La Presse Bisontine 82 - Novembre 2007

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vré par la société qui l’em- ploie, il semble difficile de frauder. Par ailleurs, pour embaucher un salarié qui n’est pas un ressortissant européen, l’em- ployeur doit s’assurer que la personne n’est pas en situa- tion irrégulière sur le terri- toire. Un certain nombre d’élé- ments doivent être transmis au service des travailleurs étrangers de la préfecture, censé vérifier la situation du

demandeur d’emploi. Sans réponse des services de l’É- tat, la personne est présumée être en situation régulière. “Nous sommes un chantier contrôlé par l’État. On a des contrôleurs à sur place, dans les entreprises. Chaque socié- té a un agrément que nous lui délivrons” insistent les ser- vices de R.F.F. qui estiment avoir mis en place toutes les conditions pour éviter les tri- cheries.

Un sous-traitant aurait jus- tement été recalé car suite à un doute émis sur la main- d’œuvre qu’il employait. La ligne L.G.V. est trop visible, trop soucieuse de son image, pour y trouver des anomalies à la pelle. Si clandestins il y a, peut-être faudrait-il les chercher sur de plus petits chantiers aux alentours, plus discrets, à l’abri des regards et des contrôles. Mais là, c’est une autre histoire.

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