La Presse Bisontine 83 - Décembre 2007

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n°83 - Décembre 2007

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EN BREF

MONTFAUCON

Une réglementation rigoureuse Le préfet dit non au projet de pharmacie En l’état actuel de la législation, il est quasiment impossible de créer une nouvelle pharmacie. Le projet de Montfaucon tombe à l’eau dans l’immédiat.

Festival Le budget de lʼédition 2008 du festival Musiques de rues sʼélèvera à 1,083 million dʼeuros. À lire “50 chroniques dʼhistoire comtoise” par lʼhistorien bisontin Joseph Pinard. le tome I (vie quotidien- ne et événements) est sorti aux éditions Cêtre. Écoles Forum régional des grandes écoles scienti- fiques au lycée Victor Hugo samedi 24 novembre de 9 heures à 12 heures. Une mani- festation destinée aux étudiants des classes de Terminales scientifiques et technologiques et des classes préparatoires. Renseignements au 03 81 41 89 55. Crémation (bis) Lʼassemblée générale de lʼassociation crématiste de Besançon tient son assemblée générale dimanche 25 novembre à 10 heures, salle des fêtes de Saint-Hilaire (canton de Marchaux).

P ar arrêté, le préfet vient de dire non au projet de créa- tion d’une pharmacie à Montfaucon car les conditions légales et réglementairres n’étaient pas remplies. Il était prévu que l’officine s’implante dans le bas du village. Au moment de l’instruction du dos- sier, le syndicat de la profession ainsi que l’ordre des pharma- ciens consultés sur le sujet, s’étaient déjà positionnés contre le projet. Dès le départ, l’histoire avait donc peu de chance de connaître une issue favorable d’autant que le réglementation en la matière est très stricte. Aujourd’hui en France, chaque commune est rattachée à une pharmacie. Le village de Mont- faucon en l’occurence dépend de celle de Morre, au même titre que les communes de Fontain et La Vèze. Ce découpage géo- graphique a été arrêté en 1999 en fonction d’un certain nombre de paramètres dont celui du nombre d’habitants. “On consi- dère qu’il y a une pharmacie pour un bassin de population de 2 500 à 3 000 personnes” préci- sent les services de la direction

régionale des affaires sanitaires et sociales. En dehors de ce cadre figé, il est quasiment impossible de créer une nouvelle officine “où alors il faudrait que la popu- lation augmente suffisamment sur un secteur pour justifier un besoin de création.” Jean-Édouard Belot, le porteur du projet deMontfaucon, connait cette réglementation qui ne l’interdit pas de défendre son dossier, quitte à essuyer un refus. Au pire, ce n’est peut-être que partie remise. “Des choses sont en train de changer. J’ai travaillé par anticipation” dit-il. En effet, des voix s’élèvent contre la rigidité de cette cartographie et finalement de la profession qui donne l’impression de défendre son pré carré. Le rap- port Attali par exemple préco- nise la levée de ce monopole. Bruxelle pousse a son tour la France à mettre fin à ces condi- tions restrictives. Ce marché sous contrôle sera-t-il libérali- sé ? Probablement que non esti- ment les services de la D.R.A.S.S. Au lieu d’ouverture, le gourver- nement en place prendrait plu- tôt des mesures restrictives. “En

La pharmacie devait s’installer dans le bas du villlage de Montfaucon.

l’ensemble du territoire natio- nal sous certaines conditions. Si une pharmacie doit s’installer àMontfaucon, ce sera donc, sûre- ment, dans le cadre d’un trans- fert, mais de quelle officine ? Morre peut-être. T.C.

l’état actuel des choses, il fau- drait un bouleversement impor- tant de la législation pour abou- tir à une création. D’autant que Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, estime que le nombre de points de vente de médica- ments est trop important.Actuel-

lement, il n’est plus question de création mais de transfert ou de regroupement de pharmacies.” Pour l’instant, les transferts ne sont possibles qu’à l’intérieur d’une même commune.Mais des discussions sont engagées pour les rendre possibles sur

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