La Presse Bisontine 88 - Mai 2008

BESANÇON

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La Presse Bisontine n°88 - Mai 2008

RÉGLEMENTATION

DÉFENSE Réforme de l’armée Besançon resterait une ville de garnison Rien n’est encore officiel, mais il semble que Besan- çon ne fasse pas partie des villes concernées par la fermeture de casernes que prépare le gouvernement.

Commerce

Droit de préemption : une législation à manier avec précaution Le droit de préemption sur les fonds de commerce est une nouvelle possibilité pour les communes qui souhaitent éviter de voir fleurir une banque ou un cabinet d’assurance partout où un commerce se libère.

L e ministère de la Défense n’a tou- jours pas publié la liste des villes qui vont perdre leur garnison dans le cadre de la réorganisation de l’armée sur le territoire national. Le ministre Hervé Morin doit annoncer le détail de cette réforme le 21 juin. Il faudra donc attendre encore un peu avant d’être fixé sur le sort de Besançon où selon le général Delbart de l’État-Major de Force Numéro 1, “l’inquiétude ne doit pas primer.” Rien n’est encore officiel, mais il est probable que la capitale régionale ait tous les atouts pour gar- der en ses murs ses forces armées. Il semblerait même qu’elles puissent être renforcées car elle répond notamment aux critères “d’amélioration des condi- tions de vie du personnel.” Besançon ferait donc partie des villes

ministre de la Défense qui insiste sur le fait qu’à ce jour, “aucune décision n’est prise.” La stratégie de redéploiement des forces, en cours d’élaboration, sera consignée dans un “Livre blanc” publié à l’été. L’objectif de la réforme est d’amener la Défense à faire des économies. Son bud- get annuel est de 37 milliards d’euros, elle emploie 440 000 personnes civiles et militaires. Des casernes vont donc disparaître et des effectifs seront sup- primés sans savoir précisément dans quelles proportions. Le ministère de la Défense précise toutefois que dans les prochaines années, un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne serait pas remplacé. Cela conduirait à la dis- parition de 6 000 postes par an dans l’Armée.

P our favoriser la diversité commerciale dans les villes, éviter qu’une rue ne devien- ne qu’une succession de banques ou de baraques à frites par exemple,les communes ont désor- mais un droit de préemption sur les fonds de commerce et baux commerciaux. Le décret d’applicationde cette loi du2août 2005 a été publié le 26 décembre 2007 dernier sans susciter d’émoi particulier. Pourtant, cette nou- velle législation n’est pas ano- dine et n’est pas sans inquiéter la Chambre de Commerce de d’Industrie du Doubs.

çant mais cette loi est une usine à gaz” estime sonprésident Jean- Louis Dabrowski, déplorant ses tropnombreuses zones d’ombres. Rien par exemple sur les critères de sélection du périmètre sou- mis à cette loi ni de référence au prix du marché. “C’est un nid à contentieux qui peuvent durer très longtemps.” Et du coup avoir un effet pervers et un manque d’investisseurs. Aussi l’instance appelle les com- munes à la plus grande pru- dence. Et a établi une liste de propositions, sorte de charte de bonne conduite “pour que l’application soit la plus simple possible.” Le président voit en ce droit “unearmeultime” à uti- liser avec parcimonie.La chambre de commerce organise aussi des séminaires sur les trois arron- dissements du département afin d’informer les commerçants. “Il faut mettre des garde-fous, des limites à cesystème” qui en l’état, est trop risqué aux yeux des juristes de la C.C.I.

La garnison de Besançon pourrait même être renforcée.

“Une arme ultime” à utiliser avec parcimonie.

Si cette dernière ne la remet pas cause sur le fond, la forme laisse à désirer. “Favoriser la diversité com- merciale, c’est essentiel pour l’attractivité. C’est un élément positif pour le commer-

qui figureraient par- mi les futures places fortes françaises, en même temps que 53 communes (selon Libération, édition du 10 avril) seraient tou- chées par des ferme- tures de casernes. Une information que ne confirme pas le

ENTREPRISE + 300 % en un an Une bonne stratégie = un fort développement Le cabinet “Stratégie et développement” souffle ses dix bougies. Loin de l’agitation parisienne, l’entreprise bisontine a su capter l’attention des principaux acteurs français du développement touristique.

CHAMPIONNAT DE FRANCE

O n peut être implanté à Besançon et compter par- mi les acteurs majeurs des études marketing et du conseil en stratégie. Et même si on ne s’appelle pas Ipsos ou Ernest et Young. Il suffit de trouver le bon créneau. C’est ainsi que le cabinet “Straté- gie et développement”a décro- ché au nez et à la barbe des principaux consultants pari- siens et européens un fruc- tueuxmarché de six ans avec laMaison de la France,le bras armé du ministère du Tou- risme en matière de promo- tion. Ce qui vaut à la société bisontine créée en 1997 par Félix Labonne d’avoir vu son chiffre d’affaires croître de plus de 300 % en un an. Sur le plan national, “Stra-

tégie et développement” est désormais un des principaux prestataires en matière d’évaluation de la perfor- mance des politiques touris- tiques menées par les terri- toires. Dans la besace de ses clients, elle compte notam- ment 12 des 22 comités régio- naux du tourisme, une bon- ne douzaine de comités départementaux et donc, depuis deux ans, la Maison de la France. “Nous avons basé nos méthodes de travail sur la transformation d’informations en actions. De ce postulat, nous avons créé des techniques de travail qui donnent de vraies réponses à nos clients. Nous avons conçu une véritable boîte à outils qui permet à n’importe quel-

le entreprise de s’approprier nos études pour monter des plans d’actions réalistes et que tout le monde s’approprie” explique Félix Labonne, le fondateur de la société basée rue Alfred de Vigny à Besan- çon, au cœur de la zone franche urbaine. Un comité régional du tou- risme qui participe à un salon du tourisme et qui souhaite connaître la pertinence de sa présence sur ce salon saura, grâce aux études poussées de l’entreprise bisontine, com- bien la région en question aura eu comme retombées précises de ce salon enmatiè- re de fréquentation touris- tique, de dépenses effectuées par les touristes, etc. Les col- lectivités passent ainsi, avec les outils demanagement mis en place par le cabinet “Stra- tégie et développement”, à une culture de la mesure des effets. “Nous accompagnons nos clients dans ce change- ment de culture” complète le dirigeant. Récemment, de nouveaux clients - les régions Rhône- Alpes, P.A.C.A., la Riviera française, la Martinique, le Nord-Pas-de-Calais - ont choi- si de faire confiance aux méthodes mises sur pied par la société de Félix Labonne qui compte désormais huit collaborateurs. “Stratégie et développement” s’est égale- ment positionnée sur un autre secteur d’activité : le conseil stratégique à destination des structures de l’économie socia- le et solidaire. J.-F.H.

MASCULIN DIVISION 2

ESBM - BILLERE HB GYMNASE DES MONTBOUCONS Vendredi 25 Avril 2008 à 20 h 30

Avec le soutien de :

ESB-M - Mulhouse HB Sud Alsace PALAIS DES SPORTS BESANÇON Samedi 03 Mai 2008 à 20 h 15

Avec le soutien de :

Félix Labonne a créé le cabinet “Stratégie et dévelop-

ESB-M - Aurillac HB CA GYMNASE DES MONTBOUCONS - Samedi 24 Mai 2008 à 20 h 30

pement” en 1997.

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