La Presse Bisontine 78 - Juin 2007

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n°78 - Juin 2007

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Des hectares à vendre La Haute-Saône

ÉCONOMIE Saint-Vit Question de flex’ Créée en 1995, l’entreprise Alliance possède un savoir-faire unique, de mou- lage par injection de poudre métallique. Aujourd’hui, avec 110 salariés, l’entre- prise doit faire face à plusieurs pro- blèmes d’embauche.

confirme son attractivité La communauté de communes du Pays Riolais est décomplexée. Elle profite de la présence d’axes de communication pour créer des zones d’activité où le foncier est attractif. Les entrepreneurs sont séduits. L a polémique autour du départ de la société Imasonic de Besançon pour la Haute-Saône a mis en évidence l’at- tractivité économique de ce territoire. Cette région a des atouts et les entrepreneurs ne s’y trompent pas. La R.N. 57, la future ligne de T.G.V., le prix des terrains et finalement la proxi- mité de la capitale régionale (qui est à cours de foncier) sont des arguments qui servent le dynamisme du Sud-Est de ce dépar- tement. La zone d’activité intercommunale de Voray-sur-l’Ognon, située en bordure de la route nationale, affiche complet. Elle s’étend sur 11 hectares et va accueillir au total 18 entreprises. Les dernières transactions sont en cours de finalisation. Depuis 1996 en effet, dix sociétés se sont implantées, qui seront bien- tôt rejointes par huit nouvelles enseignes.

L’ histoire commence en 1995. Plusieurs action- naires de la région se lancent un défi. Créer Allian- ce. Cette entreprise, spécia- lisée dans lemoulage par injec- tion de poudre métallique, reste quasiment la seule en France sur ce secteur. Alliance travaille aussi bien avec l’armement, la télépho- nie et l’horlogerie de luxe, le médical comme l’aéronau- tique. “Nous avons une forte valeur ajoutée explique son P.D.G., Jean-Claude Bihr. Environ 74 %. Nous achetons lesmatières premières, et toutes les opérations complexes sont faites ici. Mais cela est une prise de risque, car nous devons être réactifs et souples.” En effet, avec trois jours de stocks au maximum, et une visibilité à moyen terme, de deux à trois mois, Alliance se doit d’être flexible. Et c’est là que le bât blesse. “Aujourd’hui, nous sommes

confrontés à plusieurs pro- blèmes souligne Jean-Clau- de Bihr. D’abord il y a la Suis- se. Ce pays prend du monde, y compris des opérateurs. Là- bas, on leur propose des for- mations dans l’horlogerie.” Mais si la concurrence des Helvètes reste, malgré tout, de bonne guerre,Alliance doit faire face à une exigence de réactivité incompatible avec les

En 2006, face à la demande croissante, la com- munauté de communes du Pays Riolais a éten- du cette zone de 5,2 hectares. Ses principaux atouts sont : le prix de son terrain fixé à 7,60 euros le m 2 , et sa situation géographique. “ La micro- mécanique est l’activité qui domine à Voray - où sont installées les sociétés Sodam et D.C.M. Pré- cision -” indiquent les services de la commu- nauté de communes. À quelques kilomètres de là, la zone de Boulot rien à envier à sa voisine. Il n’y a pas d’accès direct à la R.N. 57 et pourtant les 6 hectares sont entièrement commercialisés. “Elle compte 16 entreprises pour la plupart artisanales.” Dans l’immédiat, la dernière carte Haute-Saô- ne en matière de développement économique est à Rioz. La zone d’activité de 20 hectares est presque totalement commercialisée. Elle doit être étendue de 12 à 15 hectares. Décidément, ce territoire voit grand. T.C.

“16 entreprises pour la plupart artisanales.”

Même certains opérateurs préfèrent partir en Suisse.

