La Presse Bisontine 75 - Mars 2007

Presse Bisontine n°75 - Mars 2007 SPECIAL HABITAT 24 LES BONS PLANS POUR FAIRE DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE Il n’y a pas de petites économies surtout lorsqu’il s’agit de consommation d’énergie. Entre l’électricité, l’eau, le mode

ÉCONOMIE 10 à 15 m 3 La citerne est de bon goût De plus en plus de particuliers se lancent dans l’aménagement d’une citerne dans leur jardin pour récupérer les eaux de pluies. Le Haut-Doubs n’échappe pas au phénomène. crédit d’impôt. Dans ces pages, La Presse Bisontine, vous donne quelques conseils à tenir pour payer moins en consommant moins d’énergie chez soi. La chasse au gaspi est ouverte ! de chaufffage, la facture énergétique d’une maison finit par être salée. Mais grâce à des gestes simples quotidiens et à de nouveaux équipements ont peu réduire considérablement les coûts dans chacun de ces domaines. Certains d’entre nous vont plus loin dans cette démarche. Pour eux, économie d’énergie rime avec énergies renouvelables et protection de l’environnement. Ceux-là sont encouragés dans leurs projets par des mesures fiscales sous formes de crédit d’impôt. Depuis peu, après les installations solaires, les isolants, et autres chauffages bois, les cuves de récupération des eaux de pluie entrent dans le cercle des équipements pouvant bénéficier d’un

L’ eau de pluie. Après tout, pour- quoi se priver de cette ressource qui peut servir au minimum au nettoyage de la voiture ou à l’ar- rosage du jardin, et au maximum a l’alimentation générale de la mai- son. En plus, l’eau qui tombe du ciel est gratuite, contrairement à celle qui s’écoule dans le réseau. Certains particuliers ont déjà sauté le pas. C’est le cas de Philippe, un habitant du Grand Besançon qui a investi près de 6 000 euros dans une cuve importante d’une capacité de 20 m 3 . L’équipement vient juste d’être connecté à la maison. Bientôt “toutes les installations domestiques com- me le lave-linge, la chasse d’eau, ou

l’arrosage du jardin fonctionneront à partir de cette citerne alimentée directement par l’eau de pluie qui s’écoule du toit. Je n’ai rien inventé. Je ne fais que reproduire une tech-

nique que possédaient déjà nos ancêtres” dit- il. Nos aïeux savaient sans doute tirer davan- tage partis de cette res- source. Néanmoins dans la région, de plus en plus de particuliers au cœur vert semblent vouloir sauter le pas. L’association Franche- Comté nature Envi-

“5 000 euros pour une installation très perfec- tionnée.”

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