La Presse Bisontine 94 - Décembre 2008

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 94 — Décembre 2008

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La Région veut contribuer au débat sur la réforme des collectivités

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le monde des abeilles est rongé par le parasitisme L a mortalité observée sur les colonies dʼabeilles ne relève pas uniquement des conditions climatiques. Elle sʼexplique moins nombreuses et surtout de santé fra- gile.

M arie-Guite Dufay, prési- dente du Conseil régio- nal, a proposé lors de la dernière assemblée plénière, la mise en place dʼune Commission sur la réforme des collectivités. Elle veut que la Région soit “force de proposition” et apporte sa contribution à la réflexion engagée par le Comité pour la réfor- me des collectivités territoriales pré- sidé par Édouard Balladur. À gauche comme à droite, les conseillers ont reconnu la pertinence de cette ini- tiative au détail près que lʼassemblée bute déjà sur la composition du futur groupe de travail. Lʼopposition prô- nait pour une parité entre le nombre de conseillers U.M.P. et ceux de la majorité. “Cʼest un sujet tellement important quʼil faut une représenta- tion équitable entre majorité et oppo- sition” a déclaré un élu U.M.P. La Commission devait être composée de 5 élus U.M.P., 5 élus P.S.-Vert et un élu du Front National. Marie-Gui- te Dufay a répondu quʼelle était dʼaccord pour que lʼU.M.P. ait quatre représentants alors que la majorité en disposerait de 6. “Pourquoi en vouloir plus puisque cela reflète la composition de cette assemblée ? ” Et Jean-François Humbert de rétor- quer à la présidente que “ce nʼest pas un problème dʼarithmétique.” Le

leader de la droite a dʼailleurs fait savoir que lʼopposition ne participe- rait pas à cette commission qui nʼa aucun pouvoir décisionnel, si la pari-

té nʼy était pas respectée. À ce ryth- me, la réforme des collectivités nʼest pas prête dʼavancer.

Lʼenquête menée au sein du Groupement de Défense SanitaireApicole du Jura (G.D.S.A.) confirme ces mortalités désastreuses. Elle met également en évidence lʼimpact du para- site “Varoa destructor”. “Cet acarien qui por- te bien son nom nous empoisonne la vie depuis de 20 ans. Originaire dʼAsie du Sud- Est, il se reproduit sur les nymphes et sʼinstalle aussi sur lʼabeille adulte. Cʼest le parfait exemple de ce que peut apporter la mon- dialisation des échanges” son président Ray- mond Borneck. En toile de fond de ces mortalités catastro- phiques, se pose bien entendu la question de la couverture du territoire par les insectes pollinisateurs que sont les abeilles. “On a quand même quelques espoirs de mainte- nir le cheptel apicole si lʼagriculture nous aide à recréer de la biodiversité.”

par la présence de parasites virulents. Les pertes 2007-2008 chez les apiculteurs franc- comtois sont très largement supérieures aux années précédentes. Dʼaprès lʼenquête réa- lisée par un observatoire régional, la morta- lité est en moyenne de 35 % chez les api- culteurs professionnels, cʼest-à-dire ceux qui possèdent plus de 150 ruches. Elle varie entre 70 et 80 % (données corrigées) chez les détenteurs de moins de 150 ruches. Une catastrophe, si lʼon songe que les mortalités hivernales sont considérées comme accep- tables en dessous de 20 %. Cette situation plus que préoccupante résul- te des conditions climatiques anormales ren- contrées depuis lʼhiver 2006-2007. Lʼabsence de miellées dʼété et dʼautomne a finalement engendré des colonies dʼabeilles dʼhiver

La téléphonie de luxe

CHAMPIONNAT DE FRANCE MASCULIN DIVISION 2

s’intéresse au Doubs

P résente au dernier salon Micronora à Besançon, lʼassociation “Luxe and Tech” a noué de fructueux contacts, notamment avec de grands noms du luxe. Reste à les confirmer. Portée sur les fonts baptismaux en octobre 2007, lʼassociation “Luxe and Tech” qui regrou- pe une cinquantaine dʼindustriels du Doubs posi- tionnés sur le luxe et la fini- tion soignée (1 500 salariés au total pour 220 millions dʼeuros de chiffre dʼaffaires),

Lʼassociation a également reçu six nouvelles demandes dʼadhésion. En cette période de morosité globale, il semblerait que “les activités de luxe amortissent mieux les chocs de la crise” , les perspectives de la haute horlogerie se situent encore entre + 4 et + 6 % par an. Lʼobjectif actuel de lʼassociation est donc logiquement de “trou- ver de nouveaux donneurs dʼordres. Il y a de bonnes pistes actuellement.” Notamment avec “un acteur très actif qui déve- loppe des projets avec les marques de téléphonie.” Le mar- ché du téléphone de luxe est actuellement en plein essor. Des marques comme Dior ou Tag Heuer notamment sʼassocient avec des opéra- teurs de téléphonie pour créer une ligne de téléphones “grif- fés” dont le prix à lʼunité dépas- se les 3 000 euros. Lʼassociation de deux marques pour créer un produit commun sʼappelle du “co-branding”. “Dans ce cas, il sʼagit du rapprochement du high- tech avec le luxe. Il y a actuel- lement de belles perspectives” confie-t-on du côté de Luxe and Tech qui travaille parallèlement sur une autre orientation : ame- ner ses entreprises adhérentes vers le marché du médical, lui aussi en plein essor.

se structure peu à peu. Après une période de mise en place, lʼassociation a participé cette année à ses premiers salons : lʼE.P.H.J. de Lausan- ne (salon de la bijouterie et de lʼhorlogerie) et plus récemment, à Micronora, le salon européen des microtechniques. Le bilan est plutôt encourageant : “Nous sommes très satisfaits des résul- tats de ce salon où 31 donneurs dʼordres qui recherchent des compétences en sous-traitan- ce sont venus nous voir sur le salon” se réjouit Anne Falga.

GYMNASE DES MONTBOUCONS ESB-M / Pontault-Combault Samedi 06 décembre 2008 à 20 h 15

Parrainé par :

DIJON Palais des Sports Geoffroy Extérieur

DIJON / ESB-M Samedi 12 décembre 2008 à 20 h

L’ESB-M organise un déplacement à DIJON !

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