La Presse Bisontine 84 - Janvier 2008

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La Presse Bisontine n°84- Janvier 2008

L’actualité bouge, les dossiers évoluent.

Les syndicats ont déménagé à Planoise

I ls sont huit étudiants, quatre garçons et autant de filles, âgés de 16 à 18 ans, à avoir intégré en début d’année le pôle France de V.T.T. des Montbou- cons. Ce sont eux qui inaugurent cette structure de formation “faite pour les accompagner au plus haut niveau” explique Yvan Clolus, entraîneur national du pôle France. Ces athlètes, dont les meilleurs devraient briller sur les podiums interna- tionaux dans les prochaines années, ont été triés sur le volet. Ils sont les seuls à avoir été retenus sur les 25 dossiers de candidature qui avaient été déposés. “Notre choix s’est porté sur les vététistes qui avaient le meilleur potentiel sportif” ajoute-t-il. Il faut aussi que les prétendants à la forma- tion aient un livret scolaire honorable. Car tous sont scolarisés dans des établisse- ments de la capitale régionale : les lycées Jules Haag et Pierre-Adrien Pâris. Leur emploi du temps est aménagé pour qu’ils puissent suivre de front leurs études et leur passion pour cette discipline spor- tive exigeante. “Ils ont entre un et deux entraînements par jour poursuit Yvan Clo- lus. Cela représente un volume de 8 à tions syndicales bisontines ont intégré les nouveaux locaux aménagés par la ville à Planoise, rue Léonard de Vinci. “La Ville a toujours logé les syndicats de salariés, précise la mairie de Besançon. Principa- lement dans la rue Battant, mais aussi pla- ce Marulaz et rue Renan. Les conditions de logement, notamment rue Battant, deve- nant particulièrement difficiles face aux normes de sécurité, la Ville a entrepris en 2004 des recherches de locaux suscep- tibles de recevoir l’ensemble des syndicats.” Et cʼest dans les locaux anciennement occu- pés par lʼI.R.T.S. (Institut Régional du Tra- vail Social) qui a lui-même construit des bâtiments à lʼentrée de la Z.A.C. Lafayet- te, que la nouvelle maison des syndicats est désormais installée. Lʼidée, au départ, nʼavait pas fait lʼunanimité, certains syndi- H ébergés pour la plupart dʼentre eux dans le quartier Battant depuis des décennies, les principales déléga-

cats craignant dʼêtre coupés des réalités en quittant le centre-ville. Pourtant, la ville y a mis le prix : 1,250 million dʼeuros pour acquérir les locaux à lʼI.R.T.S. et 18 mois de travaux pour 930 000 euros supplé- mentaires. Dans cette maison, sont désormais logées les organisations suivantes : C.G.T., F.O., C.F.D.T., C.F.T.C., C.G.C.-C.F.E., Solidaires, F.S.U. et U.N.S.A. Chacun de ces syndi- cats dispose de locaux indépendants et jouit ainsi dʼune totale autonomie. Les sur- faces attribuées lʼont été en fonction des représentations aux élections prudʼho- males. Une grande salle de conférence est à disposition de tous pour réunions ou manifestations diverses. Malgré des dis- cussions parfois difficiles - elles ont duré 18 mois -, les organisations syndicales, elles ne sʼen plaindront certainement pas, ont désormais des conditions de travail satisfaisantes.

La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les squatteurs ont quitté le 6, Madeleine

Le pôle France V.T.T. accueille sa première promotion

I nstallé illégalement depuis avril dernier au 6, rue de la Madeleine, le collectif culturel Confluence 6 a déci- dé de quitter les lieux, som- mé par les injonctions de la mairie et une expulsion qui avait été décidée par la jus- tice et devait être exécutée après le 14 décembre. Les “artistes” du collectif antici- pent don c c e t t e me s u r e . “Après sept mois d’expérience intense, une page se ferme. En effet, face à l’expulsion immi- nente, nous avons fait le choix de partir, indique Jean-Charles Thomas, le porte-parole de Confluence 6. Nous souhaitons qu’un dialogue constructif s’élabore avec la ville, nous espé- rons qu’elle saura voir la chan- ce que constituent cette expé- rience et ce projet. Et quelle coopérera avec nous afin d'ouvrir une nouvelle page.” En même temps quʼils décidaient de quit- ter les lieux, les ex-squatteurs du 6, rue de la Madeleine ont envoyé à la mairie un projet

dʼanimation intitulé “Confluen- ce, une fabrique dʼimagination locale”. “La rédaction de ce pro- jet marque une étape importante de notre dialogue avec la ville de Besançon. Elle ne constitue en rien une finalité mais une base de coopération. Une façon de mieux faire entendre ce qui se joue dans l’occupation du 6, rue de la Madeleine, la néces- sité et l’urgence d’un lieu où commencer à se fédérer et se projeter” justifie le collectif. Ce projet, dit de “participation loca- le” sʼarticule autour de plusieurs thématiques : “une fabrique de connaissance”, un “espace de création” et “un espace dʼexpressions émergentes” À lire la quinzaine de pages dʼargumentaires, il nʼest pas sûr que la ville de Besançon sai- sisse précisément la volonté du collectif Confluence 6. Les actions quʼils souhaitent déve- lopper paraissent un tantinet brouillonnes. Du moins sur le papier.

14 heures par semaine. Il faut tenir le ryth- me et être organisé pour cela.” Les athlètes peuvent rester cinq à six ans dans le pôle France. L’an prochain, si l’ensemble de cette première promotion reste au complet, cela laissera la place à deux voire cinq nouveaux recrutements.

“Sachant que pour nous, l’objectif est d’avoir 10 sportifs en formation.” Ce pôle France V.T.T. est unique. La fédé- ration française de cyclisme veut s’appuyer sur cet outil pour que notre pays reste une référence en V.T.T. sur le circuit internatio- nal.

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