La Presse Bisontine 89 - Juin 2008

AGENDA

La Presse Bisontine n°89 - Juin 2008

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BESANÇON - DU 29 MAI AU 1 ER JUIN

C . L . A . ANNIVERSAIRE - 50 ANS DU C.L.A., LA SUITE Les mots et les couleurs pour un anniversaire FESTIVAL 3-2-1- SANTÉ “B esançon, c’est un festival orga- nisé par des aficionados du polar et c’est ça qui fait toute la diffé- rence.” L’auteur Catherine Fradier sait de quoi elle parle. Elle est l’une des créa- trices du Festival du roman noir deValen- ce et est déjà venue “trois fois au moins à Besançon.” À la fin du mois, elle sera là, aux côtés d’une vingtaine d’auteurs pour la 11 ème édition de ce festival créé par deux lascars tombés dans le polar, Thierry Loew et Manu Cèbe, fondateurs de l’association Pas serial s’abstenir. “On est phase, il y a beaucoup de plaisir. C’est un moment de retrouvailles. Pas serial fait partie de cette famille du polar” sou- ligne Catherine Fradier, Grand Prix de littérature policière et Prix du polar S.C.N.F. 2008 pour son dernier roman, Camino 999. La rencontre est l’élément clé du festi- val. Entre auteurs, avec les lecteurs et cette année entre la littérature et le ciné- ma. En 2006 déjà, en invitant Jean-Pier- re Mocky, les organisateurs avaient res- serré ces liens. Ils récidivent et proposent films, représentations théâtrales et débats en plus du traditionnel salon, salle Proud- hon. À noter aussi l’expo de l’illustrateur belge Joe G. Spinelli à la médiathèque ou des cafés polar où tout un chacun peut venir présenter et défendre un livre. Au rang des invités du 11 ème festival,Tito Topin, scénariste et réalisateur, Doa, Francis Zamponi,Maurice Gouiran, Jean- Bernard Pouy, Hannelore Cayre “auteur de trois romans qu’elle est en train d’adap- ter au cinéma” , Catherine Fradier ou Willem, auteur de l’affiche 2008. “Ce ne sont que des gens que j’ai lus, que j’ai envie de défendre, des coups de cœur.” Passionné de romans noirs (on se deman- de même où il trouve le temps de lire autant) Thierry Loew estime que “cette littérature colle bien à notre époque. La noirceur pour la noirceur ne m’intéresse pas. Le roman noir, c’est un fond social, une bonne histoire et une bonne dose d’hu- manité.” Il vante des “histoires non-égo- centriques.” Le festival de Besançon n’attribue pas de prix, “ça divise” affirme l’organisa- teur, et a toujours cherché à “pérenniser les rencontres.” Le pourquoi de la pétanque du dimanche matin se trouve là. “Qu’est- ce qu’on rigole !” avoue-t-il. Catherine Fradier l’a loupée l’an passé, occupée à préparer sa défense dans le procès qui l’opposait à l’Opus Dei, au cœur de son dernier roman. Procès gagné depuis. “Même si je ne sais pas jouer à la pétanque, cette fois, j’y serai.” Rendez-vous sous les marronniers de Granvelle. nombreux et toujours l’incontournable partie de pétanque du dimanche matin, le festival des littératures policières noires et sociales du polar prend d’ampleur en prenant bien soin de ne pas perdre son âme. Ces problèmes intéressent le réseau veineux. Ce réseau, à lʼinverse du réseau artériel, ne présente pas de fibres musculaires, ce qui rend ses parois sujettes à la dilatation. Le sang veineux tend à stagner par action de la pesanteur et créer de lʼinsuffi- sance veineuse. Il existe des prédispositions génétiques, des antécédents familiaux. Si votre grand-mère ou votre mère présentent des problèmes veineux, il se peut que vous soyez alors sujet à ce type de mal. À cela, il faut ajouter le nombre de grossesses, la surcharge pondérale mais aussi lʼactivité professionnelle. Tous ces facteurs sont autant de causes pos- sibles aux troubles circulatoires et à lʼœdème. Certaines professions comme les aides-soignantes, les coiffeuses, les chauf- feurs de taxi, les hôtesses de lʼair, les personnes travaillant dans une blanchis- serie en raison de la chaleur humide, les caissières. En fait, toutes les profes- sions où lʼon retrouve de lʼimmobilité ou du piétinement. Il faut savoir que sous notre pied, il existe une véritable semelle veineuse qui lors de chaque pas, chasse le sang et favorise ainsi son retour au cœur. La plupart des veines de nos jambes se trouvent à lʼintérieur de nos muscles. En marchant, les muscles se contractent et appuient sur la paroi des vaisseaux faisant ainsi circuler le sang. On comprend donc quʼen cas de sédentarité, le sang stagne dans les veines et à long terme, entraîne douleurs et œdème de chevilles voire de jambes. Alors que faire pour prévenir ces problèmes et diminuer la douleur ? -Dansunpremiertemps,éviterlesbainschaudsprolongés,préférerlesdouches et terminer celle-ci par de lʼeau froide sur les jambes. - Portez des vêtements amples, évitant la compression de lʼabdomen. - Attention aux chaussettes dont lʼélastique laisse une marque à mi-mollet. - Si vous avez un travail assis, éviter de croiser les jambes, cela comprime le carrefour veineux placé derrière le genou. Changer de posture fréquemment et si vous le pouvez, levez-vous et marchez quelques dizaines de mètres sur la pointe des pieds. - Amusez-vous à battre la mesure avec vos chevilles, cela fait contracter les mollets et active le retour veineux. - Privilégiez des chaussures confortables. Les talons hauts ne sont pas recom- mandés. Si vous le pouvez, enlevez les chaussures au travail (hors personnel devant porter des chaussures de sécurité !). - Si vous passez beaucoup de temps dans les transports en commun, obligez- vous à 1/2 heure de marche quotidienne. Privilégiez les escaliers par rapport à un ascenseur, faites une petite marche avant de vous coucher. - À table, évitez de manger trop salé. Le sel retient lʼeau et engorge les vais- seaux. Pensez à boire 1,5 litre dʼeau par jour été comme hiver. - À la maison, marchez pieds nus. - Dans la chambre, pensez à surélever les pieds du lit avec une petite cale de 10 cm. Ne chauffez pas exagérément la pièce : 18, 19 °C suffisent. - Si vous recherchez une activité physique, opter pour lʼaquagym, le vélo, la marche, le stepper… Mais attention au tennis, handball… où les impacts sont violents pour la voûte plantaire. - Surélevez vos jambes pendant les soirées télévision. - Vous pouvez stimuler le retour veineux en effectuant des massages circula- toires, avec une huile mentholée, dans le sens disto-proximal, cʼest-à-dire du pied au pli de lʼaine, lentement, sans oublier de masser la voûte plantaire. - Si votre activité est statique, pensez aux bas de contention, qui doivent être mis en position coucher, dès la sortie du lit (pensez à les mettre si vous devez prendre l avion ou si vous avez un long trajet en voiture ou en car). - En été, attention aux expositions prolongées au soleil. La chaleur dilate les vaisseaux. - Si les troubles persistent, consulter votre médecin référent qui vous orientera vers un phlébologue ou un angiologue. ENRÉSUMÉ : - DOUCHE FRAÎCHE AUX JAMBES - LIT SURÉLEVÉ - MARCHER PIEDS NUS - FAIRE DE LʼEXERCICE - MASSER VOS PIEDS ET VOS MOLLETS EN FIN DE JOURNÉE - ÉCARTEZ-VOUS DES SOURCES DE CHALEUR (bain, radiateur, soleil) - PLUS DʼEAU, MOINS DE SEL J’ai mal aux jambes La sensation de jambes lourdes, de pesanteur, d’impatience voire de gonflement est des symptômes fréquents surtout chez la femme et encore plus à l’approche de la période estivale. Vincent DURAFFOURG MASSEUR KINÉSITHÉRAPEUTE Partager son amour de la langue française. Rencontres et dédicaces salle Proudhon à partir de 14 heures samedi et dimanche A près avoir charmé les papilles (Tour du mon- de en 80 plats et col- loque sur le goût), le Centre de Linguistique Appliquée poursuit les festivités de son cinquantenaire et présente deux nouvelles actions menées lors de cette année très spé- ciale : le travail des 51 étu- diants de B.T.S. en commu- nication visuelle au Lycée Pasteur et celui effectué au sein même de C.L.A. dans le cadre d’ateliers d’écriture. Les étudiants bisontins ont chacun réalisé, dans le cadre de leur cursus, une affiche donnant à voir leur vision de l’établissement. Dévoilées sur les sucettes Decaux jus- qu’au 14 mai, elles sont aus- si rassemblées dans un book , futur cadeau du C.L.A. à ses hôtes et décli- nées en cartes postales. Les étudiants étrangers ont eux aussi exprimé leur regard sur la ville mais par les mots. Encadrés par FrançoisMigeot, enseignant et directeur du Centre régional du Livre et par l’écrivainAbdelkader Dje- maï, accueilli en résidence, tous ont composé des textes, poétiques, drôles, en vers ou en proses. 61 nouvelles sont rassemblées dans un premier opus “Besançon Impression” et un second est déjà en cours d’écriture. Abdelkader Dje- maï “qui a accepté très facile- ment cette résidence” selon François Migeot, semble avoir pris un réel plaisir à parta- ger son amour de la langue française. “Ce n’est pas ma langue originelle mais ma langue originale. C’est une gourmandise de savourer les mots.” A.B. Littérature ou cinéma, pas serial s’abstenir Quatre jours au lieu de deux, des partenaires plus

24 OCTOBRE 2008 à 20H30 MICROPOLIS BESANÇON FRANCK DUBOSC

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