La Presse Bisontine 88 - Mai 2008

BESANÇON

La Presse Bisontine n°88 - Mai 2008

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EN BREF

Se rencontrer autrement L’Entrepôt mélange les genres et organise des rencontres dans des ateliers ou dans son café-restaurant associatif. L’objectif d’inventer un lieu où vivre ensemble, semble atteint. VELOTTE Une association unique en son genre

Glace L’Association des Sports de Glace de Besançon et la ville de Besançon organisent la venue le jeudi 24 avril à 20 h 30 des “Stars sur Glace” à la patinoire Lafayette. Avec Brian Joubert, champion du monde, Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder, champions d’Europe, Alban Préaubert, Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat, Yannick Ponsero et tous les patineurs participant aux championnats d’Europe et du Monde seront présents. Renseignements au 03 81 25 22 39. Bal Folk Bal Folk à la M.J.C. de Palente (24, rue des Roses) samedi 26 avril à 21 heures avec le groupe “Airs de rien”. Renseignements au 03 81 80 41 80. Improvisation Match d’improvisation A.R.T.I. Franche- Comté contre Lille samedi 26 avril à 20 h 30, maison de quartier de Saint- Ferjeux. Renseignements : François Aviles au 03 81 80 79 12.

N i simple café-restau- rant associatif, ni orga- nisateur d’ateliers d’insertion seulement, l’Entrepôt est un peu les deux. “Quand on a créé l’association en janvier 2004, on voulait essayer d’inventer un lieu d’accueil à destination de tout le monde mais aussi à destina- tion des personnes fragilisées, en errance ou passées par l’hôpital psychiatrique” explique Françoise Cholé. Avec Michel Cholé et deux autres compères (Michel Deharbe et Jérôme Astruc), ils se sont lancés béné- volement dans l’aventure, sou- tenus par l’hôpital psychiatrique de Novillars. D’abord installés rue de la Vieille Monnaie, ils rejoignent le bord du Doubs, chemin de Casamène, un an plus tard. Tous les quatre vien- nent de la psychiatrie et sont passés par la Clinique de la Bor- de, berceau de la psychothéra-

pie institutionnelle fondée par Jean Oury. Là-bas, dans le Loir- et-Cher, le psychiatre et psy- chanalyste français a mis au point une nouvelle approche visant à prendre en compte le patient autant que l’univers dans lequel il vit. Si à l’Entrepôt, point de méde- cins, infirmiers ou éducateurs, les grands principes enseignés par Jean Oury sont restés. Le milieu est ouvert et vient qui veut. “Le mercredi, on a un temps de rencontre, la réunion du mer- credi où on s’apprivoise” explique Françoise Cholé. Chacun peut faire part de ses envies, de ses désirs qu’il pourra réaliser dans le cadre d’ateliers. “Il n’y a pas d’obligation. On leur laisse le temps de venir et de repartir. Il y a un vrai cadre mais pas rigi- de.” Aux ateliers gratuits de répa- ration de vélo, d’écriture ou de guitare s’ajoutent ceux de pein-

Françoise et Michel Cholé, deux des quatre fondateurs de l’Entrepôt dans leur café-restaurant associatif.

ture ou de céramique payants car nécessitant un intervenant rémunéré par l’association.Mais ici tout peut se discuter laisse entendre Françoise. “Ce qui nous intéresse, c’est la folie et ce qu’on fait avec” précise Michel. “Il y a beaucoup d’artistes et d’artisans dans les parages et la création peut permettre de tenir debout.” Le choix de faire intervenir untel ou untel ne se fait pas au hasard. “ a se pas- se toujours avec du lien, il n’y a jamais de parachutage.” Après avoir occupé le rez-de- chaussée du bâtiment avec les ateliers, Françoise, Michel et

les autres ont eu envie d’aménager le grenier “pour proposer autre chose.” Après un an de travaux (très réussis), le café-restaurant associatif de l’Entrepôt a ouvert en octobre. “C’est plus facile de venir en famille, boire un café et décou- vrir ce qu’on fait. a nous per- met de faire circuler ce qui se passe dans notre association” se réjouit Françoise qui depuis l’automne, passe tous ses week- ends en cuisine, bénévolement. “C’est un lieu qui rassemble, cer- tains accrochent bien. L’argent est réinvesti dans du matériel et nous évite de nous limiter aux

seuls ateliers rentables” note Michel qui espère progressive- ment modifier le regard des uns sur la folie des autres. Pour aider le message à passer, l’Entrepôt organise du 27 au 29 juin et pour la troisième fois “Jours de fête”. Au programme, l’expo du travail de l’année et des œuvres d’une quarantaine d’artistes, une guinguette, des concerts chaque soir, des sur- prises… “L’occasion de faire se rencontrer des gens, de créer des chemins et peut-être inventer des possibles.” A.B.

