La Presse Bisontine 96 - Février 2009
ÉCONOMIE
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La Presse Bisontine n°96 - Février 2009
ÉCOLE-VALENTIN
50 collaborateurs
Spécialisée à l’origine dans la commercialisation et la pose de car- relage, l’entreprise familiale dont le siège est à Damprichard est en croissance depuis plus de 30 ans. Installée depuis 11 ans à École- Valentin, elle vient de conforter son implantation dans le Haut- Doubs avec la construction d’un nouveau bâtiment. Prévitali franchit un nouveau cap
L a société Prévitali vient de passer un cap. Son nou- veau bâtiment de 1 100m 2 qu’elle a inaugurer début décembre à Damprichard confir- me la croissance économique de cette entreprise familiale du bâtiment. Avec un chiffre d’affaires qui approche les 6mil- lions d’euros (il a été multiplié par 4 en dix ans), et 50 collabo- rateurs dont une partie est déta- chée sur le site d’École-Valen- tin, “cet investissement était un passage obligé. Nous avions trop
tation dans la commercialisa- tion et la pose de ces produits pour capter la clientèle qui pas- se la porte dumagasin pour trou- ver un conseil et des idées en vue de concrétiser un projet d’aménagement intérieur. En plus d’être doté d’un espace d’exposition, le bâtiment sert aussi de base logistique fonc- tionnelle aux équipes techniques. 800 m 2 sont disponibles pour le stockage des matériaux, facili- tant la préparation des com- mandes des chantiers. “Ce pro- jet est ambitieux poursuit Gino Prévitali. Il ne faut pas que ce bâtiment soit juste un bâtiment de confort. Pour amortir l’investissement, nous devrons encore progresser en chiffre d’affaires et en rentabilité.” L’entreprise Prévitali rayonne sur une grande partie du Haut- Doubs et sur la région de Besan- çon. C’est en 1997 qu’elle s’est installée à École-Valentin. Elle a aussi implanté un magasin à Vesoul.Actuellement, cette socié- té réalise les 2/3 de son chiffre d’affaires dans le bassin bison- tin. C’est sur ce secteur-là, tou- jours en croissance, que Prévi- tali concentre la majorité de son personnel. T.C.
évolué ces dernières années tant en terme d’effectif qu’en chiffre d’affaires pour rester dans nos anciens locaux qui n’étaient plus adaptés” explique Gino Prévi- tali, le gérant de la société avec son frère Rodrigue. Lorsque la question de l’investissement dans de nou- veaux locaux s’est posée, le choix de son emplacement géogra- phique a également été abordé. Fallait-il rester à Damprichard, siège historique de l’entreprise, ou alors se rapprocher deMaîche pour que l’enseigne soit plus visible ? S’installer à proximité d’un axe passant avait un inté- rêt puisque la nouvelle struc- ture dispose d’un show-room de 300 m 2 dans lequel le public découvre tout le savoir-faire de Prévitali et l’ensemble des pro- duits qu’elle commercialise (car- relages, poêles, cheminées). Finalement, Gino et Rodrigue ont privilégié l’histoire dans leur décision. Ils ont voulu “conser- ver l’entreprise dans son villa- ge natal. En assurer la prospé- rité est le challenge que l’on se donne et que l’on se doit de réus- sir.” Créée en 1970 par Auguste et Blandine Prévitali, la société éponyme compte sur sa répu-
Rodrigue et Gino Prévitali lors de l’inauguration de leurs nou- veaux locaux.
VIE SCOLAIRE Baisse de la restauration La gestion du C.R.O.U.S. passée au peigne fin Les magistrats de la chambre régionale des comptes de Franche-Comté ont décortiqué le fonctionnement du Centre Régional des Œuvres Univer- sitaires et Scolaires (C.R.O.U.S.). La juridiction note une situation finan- cière en amélioration mais certains retards dans les investissements. D ix ans de fonctionnement (1997 à 2007) ont été disséqués par les scrupuleux juges de la chambre régionale des comptes Le C.R.O.U.S. en chiffres Le C.R.O.U.S. de Besançon gère 12 résidences universitaires en Franche- Comté, dont 5 à Besançon. Au total, cela représente près de 3 000 lits. Le C.R.O.U.S. de Besançon gère également 4 restairants, 9 sur le territoire franc-comtois pour une capacité de 3 364 places. Il sert chaque année plus dʼun million de repas. Le C.R.O.U.S. est aussi lʼorganisme qui gère les bourses de lʼenseignement supérieur, 10 000 par an en Franche-Comté.
de Franche-Comté. Le verdict est glo- balement flatteur pour le gestionnai- re des restaurants universitaires et des logements étudiants sur Besan- çon. Sur le fonctionnement institu- tionnel du C.R.O.U.S., la chambre des comptes déplore néanmoins “la faible assiduité des membres du conseil d’administration.” Côté activités, la chambre fait plusieurs remarques, notamment que “le rythme de réno- vation des chambres traditionnelle n’est pas tenu” et “l’accessibilité aux personnes handicapées reste limitée.” À Besançon, seul le bâtiment Stend- hal de la résidence Colette est acces- sibles aux personnes à mobilité rédui- te. Au chapitre de la restauration, les magistrats ont noté une “diminution tendancielle de l’activité de restaura- tion du C.R.O.U.S.” , lequel reconnaît
Prévitali réalise les 2/3 de son chiffre d’affaires dans la région de Besançon.
loie se fait toujours attendre. Dans le meilleur des cas, les travaux de cet établissement qui date des années soixante ne démarreront pas avant cette année alors qu’ils avaient déjà été programme dans le contrat de plan 2000-2006. En résumé, la chambre estime que
“l’évolution à la baisse de l’activité res- tauration ainsi que sa rentabilité méri- tent d’être surveillées de même que le rythme d’avancement de certains gros projets immobiliers.” Les retards dans la rénovation de la résidence Canot ont également été dénoncés par la chambre.
EN BREF
Théâtre “La Visite de la Vieille Dame” de Friedrich Dürrenmatt par la compagnie “Coloquinte”. Représentation samedi 31 janvier à 20 h 30 au Centre d’Activités et de Loisirs d’École-Valentin. Compagnons À l’occasion de leurs “rencontres des métiers” qui se dérouleront les 30, 31 janvier et 1er février, les Compagnons du Devoir de Besançon accueillent les visiteurs dans leur centre de formation du 25, rue Jean Wyrsch à Besançon. Renseignements au 06 23 09 45 05. Entrée : 5 euros. Réservations au 03 81 53 76 13.
qu’il a engagé une “politique de diversi- fication de l’offre de restauration pour inverser cette tendan- ce baissière.” Ainsi, deux cafétérias ont été ouvertes à Besançon, l’une au centre-ville, l’autre vers la faculté de médecine. Et “200 000 euros ont été investis dans dumaté- riel de distribution automatique de nour- riture.” Mais la rénovation du restaurant grand Bou-
200 000 euros investis dans du
matériel de distribution automatique.
La rénovation de la cité Canot a mis du temps à démarrer.
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