La Presse Bisontine 90 - Juillet-Août 2008

SPÉCIAL BONS PLANS DE L’ÉTÉ

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La Presse Bisontine n°90 - Juillet-août 2008 VANCANCES ENFANTS CAN ES DINO-ZOO - CHARBONNIÈRES-LES-SAPINS Rencontre avec les dinosaures

CENTRES AÉRÉS : QUEL INTÉRÊT ? “You kaïdi, aïdi, aïda” Source intarissable de bons et savoureux souvenirs pour les uns, cauchemar et grand moment de solitude pour d’autres, la colonie de vacances est omniprésente dans les pages enfants des brochures estivales. Pour qui et surtout pourquoi ? “J’ vous écris une petite bafouille pour pas qu’vous vous fassiez d’mouron. Ici on est aux p’tits oignons. J’ai que huit ans mais je m’débrouille” chantait Pierre Perret en 1966. Sa vision volontairement outrancière des colonies de vacances faisait alors scan- dale. Les directeurs des dites colos montaient au cré- neau pour dire que rien de tel ne se passait chez eux et les parents qui y envoyaient leurs rejetons les ques- tionnaient, franchement inquiets. Pierre Pierret lui- même fut étonné de tant de réactions. Heureusement, la fameuse colo a survécu. Elle a même plutôt le vent en poupe depuis quelques années. Pour le docteur Sylvie Nezelof, chef du service de pédopsychia- trie du C.H.U. de Besançon, partir en colo “dépend de la capacité qu’ont les enfants comme les parents de se sépa- rer.” Vécue comme une punition, l’aventure sera forcé- ment douloureuse. En revanche, acceptée par tous au sein de la famille, “elle est un excellent moyen d’être confronté à d’autres jeunes, d’autres lieux et d’autres adultes.” “La colo permet d’explorer en toute sécurité les processus d’autonomisation” estime la pédopsychiatre. S’il n’y a pas d’âge spécialement recommandé, mieux vaut privi- légier malgré tout les séjours courts de quelques jours pour les petits (5/6 ans), “comme pour les classes vertes proposées dans certaines écoles.” Tout est question de dosage et de degré de dépendance entre les uns et les

Le Tyran- nosaurus Rex, un nouvel habitant du Dino-Zoo.

Une centaine de dinosaures ont élu domicile dans le parc de Charbonnières-les-Sapins pour le plus grand plaisir du public. Cet été, quatre nouvelles animations vous y attendent.

E n franchissant le seuil du Dino-Zoo, préparez- vous à remonter le temps jusqu’à la préhistoire. Un parc arboré de douze hec- tares peuplé de créatures fan- tastiques toutes plus impres- sionnantes les unes que les autres, voilà ce qui vous attend. Ouvert au public depuis 1992, ce parc a une vocation claire- ment pédagogique et éducati- ve. Il n’en est pas moins un lieu de détente et de promenade en pleine nature. Dino-Zoo s’attache à mettre en lumière l’histoire et l’évolution de la vie sur terre, par le biais de repro- duction grandeur nature d’animaux et de personnages

vivants il y a quelques millions d’années. L’environnement lui, est aussi est fidèle à l’histoire puisque les essences végétales utilisées existaient déjà à cet- te époque. Pour plus de réalis- me, les scènes sont sonorisées. Vous pourrez ainsi découvrir les cris des animaux. Chaque scène est accompagnée d’une information détaillée qui per- met au visiteur d’apprendre en s’amusant. Cette année, un nouvel habi- tant a fait son apparition : le Tyrannosaurus Rex ou T. Rex aussi appelé lézard tyran royal. 12 mètres de long, 4,5 mètres de haut, la bête pesait tout de même 6 tonnes. Ce sont de nou-

ongles. Fidélité garantie !

velles découvertes paléontolo- giques qui ont permis à l’équipe du Dino-Zoo de sculpter une reproduction fidèle de l’animal. En collaboration avec des scien- tifiques, un travail de longue haleine a permis de modeler le T. Rex en polystyrène, avant de le recouvrir de matériaux com- posites qui accentuent la tex- ture de la peau, certains détails musculaires ou osseux ou enco- re de réaliser des griffes et des

Outre l’arrivée de ce nouvel invité, trois animations ouvrent leurs portes cet été. Le manè- ge Dino-galopants, en forme de dinosaures bien sûr, mènera les enfants à travers le parc pour une balade à sensations. Des animations préhistoriques telles que l’utilisation d’un pro- pulseur, la découverte de l’art rupestre (dessin sur les parois des grottes) ou l’apprentissage de la maîtrise du feu avec des éléments naturels vous plon- geront dans le quotidien de nos ancêtres. Enfin, un cinéma 4 D propose une nouvelle façon de regarder un film. Basé sur des technologies modernes haut de gamme et de nombreux effets spéciaux, on s’y croirait ! D’autres nouveautés feront leur apparition dans les prochaines années, puisque le Dino-Zoo affiche l’ambition de devenir un parc à thème d’ici 2012. Affaire à suivre. K.M.

Caché sous la roche, le nouveau cinéma high-tech projette des films en 4D.

autres. “La colo, c’est autant l’expérience des enfants que des parents qui découvrent que leur enfant peut survivre loin d’eux, voire vivre bien.” Mais Sylvie Nezelof est formelle : “En aucun cas l’imposer. Il faut essayer de comprendre cette angoisse de séparation et débuter par des expériences de quelques jours avec la famille ou les copains. Il faut y aller doucement. L’inverse peut être traumatique.” Quant aux centres de loisirs, qui permettent à l’enfant de ren- trer chaque soir à la maison, il fait bien moins pour l’autonomie. “C’est mieux que rien ou que de rester enfermer chez soi. Il y a l’expérience du partage mais la fonc- tion d’un centre aéré est différente.” Depuis la chanson de Pierre Perret, la colo a redoré son blason, “est plus ouverte et c’est un choix nettement plus positif.” Dom- mage qu’elle soit si coûteuse pour tous ceux qui ne bénéficient ni des aides sociales ni du comité d’entreprise de papa-maman. A.B.

Premiers pas vers l’autonomie.

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La colo, façon Pierre Perret, c’est fini.

Guide vacances été 2008 recense les activités proposées et les aides vacances des enfants et adolescents à Besançon. Disponible au bureau Besançon information, 2 rue Mégevand 03 81 61 50 95

Patrick Metz S.A. Espace Valentin Ouest - Besançon Tél. 03 81 47 37 57