“Sur les 110 salariés, près de 50 % sont des intérimaires.”

chiffre d’affaires, du jour au lendemain, il faut adapter les commandes et le personnel.” Mais pour Jean-Claude Bihr, les règles du C.D.I., voire celles du C.D.D. sont beaucoup trop contraignantes pour être pra- tiquées dans une entreprise travaillant à flux très tendus. Il ajoute : “Je préférerais prendre le personnel en C.D.I. Parce que les gens en travail temporaire sont moins enclins à se donner pour la société. Et c’est très normal. L’intérim coûte également cher, et puis

ce ne sont pas les mêmes sta- tuts. Il est moins évident d’avoir une unité au sein de l’entreprise. C’est un peu ridi- cule. Avec des contrats plus souples, cela permettrait de s’adapter si, tout d’un coup, l’activité baisse. Mais uni- quement dans ce cas-là, par- ce que, lorsque tout va bien, on ne lâche pas des employés comme ça.” Un problème de société, finalement, que sou- ligne Jean-Claude Bihr.

contrats de travail exis- tant aujour- d’hui. “Sur les 110 salariés, près de 50 % sont des inté- rimaires.” Un choix obli- gatoire pour les dirigeants

d’Alliance. “Lorsqu’on

perd 10 à 15 % du

J.C.

Espace du dos : relaxation garantie

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Le confort a son adresse privilégiée, au cœur de l’espace commercial de Valentin. Le magasin Espace du Dos est le grand spécialiste des fauteuils, salons et literie de relaxation. D étendez-vous, laissez-vous aller à la relaxation absolue. À l’Espace du Dos, sur la zone de Valen- tin, vous entrez dans un magasin unique en Fran- ce, entièrement dédié au bien-être. L’Espace du os propose sur une surface de près de 400 m 2 , une gam- me complète de fauteuils, salons et literies de relaxation. La famille Poyer a créé l’Espace du Dos en 1993 à Besan- çon. Le magasin, installé depuis 1996 au cœur de l’espa-

Toute l’équipe de l’Espace du Dos, au service de votre bien-être depuis près de quinze ans.

rustiques ou contemporaines, ils sont manuels ou dispo- sent de réglages, électriques, autant de modularités qui s’adaptent aux besoins de chaque client. “Nos produits s’adressent aussi bien aux personnes qui ont des problèmes de dos qu’à celles qui souhaitent simplement du confort” poursuit la responsable. Et ce, dans des gammes de prix les plus larges. De 400 euros pour le fauteuil le plus simple à 8 000 euros pour une literie complète répondant aux dernières évolutions technologiques. L’Espace du Dos travaille avec les meilleures marques : Tempur pour la literie et les oreillers, Fjords pour les salons et les fauteuils contemporains, Technilat, etc. L’Es- pace du Dos, c’est aussi une partie boutique qui propose des accessoires dédiés au confort : oreillers, cale-dos, cale- tête, mais aussi des bijoux anti-douleur comme ces col- liers d’ambre (contre les douleurs dentaires du bébé), ou ces bracelets en cuivre pour soulager l’arthrose et les dou- leurs articulaires. Autant d’idées cadeaux pour les pro- chaines échéances festives : fête des mères, fête des pères… Pour montrer toute l’étendue de son savoir-faire enmatiè- re de confort, l’Espace du Dos est présent cette année encore à la Foire Comtoise de Besançon. Une invitation à la détente…

ce commercial de Valen- tin, a conquis un public de plus en plus large au fil des années. “Au départ, seules les per- sonnes âgées se sentaient

“L’Espace du Dos travaille avec les meilleures marques.”

concernées par les fauteuils de relaxation. Mais les gammes de produits que l’on vend se sont énormément enrichies, nous vendons des fauteuils et des salons au style contem- porain et tout cela plaît beaucoup aux plus jeunes. Paral- lèlement, nos produits sont devenus beaucoup plus tech- niques. Désormais, nous nous adressons vraiment à une large clientèle” se félicite Catherine Poyer. Les fauteuils de relaxation se déclinent sous des formes

Espace Valentin Centre 25048 Besançon CEDEX Tél. : 03 81 53 42 12 www.espacedudos.com

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