sur des routes ouvertes à la circulation. Le but du jeu est de tenir une moyenne horaire déterminée en fonction de la catégorie de véhicules.Les temps sont pris à l’arrivée et sur dif- férents points de passage. Tout dépassement ou retard chro-

contient toutes les informations nécessaires. “C’est plus un jeu

nométrique donne lieu à des pénalités qui serviront à établir le classement.”

qu’une compéti- tion” , souligne l’or- ganisatrice. L’évé- nement rassemble environ une bonne cinquantaine de participants venus

Contrairement aux apparences, c’est beaucoup plus complexe qu’on ne pourrait le croire. Les concurrents ne

C’est plus un jeu qu’une compétition.

de toute l’Europe. Le concept associe au camp de base un trèfle de circuit. La première

connaissent absolument pas les parcours.On leur remet au der- nier moment le roadbook qui

Ce rallye de régularité s’adresse aux passionnés de véhicules anciens.

Jean-Luc Weber sculpte des visages et personnages à partir de branches ou souches. Le résultat dénote un joli coup de gouge artistique.

Championnat de France des chiens de traîneau Les meilleurs attelages de l’Hexagone se retrouvent les 14 et 15 février sur le site de la Haute-Joux transformé pour l’occasion en village tipis. Événement. L ES F OURGS 14 et 15 février 12

C es deux artistes auto- didactes pratiquent l’aï- kido. Jean-Luc Weber est l’un des élèves de Bernard Lacombe qui enseigne cette discipline à Besançon. Le trait d’union sportif qui les réunit se décline également à travers la passion du bois. Ber- nard s’adonne à la marquete-

de Jean-LucWeber. Habitant à Pirey, ce dernier s’il exploi- te la même matière évolue dans un tout autre registre. “Je pars de bois du bûcher.” C’est la forme de la branche, de la souche qui guide ensui- te son imagination.Après avoir dégrossi la pièce à l’opinel, Jean-Luc l’affine, la cisèle à

de renouveler l’expérience” , indiqueAlexan- dra du syndicat d’initiative des Fourgs qui organise la manifestation en partenariat avec l’association Sports et Chiens. Cette structure affiliée à la Fédération Françai- se des Sports de Traîneaux s’occupera de tout ce qui relève de la compétition. Les courses sont programmées le samedi de 13 heures à 16 heures et le dimanche de 10 heures à 14 h 30. Elles se disputent sur des distances variant de 4 à 40 km. Les catégories sont fonction du type d’équipa- ge et du nombre de chiens : ski-jöring, pul- ka, traîneau à 2, 4, 6 chiens ou plus. Le village tipis rassemble différents expo- sants de matériels de sports canins. On y trouve aussi de quoi se sustenter en bois- sons et nourriture. Atelier maquillage, contes pour enfants, sculpture sur bois, musique country, balade avec des chevaux comtois, baptêmes en chiens de traîneaux alimentent le menu des animations tradi- tionnellement proposées lors de ces ren- dez-vous festifs. “Cette année, il y aura en plus de l’initiationaubiathlon et des démons- trations de chiens de sauvetage et de recherche. On peut également signaler les navettes en bus qui transporteront les spec- tateurs du centre du village jusqu’au vil- lage tipis.” Entrée payante.

L e divorce n’est toujours pas d’ac- tualité dans le mariage qui unit Les Fourgs aux courses de chiens de traî- neaux depuis le début des années quatre-vingt. Coupes, championnats se succèdent d’un hiver à l’autre avec une belle régularité. Cette fidélité s’explique d’abord par la neige qui fait rarement défaut sur le plateau des Bourris. À cela s’ajoute la formule même de l’événement

qui concilie au volet sportif le souci de s’ancrer dans le festif. Et l’engouement autour des chiens de traîneau persiste, du moins à travers cette projection vers les zones polaires qu’il véhicule. Les Fourgs ont déjà accueilli le cham- pionnat de France en 2006. 130 attelages, soit près de 800 chiens étaient présents. 3 000 à 4 000 personnes avaient assisté à cette compétition. “C’est une vraie chance

l’aide de gouges avant de la polir. “J’ai plutôt tendan- ce à sculpter des visages, des figures composés àmon idée.

rie depuis plus de 30 ans. Il s’est perfec- tionné au fil du temps dans cet art raffiné et subtil. “J’utilise les trois

Deux styles, deux regards.

Cela donne quelque chose d’as- sez primaire.” Jean-Luc fonc- tionne à l’instinct, sans souci de respecter des règles, un cadre précis. Cette liberté, il y tient. “Ce qui m’importe sur- tout, c’est de me faire vraiment plaisir. La sculpture reste une activité ludique.” Pause déten- te dans laquelle il apprécie également cette notion de “fai- re revivre” sous d’autres formes des morceaux de bois qui échappent ainsi à l’âtre du fourneau. Entre Bernard et Jean-Luc, deux styles, deux regards sur la valorisation artistique du bois. À voir.

techniques en vigueur dans la marqueterie : le bord à bord, l’incrustation et la superposi- tion” , explique celui qui s’ex- prime volontiers dans le pay- sage et la nature morte. Il réalise actuellement une œuvre représentant Jougne. Le secteur lui est familier puis- qu’il a déjà exposé plusieurs fois dans cette commune ain- si qu’aux Hôpitaux, à Méta- bief, Malbuisson. Séduit par son travail, Jean-Claude Guillemot lui a ouvert les portes de son atelier en sep- tembre dernier. Bernard y pré- sente 25 tableaux qui côtoient une quinzaine de sculptures

Les coursiers des neiges et leurs mushers, un spectacle dont on ne se lasse jamais.

Saint-Antoine “Sculptures sur bois et marqueterie contemporaine” Jusqu’au 31 mai à l’atelier de Jean-Claude Guillemot 03 81 57 01 14

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