PUBLI-INFORMATION

La Paillotte : du bois, du rêve, du bonheur

Le magasin La Paillotte propose des dizaines d’idées-cadeaux originales et authentiques. Les jeux et les jouets en bois font leur grand retour. L’adresse incontournable pour les cadeaux, c’est le 108, Grande rue à Besançon.

U ne fois la porte du 108, Grande rue franchie, vous voilà replongés d’un coup dans la lointaine enfance. Les souvenirs ressurgissent alors : mai- son de poupée, cheval à bascule et dînette. Une ambiance chaleureuse, les couleurs gaies, l’odeur du bois, tout respire ici l’authenticité. Nous sommes dans l’une des plus belles adresses bisontines consacrée aux jouets. La Paillotte est une institution locale, elle a été créée il y a 34 ans. Pierre Bouvier, le gérant, a repris l’enseigne il y a quatre ans. Depuis, il réussit à montrer qu’il “existe une autre alternative aux jouets en plastique. Les jouets en bois sont authentiques, cha- leureux et robustes” dit-il. Le nouveau vira- ge pris depuis l’arrivée de Pierre Bouvier aux commandes dumagasin s’avère payant. Il a fait le tri dans les collections, a enrichi la gamme des jeux et jouets et privilégie désormais le bois quasi exclusivement. “Cet- te année, nous avons encore plus de che- vaux de bois et de trotteurs” souligne le res- ponsable. Dans la boutique se succède une gamme infinie de jeux et jouets pour tous les âges. Tout y est, rien ne manque : la ferme et ses animaux, les bilboquets, les dînettes, les puzzles, les toupies, les instruments de musique, les mobiles, la belle cuisinière - si réaliste. Sur une autre étagère, Pinocchio côtoie Oui-Oui. Nous voilà au rayon des garçons avec ses châteaux en bois, les voi- tures et les avions. Plus loin, on aperçoit les peluches, les tirelires, les animaux de la sava- ne, les yo-yo et les marionnettes. Les petites filles ne sont pas en reste : poussettes, lan- daus et maisons de poupée feront leur bon- heur. On n’oublie pas les “grands enfants” qui trouveront des jeux d’échecs, jeux de

Des centaines de référence, un dénominateur commun : le bois.

dames, casse-tête chinois et ces originaux puzzles en trois dimensions “made inFranche- Comté”. “Nous travaillons beaucoup avec les fabricants locaux, notamment l’industrie du jouet jurassien” note Pierre Bouvier. L’activité de la Paillotte est actuellement en plein essor. Le bouche à oreille fonctionne, peut-être aussi un certain ras-le-bol de ces “usines à jouets” de la périphérie. “Lors- qu’on s’attache à faire de la qualité et à s’occuper correctement du client, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas” ajou- te le responsable. La Paillotte peut propo- ser à sa clientèle un service gratuit de livrai- son à domicile. Très pratique pour les objets encombrants. La Paillotte ouvre ses portes du mardi au samedi de 10 heures à 12 h 30 et de 14 heures

Et si vous commandiez par Internet ? L e magasin La Paillotte s’est doté d’un site Internet qui permet, de chez soi, de commander en toute tranquilli- té le cadeau souhaité. Le site est doté d’un système de paiement sécurisé. La livraison se fait à domicile. Les frais d’envoi sont offerts à partir de 80 euros d’achat. Rendez-vous sur www.paillottejouets.com

La Paillotte 108, Grande rue

25000 BESANÇON Tél./fax : 03 81 81 12 37 www.paillottejouets.com

Pierre Bouvier a repris la Paillotte en 2004.

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