La Presse Bisontine 84 - Janvier 2008

La Presse Bisontine n°84 - Janvier 2008

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EN BREF

BESANÇON

Six salariés concernés Le siège social du groupe Eras déménage à Lyon

I.U.F.M. À partir du 1 er janvier 2008, lʼI.U.F.M. (institut univer- sitaire de formation des maîtres) intégrera lʼUniversité de Franche- Comté. Cet aboutissement est le résultat dʼune volon- té politique commune aux deux établissements de réussir lʼintégration de lʼI.U.F.M. à lʼU.F.C. pour garantir une formation des maîtres offrant un conti- nuum dʼétudes aux étu- diants et en améliorant la formation des enseignants. Anniversaire Le code du commerce a 200 ans. À cette occasion, jusquʼau18décembre, une exposition “200 ans de vie économique et de justice consulaire” est visible à la cour dʼappel deBesançon, salle du parlement, 1 rue Mégevand à Besançon. Musée Chronique dʼune restaura- tion, “La déploration sur le Christ mort” de Bronzino, cʼest la nouvelle exposition du musée des beaux-arts de Besançon à découvrir jusquʼau24mars prochain.

Spécialisée dans la conception, la maîtrise d’œuvre et la rénovation de bâtiments à vocation industrielle, la société Eras quitte définitivement la capitale régionale.

L e siège social d’Eras s’apprête à quitter Besançon pour être défini- tivement transféré à Lyon en jan- vier 2008. Ce départ intervient au moment où Yves Poivey, P.D.G. depuis 1991 du groupe présent sur l’ensemble du territoire national à travers dix bureaux d’études (et deux à l’étranger), cède 33 % de sa participation à Siparex Midcap pour une valeur de 2,5 millions d’euros. Les six salariés en place dans les locaux situés à l’angle du pont de Velotte et la rue de la 7 ème Armée Américaine se dou- taient d’une possible restructuration. Ils ont remarqué que depuis trois ans, Yves Poivey était “rarement à Besançon.” Le P.D.G. s’est installé à Lyon au moment où la filiale bisontine d’Eras, la société Altec (elle faisait de la sérigraphie), a déposé le bilan en 2004. Le responsable s’est alors concentré sur l’activité du grou- pe Eras spécialisé dans la conception et la maîtrise d’œuvre de bâtiments à voca- tion industrielle, ainsi que sur la réno- vation et la mise aux normes de struc- tures existantes. Aujourd’hui, il réalise “85 % de son activité” selon les Échos, avec des grands groupes comme E.D.F., Total ou Sanofi. Ce secteur est en pleine croissance si l’on se fie au chiffre d’affaires de l’enseigne lyonnaise qui fait un bond de 30 % entre 2006 et 2007. Toute la difficulté pour cette entreprise qui emploie 300 personnes, n’est pas de

décrocher des marchés, mais de trouver les techniciens pour les concrétiser. “La pénurie de main-d’œuvre est totale” remarque Florence Petit de la direction administrative et financière de Besan- çon. Elle fait partie des six salariés enco- re en poste au siège social d’Eras. Sur ce petit effectif, deux personnes ont accepté la proposition qui leur était fai- te d’être mutées à Lyon. Les autres, prin- cipalement des femmes qui ont leurs attaches dans la capitale régionale, se

résignent à être licenciés dès le mois de février. “Il reste à Besançon la comp- tabilité, les achats, et les ressources humaines. L’ensemble sera transféré le 1 er janvier 2008 à Lyon” précise Florence Petit. Dans l’opération, la ville de Besançon perd une taxe professionnelle équiva- lente à 17 000 euros. Alors que le Groupe Eras rayonne sur toute la Fran- ce à travers ses différents bureaux d’études, pour- quoi ne maintient-il pas une unité technique dans la capitale régionale pour concrétiser des contrats en Franche-Comté ? “Nous avons très peu de clients

“La pénurie de main- d’œuvre est totale.”

Les locaux du groupe Eras sont en passe d’être vendus.

d’étude qui travaille principalement aux côtés des collectivités, se partagent la moitié à peine de cette surface. Une tran- saction immobilière est en passe d’être finalisée entre Eras et J.D.B.E. intéres- sée pour racheter le bâtiment. T.C.

dans le Doubs et une fois encore nous tra- vaillons surtout avec des groupes comme Total.” La présence d’Eras n’est donc pas impérative. Et puis il y a ces 1 200 m 2 de locaux, trop vastes. Le siège social du groupe lyon- nais et l’entreprise J.D.B.E., un bureau

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