La Presse Bisontine 93 - Novembre 2008

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 93 — Novembre 2008

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BESANÇON Après la journée contre la douleur La douleur n’est pas une fatalité Les centres de traitement de la douleur permettent chaque année à 14 000 Franc-Comtois une prise en charge. À Besançon, près de 3 000 patients le consultent.

T rop souvent, le malade a honte d’avouer qu’il a mal. Aurait-on besoin de consa- crer une journéemondiale contre la dou- leur (c’était le 20 octobre) si la douleur n’était pas perçue comme un énième tabou ? Les centres anti-douleur (ils sont huit, répartis sur le territoire régional) accueillent chaque année 14 000 patients,souffrant de pathologies diverses pouvant aller de la migraine au cancer en pas- sant par la lombalgie et les douleurs post-trau- matiques. “On s’occupe de toutes les douleurs chroniques, quelles qu’elles soient, celles qui traî- nent depuis aumoins trois mois” résume le Doc- teur FlorenceTiberghien, responsable du centre d’évaluation et de traitement de la douleur au C.H.U. de Besançon. L’avantage d’un centre anti-douleur réside dans la complémentarité des praticiens qui y tra- vaillent : médecins, infirmières, psychologues, assistantes sociales, relaxologues…Les patients, en général, sont dirigés vers les centres anti- douleur par leur médecin généraliste. Encore faut-il que les principaux intéressés sachent exprimer leurs douleurs. “Souvent, les patients qui souffrent n’osent pas parler de leur douleur. Quand ils évoquent le mot douleur, ils pensent systématiquement à la morphine alors qu’il y a tant d’autres possibilités de la soulager” note le DocteurAlainGirod, le président du réseau dou- leur Franche-Comté. D’année en année, le réseau douleur, créé dans les années quatre-vingt en Franche-Comté, dis- tille sonmessage : “Patients, osez parler de votre douleur.” Et peu à peu, le message est entendu et le réseau douleur accueille de plus en plus de patients. “En France, on n’a pas encore systé- matiquement le réflexe de parler de ses douleurs,

c’est le côté judéo-chrétien de notre société qui empêche les gens de franchir la porte d’un centre anti-douleur, il faut oublier cette réticence” insis- te Christian Magnin-Feysot, le président de l’association des usagers de l’hôpital. La journée contre la douleur du 20 octobre était axée sur le thème “douleur et cancer”. Sachant que 90 % des douleurs liées au cancer peuvent être soulagées, les personnes atteintes de cemal qu’elles n’osent extérioriser, doivent impérati- vement être encouragées à exprimer leur dou- leur qui en plus d’être handicapant, est aussi un motif d’exclusion sociale, en particulier chez les plus vulnérables. J.-F.H. Le Docteur Florence Tiberghien est responsable du centre d’évaluation et de traitement de la douleur au C.H.U. de Besançon.

seulement 800 € Sommier fixe / pieds 2 places - SF100 L 140, 160, 180, 200 cm. / l. 190, 200 cm. EXEMPLE

Du mardi midi au vendredi midi : Le midi : 3 menus du jour au choix à 12€ café compris . Soir et week-end : 3 menus au choix à 19€, 28€ et 39€ ou service à la carte

Besançon

Thise

ZI Roche 1ère à droite à l'entrée de Roche

6 rue des Rosiers ROCHE-les-BEAUPRE Fermé lundi toute la journée et mardi soir 03 81 57 05 85

Roche-les -Beaupré

Roche Novillars Baume-les-Dames

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