La Presse Bisontine 88 - Mai 2008

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

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La Presse Bisontine n°88 - Mai 2008

Le salon bio & Co a cartonné

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le projet de terrain de tennis revu… à la hausse L a municipalité de Saint-Vit sʼapprête à lancer les appels dʼoffres pour la construction de deux terrains de ten- Cet investissement peut bénéficier de sub- ventions à hauteur de 40 % environ. Le calendrier de construction du bâtiment qui se trouve entre le lavoir et le terrain de tennis actuel, nʼest pas encore arrêté. Les délais seront affinés une fois que le mar- ché de construction aura été attribué.

te. Nous avons su créer une ambian- ce, une synergie” poursuit Patrick Viot qui annonce que la deuxième édition est déjà en préparation. Le salon se déroulera à la même date à Micro- polis. “Nous allons probablement dou- bler la superficie. Un seul hall était uti- lisé cette année, il est prévu que nous en occupions deux voire trois.” La réussite de Besançon ouvre d’autres opportunités à cet organisateur qui envisage également de créer un salon similaire dans “une autre ville de l’Est.” Il est également en passe de s’associer pour reprendre la gestion du salon Bâtir écologique qui si situe pour l’instant à Paris-la Villette mais qui doit déménager.

P our une première, c’est une réus- site ! Le salon bio & Co organisé à Micropolis début avril a fait le plein. Plus de 20 000 visiteurs s’y sont rendus. Une fréquentation record. “C’est plus du double de ce que l’on avait prévu. Les exposants étaient heureux” s’enthousiasme l’organisateur Patrick Viot. Le salon de l’habitat sain et de l’alimentation bio a trouvé d’emblée son public venu enmajorité des quatre coins de la région et de partout en France. Cette réussite est une preu- ve que les particuliers ont tendance à vouloir se mettre au vert en étant attentifs à ce qui se trouve dans leur assiette et à l’enveloppe qui les abri- te. “Je crois que nous avons visé jus-

L’association Comète mise sur orbite

nis couverts et lʼaménagement dʼun ter- rain dʼentraînement de football. Sans être remis en cause, le projet initial “assez basique” selon la collectivité a été modifié par le cabinet dʼarchitecture bisontin, Archi- tech. Les études menées “ont permis de révéler un projet plus cohérent avec l’existant et mieux structuré.” Des améliorations ont donc été apportées au niveau de la toiture et de lʼaccessibilité du lieu dimensionné aux besoins du tennis club saint-vitois. Cepen- dant, les gradins ne sont pas prévus dans le dossier. Ces diverses évolutions sʼaccompagnent dʼune augmentation des coûts. Annoncé au départ à 1,17 million dʼeuros, le projet est désormais affiché à 1,88 million dʼeuros.

J ean-Michel Cadet, ancien enseignant, sʼest donné commemission de jeter des passerelles entre le monde de lʼÉducation et celui de lʼentreprise. Son objectif : combler ainsi le fossé qui sépare deuxmondes parfois lointains. Et son mes- sage, il veut lʼinculquer aux plus jeunes. Depuis plu- sieurs années, il parcourt inlassablement les écoles primaires de la région pour délivrer son message. Et ça marche, puisque les écoles en redemandent. Son concept pédagogique original, ludique et inter- actif, permet de sensibiliser les élèves de C.M.2 à lʼunivers des métiers et au monde des entreprises. Depuis quatre ans, ce sont plus de 4 000 élèves enthousiastes quʼil a intéressé. Lʼentrepreneur est depuisunansoutenudans lesactionspar lʼassociation Comète (Connaissance des Métiers et des Entre- prises à lʼÉcole), présidée par une enseignante,Ali- ne Bitard, la directrice de lʼécole primaire Paul Bert. Fin mars, Jean-Michel Cadet a franchi un nou- veau palier dans son inépuisable objectif : sensi- biliser les élèves, dès la fin de lʼécole primaire, à lʼimportance de chaque métier dans la société et au rôle de chacun dans lʼentreprise, leur faire com- prendre que les valeurs transmises à lʼécole sont aussi celles que lʼon retrouve dans les entreprises, leur faire saisir lʼimportance du mot “entreprendre”. Gaz de France a reconnu lʼaction conduite par lʼassociation Comète dans le soutien quʼelle appor- te à M. Cadet par une convention que lʼopérateur gazier a signée avec lʼassociation-support des

actions menées dans les écoles, le 31 mars der- nier. M. Cadet était déjà soutenu par les chambres de commerces de Franche-Comté et de Côte- dʼOr et une banque sʼintéresse actuellement de près à ses actions. Les résultats sont là : 98,2 % des enseignants se sont dits intéressés par le thème et la façon quʼa Jean-Michel Cadet de le traiter. Il manque juste à ce dernier de plus amples moyens pour exercer sa passion de lʼentreprise dans des conditions plus faciles. Car jusquʼà présent, ses interven- tions dans les classes ne sont pas rémunérées.

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