La Presse Bisontine 75 - Mars 2007

ÉCONOMIE

Presse Bisontine n°75 - Mars 2007

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Le Doubs, le Jura, la Haute- Saône, et certaines parties de la Côte d’Or, du Territoire-de- Belfort et de la Saône-et-Loire. Et nous sommes, bien sûr, tou- chés dans le bon sens en ce qui concerne notre part d’activité liée au bâtiment. Ce qui nous a permis d’augmenter les effec- tifs d’une soixantaine de per- sonnes en 5 ans. Donc nous sommes confiants. Mais il faut rester modeste. Nous évoluons dans un secteur compliqué, por- té par des phénomènes amonts/avals et une économie mondiale et locale en perpétuelle évolution. Propos recueillis par J.C. Zoom Burdin Bossert, en repères Un peu d’histoire : 1819 : création de la maison Burdin 1828 : association avec la famille Bossert 1928 : ouverture de la succursale de Gray 1958 : ouverture de la succursale de Pontarlier 1971 : ouverture des succursales dans la Zone Industrielle de Trépillot 1981 : reprise de Cantenot à Dole 1993 : prise de participation du groupe Descours et Cabaud 2003 : reprise de Franche Comté Protec à Besançon et de Bassot à Beaune 2005 : reprise de Thermiconfort à Lons-le-Saunier

MATÉRIAUX Rachats d’entreprises

Quand Burdin Bossert va, tout va

Filiale du groupe lyonnais Descours et Cabaud, Burdin Bossert a peu à peu étendu son savoir-faire sur le monde des négociants. Œuvrant sous la bannière de Prolians, les 8 établissements Bossert proposent aux professionnels, artisans, P.M.E., comme indus- tries, un catalogue de produits qui n’a cessé de se diversifier. Revue de l’état du marché et des politiques d’acquisition de la filiale avec son directeur, Jean-Michel Chantepy.

L a Presse Bisontine : Bassot et Franche Comté Protec en 2003, Thermiconfort en 2005, les rachats et les transformations au sein de Burdin Bossert semblent devenus monnaie courante. Quelle est exactement la

politique de dévelop- pement de votre entre- prise ? Jean-Michel Chante- py : Depuis notre reprise par Des- cours et Cabaud, nous avons fait beaucoup de choses. D’abord essayer de marier toutes ces diffé- rentes entreprises, mais surtout nous avons appliqué tous les métiers du groupe dans cha-

Le directeur, Jean- Michel Chantepy, arrivé il y a déjà 5 ans au sein de la filiale Burdin- Bossert.

Fiche d’identité : 195 salariés 8 établissements, répartis sur 6 départements Plus de 42 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel

est vrai qu’à moyen terme, on ne s’arrêtera pas forcement là. L.P.B. : Burdin Bossert a une position d’intermédiaire et de relai stockiste sur le marché : les producteurs de matières premières d’une part, les métiers de la construction d’autre part. Quelle est votre vision de cette gran- de chaîne ? J.-M.C. : Certaines matières pre- mières, comme le métal, ont tou- jours été des produits à fortes fluctuations. Aujourd’hui, ces cycles de variations deviennent de plus en plus courts, et dépen-

dent de phénomènes mondiaux. Nous ne pouvons donc antici- per ceux-ci que 2 à 6 mois à l’avance, et en tenir ainsi nos clients informés. Car ces hausses se répercutent forcément sur les prix. L.P.B. : Avec, en prime, le marché du bâtiment qui explose, Besançon qui construit de plus en plus, comme le reste de votre zone d’intervention, les affaires s’annoncent excellentes pour Burdin-Bossert, non ? J.-M.C. : Il est vrai que nous cou- vrons plusieurs départements.

cun de nos établissements : pro- duits B.T.P., fournitures indus- trielles, équipement de protection individuelle, chauffage, sani- taire, motoculture… En fin de compte, la politique de Bossert reste la multispécialité des pro- duits et lamultiplicité et la proxi- mité des clients. Nous privilé- gions toujours l’assistance et le conseil aux professionnels, même dans nos magasins. L.P.B. : Et pour le futur ? J.-M.C. : Dans l’immédiat, nous avons tout ce qu’il faut. Mais il

Burdin Bossert, ce sont 8 établissements, répartis sur 6 départements.