La Presse Bisontine 93 - Novembre 2008

La Presse Bisontine n° 93 — Novembre 2008

DOSSIER

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Taxe : Il passe à 1,8 % Le versement transport, mode d’emploi O sselle, Chaudefon- taine, Noironte ou Mamirolle. Même les les périmètres de moins de 100 000 habitants. Une majoration de 0,5 %est pos- sible quand lʼautorité orga- nisatrice est une commu- nauté dʼagglomération (ce qui est le cas à Besançon). Et son taux peut être porté à 1,8 % si son réseau com- porte un T.C.S.P.

COóT

Le versement transport Qui va payer le T.C.S.P. bisontin ?

Estimé entre 180 et 300 millions d’euros, le coût du T.C.S.P. a de quoi effrayer ceux qui vont financer le projet. Ce sont en bonne partie les entreprises de l’agglomération. Mais les élus bisontins comptent encore sur la générosité de l’État.

cipale : le “versement transport”, une taxe payée par les entreprises ou les collectivités de plus de 9 salariés ayant leur siège sur le Grand Besançon (voir ci-dessous). Le troi- sième volet est constitué des subventions publiques : des collectivités territoriales (Département, Région), de l’Union Euro- péenne et surtout de l’État dans le cadre du Grenelle de l’environnement, subventions censées alléger la facture finale et donc le montant de l’emprunt. “L’État avait promis 4 milliards d’euros pour financer les projets de T.C.S.P. en France, il a revu à la baisse ses promesses en annonçant 2 milliards. L’État a bien trouvé 4 milliards pour sauver une banque qui jouait avec les subprimes, il peut quand même trouver 2 milliards pour les T.C.S.P. !” ironise M. Fousseret qui “ne peut pas croire que l’État ne tiendra pas son enga- gement sur ce point.” J.-F.H.

entreprises installées à ces quatre extrémités de la C.A.G.B. sont redevables du versement transport, alors même quʼelles ne seront pas du tout desservies par le futur T.C.S.P. Le versement transport (V.T.) est un impôt assis sur la masse salariale des entre- prises et collectivités de plus de 9 salariés. Cet impôt a été créé au début des années soixante-dix. Le V.T. a été institué en région pari- sienne puis progressivement étendu aux autorités orga- nisatrices de transports urbains de province de plus de 300 000 habitants, 100 000, 30 000, 20 000 et enfin 10 000 en 1999. Le taux du V.T. est variable en fonction de la population du périmètre de transport urbain. Il est limité à 0,5 % de la masse salariale pour

300 millions, ou même 180 millions. Jamais un projet d’infrastructure n’aura été aussi coûteux pour le Grand Besançon. À lire ces estimations, le contribuable tremble, pen- sant déjà au contenu de ses feuilles d’impôts locaux dans les trente années à venir. Le pré- sident de la C.A.G.B. Jean-Louis Fousseret tient à être clair sur ce point : “Le T.C.S.P. n’aura aucun impact sur la pression fiscale des habitants du Grand Besançon” promet- il. Alors si ce n’est pas directement le contri- buable bisontin qui paiera le tramway ou le

bus à haut niveau de service, qui va le finan- cer ? Le financement de cette enveloppe, qui devrait normalement tourner autour des 220 mil- lions, sera assuré par trois biais différents. D’abord les recettes tarifaires : les tickets de tramway ou de bus achetés par les 35 000 à 45 000 utilisateurs quotidiens escomptés paieront une partie de la facture de fonc- tionnement. Et l’investissement de départ ? C’est par la deuxième source de financement, et la prin-

Dans la C.A.G.B. actuelle- ment, le V.T. est fixé à 1,3 % de la masse salariale des entreprises de plus de 9 salariés. Chaque année, ce sont donc 20,5 millions dʼeuros que les entreprises versent à la C.A.G.B. Les élus communautaires ont validé le 21 octobre lʼaugmentation du V.T. à 1,8 %. Ainsi, la taxe appor- terait chaque année 8 mil- lions dʼeuros supplémen- taires. Encore très insuffisant pour couvrir les 18 millions dʼeuros par an que coûte- rait le remboursement dʼun T.C.S.P. de 250 millions dʼeuros.

Ce sont déjà les entreprises du Grand Besançon qui finan-

cent en grande partie le réseau de bus.

L’orthokératologie, kesako ?

Optique Battant est équipée des instruments d’examen les plus pointus pour apporter la réponse à tout problème visuel.

Cette discipline peu connue est pratiquée par l’optométriste bisontin Alain Lentz, 30 ans d’expérience au service de vos yeux, au cœur de Battant. P U B L I - I N F O R M A T I O N

puis 260 euros par an ensui- te, sachant que ces lentilles spéciales ne se changent qu’une fois par an. Alain Lentz est également équipé pour les examens visuels traditionnels et assu- re l’adaptation des lunettes ou des lentilles ainsi que le suivi de ses clients, toujours fidèles à ce spécialiste de la vue dont la réputation dépas- se largement les frontières bisontines.

L’ orthokératologie permet la réduction de la myo- pie grâce au port de len- tilles de contact spéciales pen- dant son sommeil. À l’inverse d’un porteur de lentilles clas- sique, le sujet myope qui a choisi l’orthokératologie (ou ortho-k) ne portera pas de len- tilles pendant la journée, il les posera juste avant de se cou- cher et ces lentilles au dessin conçu pour façonner la cornée, corrigeront la vision de maniè- re à faire disparaître la myo- pie pendant la journée. Un des avantages de cette technique est d’éviter la chirurgie de l’œil qui comporte, par nature, tou- jours une petite part de risques.

Ils sont très peu en France à avoir choisi de se spécialiser dans cette discipline venue des États-Unis. Alain Lentz, opticien et optométriste bison- tin installé depuis une tren-

qu’avec des lentilles classiques ou des lunettes” soutient le spécialiste. La lentille, avec ses différentes courbures, est ainsi conçue qu’elle appuie imperceptiblement sur la cor-

taine d’années à Battant, reçoit des patients de tout le Grand Est qui ont choisi cet- te technique novatrice pour

née de sorte que la vision est corrigée durant toute la journée. Alain Lentz, spé- cialiste en ortho- kératologie depuis

Les connaissances approfondies de cette méthode.

Alain Lentz est aussi spécialiste

traiter leur problème de vue. “C’est la seule manière de sta- biliser une myopie par exemple. Une opération, c’est un acte irréversible et pas toujours défi- nitif. En plus, avec l’ortho-k, on a une acuité meilleure

plus de quatre ans, possède les connaissances approfon- dies de cette méthode, il dis- pose de tout le matériel néces- saire à une adaptation parfaite des lentilles et assure les indis- pensables contrôles réguliers sur le porteur de lentilles. Un peu plus chers au départ que pour des lentilles classiques, l’achat et l’adaptation des ortho-k coûte environ 500 euros la première année,

des montures percées dans son magasin de la rue Battant.

Alain Lentz, optométriste 53, rue Battant - 25000 B ESANÇON Tél. : 03 81 82 09 03 - E-mail : alainlentz@orange.fr O P T I Q U E B A T T A N T

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