La Presse Bisontine 89 - Juin 2008

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n°89 - Juin 2008

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EN BREF

SANTÉ Journée d’information le 31 mai à l’hôpital St-Jacques Banque, assurance, maladie : cherchez l’intrus ! Longtemps, les personnes atteintes de pathologies chroniques graves avaient peu de chance de décrocher un prêt auprès de leur banque. Le système s’améliore avec la convention A.E.R.A.S. mise en place en 2007.

Moto Comme tous les ans,la conces- sion BMWMotorrad de Besan- çon a organisé une sortie moto avec ces clients.110 personnes et 72 motos, toutes des BMW, ont pris le départ jeudi 8 mai au matin en direction de Pri- vas et des monts d’Ardèche pour quatre jours de balade. Stéphane, le responsable moto de la concession,avait concoc- té un tracé varié à travers les magnifiques paysages ardé- chois. Les participants ont par- couru en quatre jours plus de 106 000 km au total. Entreprise La Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs organi- se du 5 au 12 juin à Besan- çon un stage de formation à la création d’entreprise. Coût : 100 euros. Rens. 03 81 25 25 25. Festin L’association Les Invités au Festin qui lutte contre la pré- carité et l’exclusion propose au 10, rue de la Cassotte, une exposition intitulée “Saveurs du quotidien” à partir de pho- tographies et de textes réali- sés par les membres de l’association encadrés par une étudiante en carrières sociales. Jusqu’au 30 mai (dimanche compris), de 14 heures à 18 heures. Renseignements au 03 81 88 90 30.

P our décrocher un prêt dans une banque, il vaut mieux être en bon- ne santé. La précision du ques- tionnaire médical auquel doit se sou- mettre chaque client en attente d’un emprunt en atteste. Inutile de mentir sur son état de santé, car en cas de défaillance, ce sont les assurances qui vous rattrapent. Les banques ne sont pas des philanthropes, les assureurs non plus. Elles prennent toutes les garan- ties pour se préserver des clients à risque. Ce système a longtemps fermé la por- te de l’accession à l’emprunt des per- sonnes atteintes de pathologie chro- niques. Les choses se sont améliorées en 2001 avec la mise en place de la Convention Belorgey, qui favorise l’accès à une assurance pour un prêt immobi- lier par exemple. Le dispositif s’est amé- lioré récemment lors de la signature en janvier 2007 de la conventionA.E.R.A.S. (s’Assurer, Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé). “Elle permet à une personne atteinte d’une maladie chro- nique (cancer, insuffisance rénale,V.I.H.), d’emprunter jusqu’à 300 000 euros. Ce dispositif prévoit aussi une diminution des surprimes et des surrisques” résu- me Christian Magnin-Feysot, conseiller technique de l’association des insuffi- sants rénaux comtois (A.I.R.C.) Le système évolue vers un mieux, même

si tout n’est pas parfait. “Auparavant, c’était la jungle. Désormais cette conven- tion fixe un cadre. Malgré tout, beau- coup de gens sont encore frappés de sur- primes abominables” ajoute-t-il. Une fois rempli, le questionnaire médi- cal est transmis par la banque à C.N.P. Assurances qui rend un avis sur la base des observations faites par un collège de médecins sur le cas du client. Si la C.N.P. accepte d’assurer le prêt, elle fixe- ra la hauteur des surprimes et des sur- risques suivant la nature de la patho-

Une personne atteinte d’une patho- logie grave aura toujours des difficul- tés à décro- cher un prêt bancaire.

logie. “Ils sont d’autant plus importants que le barème indique que vous avez peu de chance d’aller au bout de votre emprunt” remarque Christian Magnin-Fey- sot. C’est un fait, mais au moins la convention a le mérite d’exister. En revanche, ce que redoutent les associa- tions comme l’A.I.R.C., c’est une dérive du sys- tème. Les questionnaires médicaux sont de plus en plus pointus à l’entrée des banques que ça en devient indécent. “Ils sont de plus en intrusifs

“Les questionnaires sont de plus en plus intrusifs.”

rances en particulier. Cette manifesta- tion est destinée à faire le point sur l’application de la ConventionA.E.R.A.S. qui est censée faciliter l’accès à l’assurance lors d’un emprunt d’argent pour un pro- jet professionnel, immobilier ou pour l’achat d’un bien à la consommation. Dix- huitmois après le lancement de laConven- tion, observe-t-on de réelles avancées en terme d’égalité d’accès à l’emprunt ? Le débat est ouvert. T.C.

