La Presse Bisontine 93 - Novembre 2008

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 93 — Novembre 2008

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EN BREF

ENVIRONNEMENT 240 000 euros La préservation des collines bisontines est enfin d’actualité

Billets Il reste moins de quatre mois pour échanger vos billets de 100 francs “Delacroix” contre des euros. Après le 1er janvier 2009, ces billets de 100 F n’auront plus de valeur. Au 30 septembre 2008, 12,26 millions de 100 F de type “Delacroix” étaient encore échangeables ! Cinq autres billets en francs pourront encore être échangés contre des euros jusqu’au 17 février

Le Grand Besançon va missionner un bureau d’études qui détermi- nera quels outils de protection correspondent le mieux aux besoins et aux attentes des communes. Ce diagnostic précédera la mise en place de plans de gestion pour chaque site inventorié.

P rotéger les collines bison- tines, on en parle depuis une bonne quinzaine d’années sans vraiment agir concrètement. Pendant ce temps, l’urbanisation gagne du terrain et les protecteurs des milieux naturels s’inquiètent des dégâts causés par les promeneurs et

les touristes sur certains sites sensibles au piétinement notam- ment. Deux études en 2004 et 2005 ont déjà été réalisées sur ces questions. De son côté, la D.I.R.E.N. avait également ini- tié une procédure d’inscription du territoire concerné sur la lis- te des Sites classés.Affaire sans suite car l’idée n’avait pas sou- levé l’enthousiasme des com- munes de la C.A.G.B. “Avec ce type de classement, c’est l’État qui décide de tout. Cette main- mise explique les réticences de la plupart des communes qui préfèrent garder le contrôle dans l’aménagement de leur territoi- re. En plus, ce dispositif n’intègre pas de plan de gestion” , souligne Nicolas Guillemet, vice-prési- dent de la C.A.G.B. chargé du dossier. La préservation des collines s’impose néanmoins comme une urgence. Tous les élus sont d’accord sur ce constat. D’où l’idée de privilégier une démarche alternative au clas- sement du site. La démarche consiste à s’engager dans l’élaboration d’un réseau de Zones de Protection du Patri- moine Architectural, Urbain et Paysager (Z.P.P.A.U.P.). “Cela laissera à chaque commune le

choix entre les deux options, site classé ou Z.P.P.A.U.P.” , poursuit Nicolas Guillemet. Le travail qui sera confié en début d’année 2009 après l’ouverture des plis au bureau d’étude retenu s’articulera en deux phases. Après avoir iden- tifié les espaces devant bénéfi- cier de tel ou tel outil de pro- tection, il faudra ensuite accompagner les communes dans l’élaboration et la mise en place des Z.P.P.A.U.P. Le coût de l’étude est estimé à 240 000 euros avec des aides attendues de l’État, de l’Europe (F.E.D.E.R.), de la Région et du Département. La C.A.G.B. assu- mant pour sa part 20%du finan- cement. Cette étude s’inscrit dans le cadre de la compétence “Pré- servation et mise en valeur d’espaces naturels protégés déclarés d’intérêt communau- taire”. Elle s’étalera sur trois ans. “Cela peut paraître un peu long mais cela traduit avant tout la volonté d’aller jusqu’au bout de la démarche” , justifie l’élu communautaire. Au terme de ce diagnostic, chaque com- mune devra alors prendre une délibération pour valider les propositions qui en découle- ront.

2012 : les 500 F “Pierre et Marie Curie”, les 200 F

“Gustave Eiffel”, les 100 F “Cézanne”, les 50 F “Saint-Exupéry” et les 20 F “Debussy”.

Protéger les collines autour de Besançon, voilà 15 ans qu’on en parle.

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Aménagement du territoire

Passerelle à la Malate : cette fois, c’est bon Inscrit au contrat d’agglomération 2004-2006, mais finalement figé suite à un appel d’offres infructueux, le projet de passerelle de la Malate est désormais en bonne voie.

“L e chantier est compli- qué. Onades contraintes de hauteur imposée par le P.P.R.I. (Plan de prévention des risques d’inondations) et à cause de l’écluse. Il ne faut pas empêcher la navigation des bateaux. Les rampes d’accès doi- vent être en pente douce pour permettre l’accès aux personnes handicapées et le projet doit être compatible avec la future micro centrale hydroélectrique et le sta- de d’eaux vives de kayak” sou- ligne-t-on dans les services du Grand Besançon, responsable

tement supérieures au budget prévu. Comme l’autorise le code des marchés publics, une nou- velle procédure négociée a été engagée.Après discussion “ligne par ligne” avec les entreprises, la facture a été revue à la bais- se pour au final, respecter le budget initial de 3,5 millions d’eurosT.T.C.L’ouvrage, “enmétal dans un esprit industriel” a été validé par l’architecte des bâti- ments de France ainsi que par tous les acteurs, kayakistes et associations de protection de l’environnement compris. La nouvelle passerelle va per- mettre de relier la Malate aux Prés-de-Vaux. Exclusivement réservée aux modes doux (pié- tons, vélos, rollers…), elle offri- ra de nouvelles boucles à partir de la véloroute et s’inscrit dans le futur réaménagement des Prés-de-Vaux. Les travaux doi- vent débuter en 2009 pour une durée de 15mois. Les nouveaux itinéraires de la promenade fami- liale du dimanche seront donc opérationnels mi-2010 si tout va bien.

du projet. De plus, dans le cadre de la loi sur l’eau et pour ne pas endomma- ger la rivière, les architectes n’ont pas eu le droit de construire de nou- velles piles. Il a donc fallu faire avec l’existant. Il y a un an, les réponses des entre- prises au premier appel d’offres se sont révélées net-

“En métal dans un esprit industriel.”

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