La Presse Bisontine 87 - Avril 2008

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 87 - Avril 2008

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Attirer de nouveaux investissements en Franche-Comté : pas facile

I l se sent de plus en plus seul Alexandre Gottschalk. Ce garagiste installé au bord de la R.D. 1, avant lʼentrée dʼAuxon, attend avec fébrilité que soit connu le tracé qui reliera la R.N. 57 à la future gare T.G.V. dʼAuxon. Lʼan dernier, nous avions consa- cré un premier article aux craintes de ce professionnel qui risque de se trouver com- plètement isolé lorsque ce nouveau tronçon sera réalisé. Pour lui, depuis un an, rien nʼa bougé, aucun service, que ça soit du Conseil général ou de la D.D.E., ne lʼa rassuré sur son sort. “Personne n’a tenu compte de mes remarques, même le maire d’Auxon qui m’avait pourtant promis de s’occuper de mon problè- me. Du côté du Conseil général, même chose, personne ne m’a dit quoi que ce soit sur l’avenir de mon garage” déplore aujourdʼhui Alexandre Gottschalk. Si le scénario envisagé lʼan dernier est confir- mé, la liaison entre la Nationale et la gare évi- terait totalement le garage dʼAuxon qui ne serait plus relié au trafic que par la bretelle dʼaccès au village dʼAuxon. Le principal du flux ne pas- serait plus devant le garage. Et le plus gros de sa clientèle est composé de Bisontins. “Les Bisontins représentent plus de 75 % de ma clientèle, confirme le professionnel. Pour le res- te, ce sont les personnes d’Auxon (10 à 12 %) et de Geneuille (10 % également). Si je perds D eux ans après sa création, lʼAgence Régionale de Développement de Franche-Comté poursuit ses efforts pour rendre la région plus visible et inciter les investisseurs à poser ici leurs valises. 20 ème région sur 22 en matière dʼattractivité économique, la Franche-Comté, malgré ses atouts, nʼest pas un territoire faci- le à vendre. “On ne vient pas en Franche-Com- té par hasard.” Ce constat, Yann-Yves le Gof- fic, directeur général de lʼAgence Régionale de Développement de Franche-Comté le fait chaque jour ou presque. “Notre mission est d’attirer les investissements étrangers et maintenir les emplois ici. Il faut aussi inciter les entreprises à réinvestir ou ne pas désinvestir.” En 2007, lʼA.R.D., avec ses partenaires, a contri- bué au maintien ou à la création de 467 emplois (contre 518 en 2006) et son “plus beau coup” en sans conteste lʼaboutissement du projet avec Fuji Autotech à Mandeure déjà approché par deux fois (en vain) en 2005 et 2006. “Fuji Autitech, ce sont 120 emplois prévus en 2008, 220 d’ici 5 ans et 40 millions d’euros d’investissements” précise le président. Lʼéquipementier nippon a finalement choisi dʼagrandir son usine du nord Franche-Comté (en concurrence avec la République tchèque) et dʼen faire son siège européen. Les technologies innovantes de la santé et lʼautomobile sont les deux marchés prioritaires pour lʼA.R.D. en 2008. Pour le second, “l’objectif est de diversifier le tissu de compétences pour de nouveaux véhicules, hybrides, urbains pour le nettoyage par exemple. On a besoin de valeur ajoutée. Beaucoup d’entreprises travaillent à ces véhicules de niches. On se dirige vers une belle tendance” estime Éric Maillard, président de lʼA.R.D. Inciter les grosses entreprises à créer des sites en Franche-Comté pour exporter à lʼEst, être présent en Inde et en Chine ou revitalisation

du Haut-Jura sont dʼautres objectifs. “On a beaucoup d’atouts. On est tourné vers l’extérieur. Même si ce n’est pas facile, on va développer l’attractivité de la Franche-Comté. C’est un tra- vail de fond” conclut le président. Mais la dynamique régionale semble pourtant porter ses fruits et se traduit notamment à tra- vers la montée en puissance du pôle de com- pétitivité microtechniques. Deux nouveaux pro- jets industriels portés par le pôle des microtechniques ont été sélectionnés par le Fonds Unique Interministériel (F.U.I.) : le pro- jet Valvelec dʼune part, porté par lʼentreprise bisontine Sophysa, qui vise à développer une valve électronique implantable dans le corps humain pour le traitement de lʼhydrocéphalie. Et le projet M.A.P.T. (mesure autonome de pres- sion et température) porté par lʼentreprise pon- tissalienne Schrader. Le but est de développer des solutions de mesure de pression et de tem- pérature sans fil et sans source locale dʼénergie au niveau du capteur.

Hôpital de Novillars :

le nouveau bâtiment livré en septembre

Lʼ hôpital psychiatrique de Novillars devrait prendre possession de ses nouveaux locaux au mois de septembre. Les tra- vaux de construction suivent leur cours. Les délais de réalisation sont respectés ainsi que lʼenveloppe de 14 millions dʼeuros qui a été accordée à ce projet. Dans le détail, le chan- tier correspond à la construction dʼun nouveau bâtiment qui accueillera des patients adultes adressés pour des courts séjours (une vingtai- ne de jours au total) quelle que soit leur patho- logie mentale. 84 lits et autant de chambres indi- viduelles qui répondront à toutes les normes de confort seront aménagés dans cette structure édifiée à lʼemplacement de lʼancien terrain de foot de lʼhôpital. Ce nouveau centre qui comptera aussi six chambres

dʼisolement sera partagé en quatre unités dʼadmission de 21 lits chacune. Ces unités qui sont au nombre de cinq actuellement (soit 103 lits) existent aujour- dʼhui mais elles sont éclatées dans différents bâti- ments qui datent de 1968, année de construction de lʼétablissement de soins. “Le nombre de lits reste le même” précise Olivier Volle, directeur du centre hospitalier. Le projet ne sʼaccompagne pas non plus de création de postes sur le site de Novillars qui emploie plus de 500 per- sonnes. Cependant, des tensions se font sentir depuis peu dans le pôle de psychiatrie de per- sonnes âgées, “où le personnel doit faire face à une charge de travail importante.” Comme tous les établissements de soin, celui de Novillars peine à recruter des collaborateurs sur un secteur frappé par la pénurie de main-dʼœuvre.

CHAMPIONNAT DE FRANCE

Le garagiste d’Auxon n’est toujours pas rassuré

DIVISION 2

la visibilité que j’ai actuellement au bord de la route, on va disparaître” prévient-il. En 2004, lorsquʼil a racheté le garage de Michel Garcia, le seul scénario sérieux sur lequel la D.D.E. travaillait était lʼélargissement de lʼactuelle R.D. 1. Actuellement, 9 000 véhicules passent chaque jour devant son garage. Si le scénario envisagé par les responsables des routes se confirme, 90 % de ce trafic disparaîtrait. Lʼenquête publique relative au tracé de cette future liaison sera “lancée en juin” selon les services du Conseil général du Doubs.

PALAIS DES SPORTS À BESANÇON

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ESBM - DIJON Bourgogne HB Samedi 12 Avril 2008 à 20 h 15

ESB-M reçoit BILLERE HB Gymnase des Montboucons Vendredi 25 Avril 2008 à 20 h 30

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