La Presse Bisontine 91 - Septembre 2008

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n°91 - Septembre 2008

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MAMIROLLE Équipementier automobile Soixante nouveaux emplois en projet dans la zone du Noret Le service technique de l’entreprise Fabi Automobile à Morteau sera transféré dans les mois à venir sur le territoire du Grand Besançon. C’est Mamirolle qui aurait été retenu.

OUVRAGE HISTORIQUE Un livre dédié au village Morre livre ses secrets Deux passionnés planchent depuis trois ans sur un ouvrage qui n’at- tend plus qu’une centaine de souscripteurs pour sortir de l’imprimerie

Q uand elle est arrivée à Morre en 1986, Francine Taillard ne savait pas qu’elle se préparait à un grand plongeon dans l’histoire de la commune. Venue de la région parisienne, son seul lien avec les lieux est un beau-père dont les parents étaient gardiens du château. Bénévole à la bibliothèque ou des expos sont organisées de temps en temps, Francine propose, il y a trois ans, d’en monter une sur le village. “J’ai mis le nez dans les archives et ren-

du visite aux collectionneurs de cartes postales.” Ainsi s’établit le lien avec un autre collection- neur, Jean-Claude Bouverot, prof de maths qui a passé toute son enfance ici. “On s’est rencon- tré. Il avait retrouvé tous les maires, moi, tous les curés et les instituteurs. On s’est dit que si on continuait, on aurait de quoi écrire un livre. Depuis, on a retrouvé d’autres choses, chez l’ha- bitant et aux archives.” Ni l’un ni l’autre n’ont écrit de livre aupara- vant. Objectif, relater les origines et le déve- loppement du village à travers des documents d’époque, en essayant d’être le plus exhaustif possible. L’ouvrage est divisé en chapitres : routes d’accès, histoire religieuse, éducation et écoles, vie quotidienne et événements du XX è- me siècle. Les dernières pages sont consacrées aux fameuses cartes postales. On retrouve ain- si des photos de la construction de Roc Clair en1970,logements économiques pour les ouvriers de la Rhodia, d’autres du pont détruit pendant la guerre ou le certificat d’études de la doyen- ne du village. “Moi, je suis une fouineuse, je fais parler les gens et Jean-Claude s’occupe de la mise en page, des photos. L’écriture elle, est à quatre mains” souligne Francine Taillard. “Ce travail m’a passionné. On a vraiment envie que le livre sorte.” Mais pour cela, le tandema besoin d’un coup de pouce. “Il faut 350 souscriptions pour lancer l’impression” soit une centaine de plus qu’actuellement.

B ourbonAutomobile, équi- pementier jurassien, pro- jette de transférer le ser- vice ingénierie de sa filiale mortuacienne Fabi Automobi- le (500 personnes et 100 mil- lions d’euros de chiffres d’af- faires) “dans le Grand Besançon” annonce Claude Bourbon, le patron du groupe. Le transfert devrait se faire dans un délai de 9 à 12 mois. “Le projet est en cours. Il concer- ne une soixantaine de per- sonnes” poursuit le respon- sable. Bourbon Automobile est déjà

implanté sur le territoire de la communauté d’agglomération. Cette société possède en effet un site à Pelousey. Néanmoins, ce n’est pas sur cette commu- ne que l’équipementier envi- sagerait de redéployer son ser- vice technique pour l’instant toujours installé dans le Haut- Doubs. Selon nos informations, le conseil d’administration de l’entreprise aurait retenu la zone d’activité intercommu- nale du Noret, à Mamirolle, pour implanter cette unité de recherche. Ni Claude Bourbon, ni le service économique de la

communauté d’agglomération du Grand Besançon n’ont confirmé le choix de cet empla- cement. En revanche, ce qui n’est plus discuté, c’est bien de rappro- cher l’ingénierie de la capita- le régionale ou plutôt de l’éloi- gner de la Suisse. Pour la direction de Bourbon Auto- mobile, la gestion de la res- source humaine est au cœur de cette stratégie. “Lorsqu’on fait la cartographie du domi- cile des personnes qui travaillent dans les services techniques, on s’aperçoit que ce projet de trans- fert dans la région de Besan- çon va les rapprocher de leur lieu d’habitation. C’est le pre- mier point. Ensuite, poursuit Claude Bourbon , on sait que la main-d’œuvre qualifiée pré- fère le milieu urbain. Cette opé- ration s’adresse à une popu- lation de cadres et d’ingénieurs.” La proximité de l’autoroute, du pôle universitaire et du T.G.V. sont des arguments qui pèsent aussi dans la balance.

