La Presse Bisontine 98 - Avril 2009

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 98 - Avril 2009

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COMMERCE

Conséquence de la crise Le nombre de

17 nouvelles enseignes À l’Ouest, plein de nouveau Avec l’extension de la zone commerciale de Châteaufarine, l’Ouest bisontin renforce encore son attractivité. L’équilibre des pôles commerciaux dans l’agglomération est encore loin.

demandes de bilans de compétences progresse L e centre interinstitutionnel de bilans de compé- tences (C.I.B.C.) enregistre une progression des demandes de bilans de compétences depuis le début de l’année. Cette évolution est la traduction du ralentis- sement économique. “L’état de la conjoncture crée des ten- sions au sein du personnel dans les entreprises. Les gens qui font la demande d’un bilan de compétences sont “abî- més” pour la plupart” constateAndrée Chevrier duC.I.B.C. Ils passent la porte de cet organisme pour faire le point sur leur situation professionnelle et définir l’objectif vers lequel ils peuvent évoluer. “Nous ne sommes pas des fai- seurs de rêves. Notre but est de faire comprendre à la per- sonne d’où elle vient pour qu’elle sache mieux où aller. Le principe est de reprendre confiance en soi pour construi- re un projet.“ 65% des personnes qui se présentent au centre interins- titutionnel de bilans de compétences sont des femmes. 71 % des demandeurs ont entre 26 et 44 ans, et 20 % ont plus de 45 ans. Cette dernière catégorie d’âge est la plus malmenée actuellement, avec les personnes handicapées. 50 % des personnes qui sollicitent le C.I.B.C. sont des

U ne petite “Toison d’or”, une mini- Part Dieu ? Cette nouvelle zone commerciale est plutôt séduisan- te, les matériaux, les couleurs don- nent un certain plaisir au chaland. Et des boutiques qui faisaient apparemment défaut à la célèbre “ménagère de moins de 50 ans” sont désormais là : H et M,Vert Bau- det, Carré Blanc (qui a quitté le centre-vil- le), Camponovo (qui joue la carte de la com- plémentarité avec le centre), Maisons du Monde, etc. C’est beau, “propre en ordre” comme diraient nos voisins helvètes. Avec cette nouvelle zone, le client est censé “pas- ser d’une consommation de biens à une consommation de liens” pour reprendre l’expression très marketing de Jacques Ehr- mann, le P.D.G. de Mercialys (foncière du groupe Casino), l’aménageur du centre. Avec ses 17 boutiques nouvelles créées sur la surface libérée par l’ancien Leroy Merlin, soit 13 000 m 2 de plus, le centre de Châ- teaufarine à lui seul déroule désormais 37 900 m 2 de surface commerciale. À l’extrémité de cette extension, trois moyennes surfaces ont pris place ou sont sur le point de la faire, notamment Gémo et Boulanger. Ce dernier doit quitter la rue René Char, il devrait y être remplacé par l’enseigne Cul- tura. 70 emplois ont été créés à l’occasion de cette extension. Fort de ces nouvelles enseignes indéniable- ment attractives, Châteaufarine renforce

La galerie commerciale de Châteaufarine a été enrichie de 13 000 m 2

de surface remodelée.

encore sa position de plus grande zone com- merciale de Franche-Comté avec une fré- quentation annuelle de 6,8 millions de per- sonnes. Depuis son ouverture en 1973 autour de l’enseigne Mammouth, Châteaufarine n’a cessé de se développer. La zone dans son ensemble n’englobe pasmoins de 90moyennes surfaces. L’Ouest bisontin prend une nouvelle lon- gueur d’avance dans la course au commer- ce de périphérie. Devançant désormais lar- gement le Nord avec Valentin, et plus largement encore l’Est, toujours engoncé dans les procédures administratives avant de pouvoir entamer sa mutation qui n’aura pas lieu avant deux ou trois ans. Quant au

centre-ville, il poursuit sa spécialisation vers des offres plus spécifiques, parfois plus haut de gamme. Selon le maire de Besançon, tout cela est complémentaire. “Si nous devons maintenir l’attractivité de la capitale régionale, cela passe aussi, qu’on le veuille ou non, par le développement des zones périphériques.” Dif- ficile exercice de jonglage pour unmaire sou- vent chahuté par les commerçants du centre- ville. Après avoir inauguré Châteaufarine, Jean-Louis Fousseret sautait dans sa voi- ture pour se rendre à une autre inaugura- tion : le magasin de meubles haut de gam- me Cinna… au centre-ville. J.-F.H.

employés, 16%des ingénieurs et 6% sont des ouvriers non qualifiés. “On remarque aussi que 45,5 %de lapopulationaccueillie est en contrat à durée indéterminée et 39,4 % sont des demandeurs d’emplois. 2,9 % sont des professions libérales. Par- mi elles, il y a des commerçants et des agri- culteurs” poursuit Andrée Chevrier. Un bilan de compétence dure une ving- taine d’heures réparties sur 3 mois. Au final, 70 % des gens décident de rester dans leur domaine et dans leur entre- prise. 10 % changent radicalement d’orientation.

“Nous ne sommes pas des faiseurs de rêves.”

21 Mars : ..............Les plantes invasives 28 Mars :...............La fabrication de nichoirs 4 Avril : .................Le compostage 11 Avril : ...............Une maison bien isolée 18 Avril : ...............La rotation des cultures (et cultures associées) 25 Avril : ...............Le cycle de l’eau, naturel et domestique 2 Mai : ..................Economiser l’énergie 9 Mai : ..................Les légumes anciens, saveurs oubliées 16 Mai : ................Les éco-gestes eau 23 Mai : ................Les éco-gestes énergie 30 Mai : ................Les éco-gestes déchets 6 Juin : ..................Atelier fête des mères 13 Juin : ...............Prendre soin des arbres fruitiers 20 Juin : ...............Pour une maison plus saine

27 Juin : ...............Technique du paillage 4 Juillet : ..............Les énergies renouvelables 11 Juillet : ............Les éco-labels 18 Juillet : ............*Petit débrouillards à definir* 25 Juillet : ............La gestion de l’eau 1 Aout : .................Je pose un enduit à la chaux 8 Aout : .................Atelier de Land Art 15 Aout : ...............*Petits débrouillards à definir* 22 Aout : ...............Les abeilles, sentinelles de l’environnement 29 Aout : ...............*Petits débrouillards à definir*

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