La Presse Bisontine 88 - Mai 2008

La Presse Bisontine n°88 - Mai 2008

DOSSIER

19

BESANÇON Une seule entreprise Témis, des cerveaux mais peu de production Sur les 56 000 m 2 dédiés à l’accueil d’entreprises de production, seuls 14 000 m 2 ont été commercialisés.

PRÉVISIONS 2008 38 candidats par offre L’emploi cadre est à la peine 2008 s’annonce comme une année en demi-teinte pour l’emploi cadre. Sur le plan franc-comtois, 2 300 cadres seront recrutés cette année. 5 % de moins que l’an dernier.

L a Franche-Comté reste une région indus- trielle. Ce caractère se traduit aussi sur le plan de l’emploi cadre. “Près d’un recrute- La région Franche-Comté en retrait par rapport au niveau national

ment sur deux de cadres (46 %) se fera dans l’industrie cette année” commente Jean-Marc Darragon, de l’A.P.E.C. Franche-Comté. En cela, notre région détonne encore par rapport aux autres régions françaises où ce sont les services qui tiennent le haut du pavé en matière de recrutement de cadres. En France, les services “concentrent à eux seuls les deux tiers des recru- tements totaux.” Un élément est néanmoins intéressant aux yeux de l’A.P.E.C. enFranche-Comté,c’est que “depuis trois ou quatre ans, la recherche et développe- ment ne cesse d’augmenter en proportion dans les embauches de cadres. Le taux est passé de 4 à 22%. C’est sans doute le signe que si les entre- prises investissent en R et D, elles ont confian- ce en leur développement” analyseM.Darragon. En revanche, un autre signe est peu encoura- geant pour notre région, c’est celui des postes de cadres pourvus. Il est en baisse. L’A.P.E.C. table sur un total de 3 050 postes pourvus (qui sont la somme des recrutements externes et des promotions) en 2008, contre 3 360 l’an der- nier. Les candidats aux postes de cadres en Franche-Comté semblent se faire moins nom- breux. Enmoyenne, chaque offre d’emploi atti- rait 59 candidats en 2004, contre 38 en 2007. Pour 2008, les entreprises franc-comtoises se révèlent moins optimistes que sur le plan natio- nal. 14 % d’entre elles envisagent d’accroître leur effectif cadre, 7 % de le réduire. La majo- rité (79 %) prévoit de le maintenir stable, alors qu’au niveau national, 14 % tablent sur une augmentation, 4 % sur une réduction et 82 % envisagent une stabilité.

T émis réserve un espace dédié à l’accueil de socié- tés de production. Sur les plans, cette zone de 56 000m 2 est définie par lamen- tion Z.C. Or, pour l’instant, une seule entreprise s’est installée dans ce périmètre en quatre ans. Il s’agit deWorldplas, spé- cialisée dans la transformation de lamatière plastique qui occu- pe 14 000 m 2 . Pour l’instant, le reste du foncier ressemble à un

champ d’extraction de miné- raux. “Un désert, avec de vraies dunes de graviers, c’est “Temis carrière”.À cette date, on consta- te qu’il n’y a pas d’autres entre- prises que Worldplas qui ont cette vocation de production” s’emporte Jean Rosselot, lea- der de l’oppositionmunicipale. Les prix du terrain (environ 27 euros le m 2 ), les problèmes liés à la viabilisation des espaces, sont des arguments

qui jouent semble-t-il en défa- veur de cette zone. “Finale- ment, rien n’est prévu pour accueillir les sociétés dans de bonnes conditions. On a le sen- timent dans ce dossier que Besançon cherche plus à faire de la promotion immobilière qu’à mettre en place une véri- table politique pour inciter les entreprises à s’implanter. Depuis quinze ans, on n’a pas su vendre Besançon” observe un inves- tisseur. Rappelons qu’Imasonic a quitté Témis pour construi- re à Voray-sur-l’Ognon faute d’avoir pu trouver un accord sur un prix de terrain attrac- tif. Face à cette difficulté de com- mercialiser la zone ZC, il n’est pas exclu finalement que cet espace change de destination. Il pourrait être requalifié pour l’ouvrir à d’autres entités qui ne seraient pas des entreprises de production positionnées sur le marché des microtechniques comme l’impose le cahier des charges actuel. Selon la direc- tion de Temis, cette évolution n’est pas exclue.

Témis aujourd’hui, c’est surtout et d’abord la recherche (photo archive L.P.B.).

CONSTRUIRE UNE MAISON, C’EST ENCORE POSSIBLE À UN COÛT RAISONNABLE ET EN PROFITANT DES ENERGIES RENOUVELABLES …

Publi-info INFO MAISON INDIVIDUELLE

Depuis plus de 30 ans, la société BATILOR (Bâtiments et Logements Résidentiels), fleuron de la maison individuelle en Franche Comté, vous accompagne dans votre projet de construction. Auréolée ces dernières années de divers trophées récompensant la qualité sur divers critères, cette société qui fait partie, depuis 3 ans, des 100 plus belles entreprises de France (Magazine l’Entreprise), répond directement au problème de pouvoir d’achat, en proposant, grâce à sa structure uniquement régionale, des tarifs très accessibles et une qualité de réalisation qui a fait sa renommée. Depuis octobre 2007, toutes les constructions BATILOR sont équipées, sans supplément sur les tarifs de base, de capteurs solaires intégrés au toit, destinés à pro- duire une partie de l’eau chaude sanitaire de la famille. David BAUDIQUEY, le dirigeant nous confie : « Notre but n’est pas de construire des maisons expérimentales, très chères, qui n’intéressent que les revues scienti- fiques, mais bien de permettre à des centaines de familles, qui rencontrent aujourd’hui des problèmes de pouvoir d’achat, de faire construire leur maison en bénéfi- ciant des derniers progrès en matière d’isolation et d’économie d’énergie. Ainsi, toutes nos maisons (à partir de 84 000 euros) sont dorénavant équipées sans supplé- ment, de capteurs solaires intégrés au toit, pour profiter de l’énergie “soleil” totalement gratuite. En Franche-Comté, le bouche à oreille fonctionne bien et nos clients sont souvent des parents ou des amis de nos anciens clients. Ceux-ci attendaient de nous que nous proposions des solutions écologiques à des prix raisonnables. Depuis 2 ans, nous avons beaucoup travaillé avec les industriels, pour finalement retenir les meilleurs, et proposer à nos clients des solutions “sans suppléments”. A partir du moment où ces prestations deviennent accessibles pour tout le monde, on peut par- Choisir des grandes marques capables de vous assurer un SAV. Faire réaliser vos installations par de vrais professionnels. Tout ceci évidemment, au sein d’un vrai contrat de construction “UNION DES MAISONS FRANCAISES” ( Ex UNCMI) qui vous garantit un prix, des délais, des prestations précises, et surtout une Assurance Dommages Ouvrage. Que ce soit pour votre résidence principale ou pour un bien destiné à la location, BATILOR vous proposera un vaste choix de terrains aux alentours de Besançon, à partir de 54 000 €, ce qui vous permettra de devenir propriétaire de votre maison pour un budget total (maison + terrain) compris entre 150 000 et 200 000 €, tout en respectant l’environnement. Une réelle opportunité que toute l’équipe BATILOR, fort sympathique, sera ravie de vous faire découvrir. Contact BATILOR, un seul numéro pour toute la Franche Comté : 03-81-88-26-26 www.batilor.fr ler de vraie tendance et non plus de phénomène de mode. » Des conseils ? Attention de ne pas surpayer vos installations

Made with FlippingBook - Online magazine maker