La Presse Bisontine 91 - Septembre 2008

LE GRAND BESANÇON

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La Presse Bisontine n°91 - Septembre 2008

EN BREF

ENSEIGNEMENT Semaine de 4 jours Chaque école aura sa propre organisation Ce sont les deux heures de soutien scolaire ventilées dans la semaine et destinées aux élèves en difficulté qui posent toujours problème dans la nouvelle organisation de l’école primaire. Dans le Doubs, 53,31 % des éta- blissements ont décidé de programmer ces heures le soir.

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À la rentrée, tous les enfants du primaire seront logés à la même enseigne. La semaine de quatre jours entre vigueur avec la suppression défi- nitive des cours du samedi matin. Le temps d’enseignement pour les élèves sans difficulté passe donc de 26 à 24 heures hebdo- madaires, soit six heures quoti- diennes le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Dans la réforme, les deux heures supprimées ne sont pas perdues. Réparties dans la semaine, il est prévu qu’elles soient utilisées pour du soutien scolaire aux élèves en difficulté. C’est un des points délicats de la mesure présentée parXavierDar- cos,ministre de l’Éducationnatio- nale, en septembre 2007. À l’époque, l’effet d’annonce autour d’une réforme de toute évidence mal ficelée a provoqué le tollé au sein du monde enseignant qui a objecté, en réponse à la décision cavalière du ministre, une série d’interrogations sur l’organisation et la prise en charge de l’enfant. Les débats avec les syndicats pro-

fessionnels ont étémenés au pas de course afin de donner unmini- mum de cohérence à cette réfor- me. “Lors des vacances de prin- temps, nous ne savions toujours pas comment nous allions nous organiser. Le cadrage est tombé au mois de juin. Il aurait fallu unmoratoire en 2008-2009. C’est un projet qui dans son ensemble amanqué de concertation notam- ment avec les usagers” remarque Rémi Banderier,secrétaire dépar- temental du syn- dicat d’enseignants S.E.-U.N.S.A. du Doubs. Cette “Un projet qui a manqué de concertation.”

tion d’une circulaire sur le ser- vice des enseignants. Tous les établissements scolaires vont donc appliquer la semaine de quatre jours dès septembre. Néanmoins, il revient à chaque école de décider de la répartition dans la semaine des deux heures de soutien scolaire aux élèves en difficulté. C’est du cas par cas. Dans le Doubs, au mois de juin, l’Inspecteur d’Académie a deman- dé aux écoles quelle serait leur organisation à la rentrée 2008. Sur 539 établissements consul- tés, 85 % ont répondu. Il appa- raît que 26%des établissements scolaires ont choisi d’organiser le soutien le matin, 19 % sur le temps de midi, 53,31 % le soir et 1,8 % le mercredi matin.Tout le problème est de ne perturber ni les transports scolaires, ni le rythme des associations qui accueillent les enfants le mer- credi matin par exemple. Dans l’application de ce dispo- sitif, il est également nécessai- re de veiller dans la classe à ce que les élèves en difficulté ne

Rémi Banderier : “Ce n’est pas un cadrage national ou académique, mais du cas par cas.”

organisation a préféré jouer la carte du dialogue avec leministère de tutelle plutôt que celle de la confrontation. Le syndicat est allé jusqu’au bout du processus de négociation en obtenant la rédac-

soient pas stigmatisés en faisant des heures supplémentaires,aus- si bénéfiques soient-elles à leur apprentissage. “On le voit, ce n’est pas un cadrage national ou aca- démique, mais du cas par cas avec une prise en charge de situa- tions et des difficultés” poursuit Rémi Banderier. Les parents d’élèves attendent

la rentrée pour découvrir la nou- velle organisation de leur école, sachant que les choses sont simples pour les enfants qui n’ont pas de problèmes scolaires. C’est pour les autres que l’équipe péda- gogique en place leur précisera le nouveau mode de fonctionne- ment. T.C.

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