au point que dans certaines banques on se demande où est la limite avec l’intimité. La médecine a beaucoup progressé, on peut vous demander de faire des tests pré- dictifs d’une pathologie qui n’est pas décla- rée chez le client mais dont il est peut-être porteur en fonction de ses antécédents familiaux.” Chacund’entre nous est concer- né. Pour débattre du sujet, l’A.I.R.C. et le C.I.S.S. Franche-Comté (collectif inter- associatif sur la santé) organisent une journée d’information à l’hôpital Saint- Jacques le 31mai de 10 heures à 16 heures durant laquelle plusieurs professionnels interviendront de la banque et des assu-

Renseignements au 03 81 51 84 31

Eurobureau : entreprise générale de l’équipement de bureau Cette société a changé de dirigeants l’été dernier. Fidèle à une notorié- té basée sur la confiance et la proximité, elle propose désormais aux professionnels des solutions complètes en équipement de bureau.

qui a repris cette affaire avec Rémy Tis- serand. Cette reprise passait par le ren- forcement des moyens humains et finan- ciers nécessaires à un élargissement de compétences. Histoire d’assurer une transition harmo- nieuse, René Emilli travaille toujours au sein de la société où il occupe mainte- nant une fonction de cadre commercial. Le siège de la rue Arago a été transféré dans des nouveaux locaux plus vastes au 17, rue Denis Papin. “On a pratique- ment triplé en surface. Le bâtiment abri-

sur une centrale d’appels délocalisée. On tient à conserver cette proximité. Samas Office, le plus gros fournisseur de mobilier du bureau en France, vient de nous accorder un contrat exclusif de distribution sur le Doubs et une partie du Jura.” Tout comme l’équipement Wifi pour les bars, résidences hôtelières, camping, etc. dont l’exclusivité se décline par un accès libre ou payant au choix du ges- tionnaire et une traçabilité des accès et Siemens pour toute la téléphonie de

F ondée en 1972 par René Emilli, Eurobureau était spé- cialisée dans l’agencement, le mobilier et les fournitures de bureau. “On a conservé P U B L I - I N F O R M A T I O N

la même activité en y adjoignant les ser- vices relatifs à la téléphonie et l’informatique qui font désormais partie intégrante de l’équipement profession- nel de bureau” , indique Thierry Bancel

te cinq bureaux et un atelier dédié à l’informatique et la télépho- nie, ainsi qu’un dépôt de mobi- liers de plus de 500 m 2 .” La nou- velle équipe compte sept salariés et la moyenne d’âge avoisine 40 ans. Eurobureau intervient au servi- ce d’une clientèle profession-

l’entreprise (PABX, IPBX, et autres applications liées à la téléphonie). “On peut fonction- ner en direct ou par le biais de ces commerciaux de luxe que sont ces grands groupes.” La force d’Eurobureau réside également dans sa réactivité. “On dispose d’une équipe suf-

Une offre de services de très haut niveau.

nelle très diversifiée, des collectivités aux artisans en passant par les P.M.E./P.M.I. La stratégie de développe- ment instaurée par les nouveaux diri- geants concilie les avantages d’une struc- ture à dimension humaine à une offre de services de très haut niveau. “Quand les gens nous contactent, ils ne tombent pas

fisamment étoffée et polyvalente pour faire face à tout type d’urgence notam- ment au niveau des services informa- tiques ou téléphonie, deux domaines où la panne n’attend pas.” Cette recherche d’efficacité est encore optimisée en 2008 par la création de deux postes supplé- mentaires. n 17, rue Denis Papin 25300 PONTARLIER Tél. : 03 81 46 83 15 Fax : 03 81 46 53 31 http://www.euro-bureau.fr

L’équipe au complet avec de gauche à droite : Rémy Tisserand (associé), Kévin Receveur (technicien informatique), Séverine Chanez (chargée de clientèle fourniture de bureau), Jean-Louis Desprez (monteur-livreur mobilier), Boris Devillers (technicien téléphonie), René Emilli (cadre commercial mobilier). Devant : Thierry Bancel (gérant).

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