La Presse Bisontine 90 - Juillet-Août 2008
BESANÇON ET ENVIRONS
La Presse Bisontine n°90 - Juillet-août 2008
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EN BREF
SALON Avril 2009 Besançon, capitale de l’industrie médicale La capitale régionale a été désignée pour accueillir la pre- mière édition française du Medtec, un salon international qui réunit les professionnels de l’industrie médicale.La capitale régionale a été désignée pour accueillir la premiè- re édition française du Medtec, un salon international qui réunit les professionnels de l’industrie médicale.
Déviation Les communes de
Burgille et Courchapon sont désormais déviées. L’idée d’une déviation est née en 2001 à cause de l’incidence de la Ligne à Grande Vitesse. Une étude avait démontré l’opportunité de réaliser une déviation de la R.D. 459 à hauteur des communes de Burgille et de Courchapon, étant donné que la L.G.V. intercepte cette voie en trois endroits. Coût de l’opération : 8,2 millions d’euros, supportés en grande majorité par R.F.F., le responsable des travaux de la L.G.V. Longueur de la déviation : 3,6 km. L’ancien tracé de la R.D. 459 sera en partie détruit ou déclassé dans le domaine communal de chacune des communes de Burgille et Courchapon. Handball Du mouvement à l’E.S.B.-F. L’Entente Sportive Bisontine Féminine Handball a recruté la Vésulienne Caroline Dabonot qui complétera la base arrière de l’E.S.B.-F. pour la saison 08/09.
M icropolis accroche à son blason un nouveau salon. La société américaine Canon Communi- cations L.L.C. a confirmé que Besan- çon accueillerait le Medtec France 2009 les 22 et 23 avril. Cet événement réunit toutes les sociétés qui participent à la fabrication de produits médicaux. Lors de leur étude de marché, les organisa- teurs ont recensé plus de 1 000 entre- prises positionnées sur ce créneau d’activité dans un rayon de 150 kilo- mètres autour de la capitale régiona- le. Le périmètre de recherche inclut également la Suisse voisine. “Nous avons retenu Besançon, car il y a un fort potentiel industriel dans cette gran- de région. Et puis cette ville bénéficie d’une certaine notoriété grâce au salon Micronora” indique la cellule commu- nication de l’entreprise organisatrice. Plusieurs raisons ont donc guidé le choix de Canon Communications qui était en quête d’une
ville pour organiser son premier Med- tec sur le territoire français. Ce salon existe déjà dans dix villes au monde dont le plus important est celui de Stuttgart. “C’est notre plate-forme euro- péenne. Nous y accueillons chaque année 10 000 visiteurs dont seulement 200 Français ce qui est très peu. On le regret- te car cette industrie est importante en France et en particulier en Franche-
L’industrie médicale est florissante.
de trouver un site idéalement situé dans le Grand Est, tout en étant proche de la Suisse romande, une région où l’industrie médicale connaît un réel essor. Cette proximité est un des argu- ments qui a décidé les organisateurs à désigner la Franche-Comté comme ter- re d’accueil. Ils espèrent recevoir àMicro- polis des visiteurs et des industriels helvétiques. La commercialisation des stands vient de débuter. Cependant, les prétentions du salon bisontin restent modestes. “Nous atten- dons 200 exposants du monde entier et environ 3 000 visiteurs. Pour nous, c’est
un coup d’essai. Mais par rapport à la résonance qu’il y a, on ne voit pas pour- quoi nous ne parviendrions pas à ancrer ce salon à Besançon.” Le Medtec sera une vitrine pour cette industrie de pointe qui est une réfé- rence en France et dans le monde. Les fabricants tricolores de matériel médi- cal ont produit en 2007 l’équivalent de 10,5 milliards d’euros d’équipements médicaux. Le marché français connaît une croissance de 7 % chaque année. Cocorico ! T.C.
Comté. Nous pensons que les industriels ne se déplacent pas car il y a la barrière de la langue. C’est la raison pour laquelle nous avons déci- dé de créer un salon en France destiné en prio- rité aux Français. Ce salon sera en quelque sor- te un satellite de celui de Stuttgart.” L’objectif de Canon Com- munications était donc
“Il y a la barrière de la langue.”
NATURE
Des délits en hausse
Les braconniers dans le collimateur des chasseurs En 2007, le nombre d’infractions au plan de chasse du sanglier a été multiplié par trois dans le Doubs. Des statistiques en progression.
L’ Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage confirme sa volon- té de lutter cette année encore contre le grand braconnage. En 2007, dans le Doubs, 115 procédures ont été engagées à l’encontre de chasseurs qui ne respectaient pas la réglementation. Ce chiffre est stable depuis une dizaine d’années, “mais ce qui change, c’est le contenu des procédures” relève Emmanuel Renaud, chef du servi- ce départemental de l’O.N.C.F.S.Au bilan, les entorses aux plans de chasse sont en progression dans le Doubs où les autori- sations ont été données pour tuer 22 cerfs, 6 700 chevreuils, 200 chamois et 1 800 san- gliers. “Les problèmes concernent surtout les sangliers, dont beaucoup ont été tués hors plan de chasse. Comparé à 2006, les infractions sont trois fois plus nombreuses.” L’Office National de la Chasse va donc poursuivre son action de terrain pour tra- quer les chasseurs qui ne s’embarrassent pas de la législation. “Ils sont une mino- rité à penser que c’est plus simple de tuer un sanglier sans bracelet. Cela coûte moins cher et puis, pas vu pas pris” ajoute le res- ponsable du service. Contrairement aux apparences, le Doubs est un des départements où la population de ces cochons sauvages est lamoins impor- tante. C’est la raison pour laquelle le plan de chasse a été adapté à la situation afin de permettre au nombre d’individus de cette espèce de progresser. “Nous essayons par ce moyen de reconstituer une popula- tion” poursuit Emmanuel Renaud. Le cha- mois est aussi en recul. À l’automne, une opération de comptage de cette espèce doit démarrer. Dans le cadre de leur mission de police,
les dix agents de l’O.N.C.F.S. sont donc intransigeants avec ceux qui ne respec- tent pas la politique de gestion des espèces animales. Cet organisme multiplie les actions de surveillance et de contrôle pour prendre en flagrant délit les braconniers. “Ce sont des actes délibérés, condamnables et condamnés par les chasseurs.” Des erreurs de tir sont également possibles, dans ce cas, le chasseur est censé déclarer sa fau- te auprès des services compétents. Ainsi, 130 erreurs de tir ont été signalées en 2007. Les tribunaux accordent une attention par- ticulière aux délits de braconnage. Les sanctions peuvent s’élever à quelques cen- taines d’euros avec en plus un retrait du permis de chasser.Malgré les risques encou- rus, il y a toujours des chasseurs qui pas- sent à travers les gouttes.
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Le sanglier est un animal victime de braconnage.
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