“Fenêtre sur Morre” de Francine Taillard et Jean-Claude Bouverot Souscription au 03 81 82 27 88

Le livre est signé de deux historiens passionnés du village.

L’ingénierie de Fabi pourrait s’installer zone du Noret.

Chaussée glissante, ayez le réflex MIRAMAS ! La société Miramas gère le circuit d’Auxon-Dessous où l’on peut apprendre en toute sécurité la conduite sur piste glissante qui recrée les conditions d’une rou- te verglacée. Cette formation à la sécurité intéresse de plus en plus d’entreprises.

Ce qu’ils en pensent : L a société Habitat 25 a organisé l’an dernier trois journées “stage” de conduite. Trente personnes ont déjà bénéficié de cette formation sur le cir- cuit Miramas. Des salariés racontent : “J’ai eu le plaisir de suivre cette for- mation très intéressante avec une dizai- ne de collègues aussi curieux que moi d’apprendre certains gestes simples en matière de maîtrise de soi et de son véhicule.” Une de ses collègues pour- suit : “Ce stage fut une très bonne thé- rapie. Philippe, le moniteur, n’a eu de cesse de faire des rappels des règles de sécurité. Il a su nous donner des exemples très pertinents.” Habitat 25 - Besançon place pour ses agents, leConseil géné- ral du Doubs propose depuis plusieurs années une formation à la sécurité des déplacements aux agents qui sont appelés fréquemment à se déplacer sur la route. La réalisation du stage “conduite sur piste glissante” a été confiée à l’auto-école Miramas qui a formé une trentaine d’agents de la col- lectivité. Ces premiers stages ont per- mis de responsabiliser les conducteurs par uneprise de conscience des risques encourus liés à leur comportement au volant. Les formations se sont dérou- lées à la satisfaction générale des par- ticipants. “Ce fut une journée de for- mation très profitable, au contenu particulièrement dense” ont commen- té les participants. Conseil général du Doubs - Besançon D ans le cadre de la politique de pré- vention du risque routier mise en

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Philippe Boissenin dirige la piste glissante d’Auxon-Dessous.

pérature ambiante. Philippe Boissenin organise des stages d’une journée pour maîtri- ser les bases de la sécurité sur routes dangereuses y sont orga- nisés. Les clients sont de plus en plus nombreux. “De plus en plus, les entreprises ou collectivités publiques font appel à nous pour leurs salariés dans le cadre de la formation continue des salariés à la sécurité. Parfois, ce sont les parents qui offrent un stage à leurs enfants, pour se rassurer. Le fait d’apprendre à conduire sur route glissante ne donne pas un excès de confiance. Au contraire, en partant d’ici, les condusteurs sont encore plus prudents car ils prennent conscience du risque” , reprend-il. La sécurité routière est dans l’air du temps et le créneau devient por- teur. Depuis quelques mois, cer- taines compagnies d’assurance finan-

cent une journée de formation sur verglas à leurs jeunes conducteurs. De nouveaux clients pour Philippe Boissenin, qui accueille près de 80 jeunes par mois. “Les entreprises représentent la majeure partie des condusteurs qui suivent des forma- tions. Un employé qui est accidenté en se rendant sur son lieu de tra- vail, c’est un accident du travail. L’entreprise y trouve son compte à avoir des salariés qui savent rouler dans des conditions délicates.Notam- ment, en leurs proposants des audits de conduite et recyclage du code de la route. De même, si vous ne prête- riez pas votre voiture personnelle à n’importe qui, pourquoi le faire pour un nouveau salarié dont vous ne connaissez rien des antécédents de conduites. L’entreprise peut ainsi fournir ses voitures de socié- tés plus rassurée”, ajoute Philip- pe Boissenin .

A u premier essai, le tête- à-queue est garanti.Au bout de quelques tours, la manœuvre n’est guè- re mieux effectuée. Rou- ler sur une piste glis- sante ne s’improvise pas. “C’est presque d’utilité publique. Le per- mis de conduire, c’est bien, ce sont

les bases. Mais lorsqu’on se met à déraper sur la neige, les condus- teurs ne savent souvent pas ce qu’il faut faire” , affirme Philippe Bois- senin, le responsable de l’auto-éco- le Miramas. Et le constat est d’au- tant plus vrai dans une région soumise, en toutes saisons, aux caprices de la météo. L’endroit est niché au cœur d’un havre de verdure, au fond de la zone artisanale d’Auxon-Dessous. Tou- te l’année, on y apprend à faire des glissades en voiture et surtout à les maîtriser, sur quelques centaines de mètres de circuit. La piste, en résine synthétique arrosée par des jets d’eau, reproduit parfaitement les conditions de conduite sur rou- te verglacée, quelle que soit la tem-

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