La Presse Bisontine 75 - Mars 2007

Presse Bisontine n°75 - Mars 2007

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Éric Idatte, mécanicien

opérateur de bord rappelle la conduite à tenir lors des opérations de treuillage.

Dépose du reste de l’équipe de secours.

L’hélicoptère effectue des rotations pendant que les secours s’affairent au sol.

Dans sa version sanitaire, l’hélicoptère accueille à bord cinq personnes dont deux sauveteurs et la victime.

La victime est préparée avant le treuillage.

(G.S.M.P.) et un de ses équi- piers. Ils seront déposés à l’en- droit précis où se trouve la victime, grâce aux rensei- gnements fournis au pilote par le mécanicien qui analy- se la situation au sol. “Cha- cun à l’œil sur ce que fait l’autre” explique Éric Idatte. Il ajoute : “La précision s’ob- tient en donnant des indica- tions et des souhaits au pilo- te qui tient le stationnaire et qui ne voit pas ce qui se pas- se en dessous.” Hervé Labous complète : “Notre souci est d’assurer une sécurité per- manente en vol.” Qu’il s’agis- se d’une mission opération- nelle ou d’un entraînement (les exercices sont fréquents et obligatoires) comme c’est le cas ce jour-là aux Rousses, le respect des règles est le

même. L’hélicoptère a décollé de La Vèze le matin à 9 h 30. Les deux hommes savaient qu’ils devaient partir dans le Jura pour un exercice de treuilla- ge. Mais comme pour une intervention réelle, ils ne savaient pas où exactement, ni pour quelles raisons. C’est le service de régulation du S.A.M.U. qui déclenche l’intervention de l’hélicoptè- re. “Quand on part en mis- sion, on ne perd pas de temps à discuter sur la base. On décolle et c’est une fois en vol que nous affinons les para- mètres avec les services de secours. Nous obtenons tous les renseignements nécessaires par radio” explique le com- mandant. Il faut une demi-heure en

moyenne à cette machine qui vole de jour comme de nuit, sous réserve que les condi- tions météo le permettent, pour rejoindre le point le plus éloigné de Franche-Comté. En 2005, l’hélicoptère a effec- tué 422 secours, et 376 en 2006. Le Haut-Doubs, et tou- te la bande frontalière en géné- ral, fait partie des zones où il intervient le plus souvent. Pour réussir, ces hommes doi- vent avoir une connaissance parfaite du terrain et de l’es- pace aérien. Contrairement à un avion qui suit un cap pour se rendre d’un aéroport à un autre, l’équipage pose l’hélicoptère de la sécurité civile à un carrefour, au coin d’un bois, là où on a besoin de Dragon 25. T.C.

inée, l’équipage rentre à La Vèze.

L’équipage dresse le bilan de l’opération à la base. De gardes, les deux hommes peuvent repartir à tout moment.

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