La Presse Bisontine 75 - Mars 2007

LE GRAND BESANÇON

Presse Bisontine n°75 - Mars 2007

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UNIVERSITÉ Projet d’établissement 2007 Claude Condé : “Ouverture et partenariat” En septembre 2007, le nouveau projet d’établissement, ce contrat liant l’Université et l’État, sera appliqué. Il fixe, pour 4 ans, le budget et les grandes réalisations à venir. Explications sur le futur avec Claude Condé, président de l’Université de Franche-Comté.

CHALEZEULE Zone commerciale L’Agglo va désigner

l’aménageur En parallèle du chantier routier qui vise à améliorer les conditions de circulation à l’Est de Besançon, la C.A.G.B. avance sur l’aménagement de la future zone commerciale. L a communauté d’agglomération du Grand Besançon s’apprête à lancer une consultation pour dési- gner le futur aménageur de la zone commerciale des Marnières située à l’entrée Est de Besançon. “Il sera char- gé d’aménager les terrains voire de construire les bâtiments des futurs magasins” précisent les services de la C.A.G.B. Cette zone s’étend sur une trentaine d’hectares dont 16 sont la propriété de Carrefour. “On ne connaît pas encore les enseignes qui viendront s’implan- ter là. Par contre, il est certain que cet espace sera le troisième pôle commer- cial de Besançon. Il y aura certes de grandes enseignes, mais qui seront com- plémentaires à celles des zones de Châ- teaufarine et Valentin” indique Carre- four. La C.A.G.B. est aussi discrète sur les investisseurs qui lorgnent sur ce sec- teur à cheval sur Chalezeule, Thise et Besançon. Il faudra attendre au mini- mumque soit désigné l’aménageur pour en savoir davantage. En revanche, le dialogue est noué entre l’Agglo et Immo- bilière Carrefour pour décider des contours à donner à cette zone. Face aux Marnières, de l’autre côté de la R.N. 83 dont les travaux avancent bon train, la zone des Andiers attend à son tour d’être modelée. Elle s’étire sur une vingtaine d’hectares. Contrai- rement à sa voisine, elle sera dédiée à l’artisanat et à l’industrie. C’est éga- lement là que le service départemen- tal d’incendie et de secours (S.D.I.S.) envisage de construire une caserne. Avec l’émergence de ces deux zones, le maire de Chalezeule Raymond Reylé souhaite que “le giratoire à hauteur de Port Arthur soit réalisé afin de facili- ter la liaison entre les deux zones. Je crois que le principe est acquis.”

été parfois mal chiffrés. Mais il y a également eu des restrictions bud- gétaires de l’État. Résultat, l’Uni- versité n’a touché que 50 % du bud- get voté. Certaines choses n’ont donc pas pu être réalisées. Mais avec l’appui de la Région et de la Ville, une Maison des sciences de l’homme devrait voir le jour. Et peut-être la bibliothèque…Ce pro- jet en commun est très intéressant. Sur ce terrain-là, je serai cynique. De la ville ou de l’État, ce sera le premier qui paye.

La Presse Bisontine : Depuis le 16 janvier, le projet d’éta- blissement a été transmis au ministère. Quels sont donc les grands “chantiers” de l’Université ? Claude Condé : Les maîtres mots seront “ouver- ture” et “partenariat”. Du point de vue de la for- mation, on ne peut plus ne pas se soucier de l’avenir des étudiants. Le marché de l’emploi n’est plus aussi souple. D’où le besoin d’une bon- ne entente avec le monde économique. Il faut aller, par exemple, vers les diplômes profes- sionnalisants. Avec un effort d’imagination, on peut trouver, pour la troisième année, une licen- ce professionnelle ayant du sens pour chaque cursus. Il va de soi que l’on doit également main- tenir les formations académiques, l’Université ne va pas devenir un grand I.U.T. L.P.B. : Et les autres projets ? C.C. : L’accent devrait être également mis sur le développement de la validation des acquis de l’expérience ou la création d’un Centre de For- mation des Apprentis. L’Université doit pou- voir devenir un chemin vers l’emploi. Il y a éga- lement une réflexion à laquelle j’ai été sensible. 24 % des étudiants s’évaporent après la pre- mière année et le taux de réussite n’est que de 47 %. Il faut donc jouer sur ce premier contact avec l’Université, en la transformant en une sorte de classe préparatoire. On pourra envi- sager du tutorat, une orientation… L’étudiant aurait alors 6 mois, un an, pour faire le tour des formations. L.P.B. : Vous parliez de partenariats. Quelles actions concrètes se cachent derrière ce terme ? C.C. : Je parle des autres établissements d’en- seignement supérieur. Il y a des mots qui m’aga- cent lorsque l’on parle de l’Université : “com- pétition”, “compétitivité”. Avec ces termes, personne ne gagne rien. Je préfère la synergie, la coopération. Avec l’U.T.B.M. de Belfort, par exemple, nous étudions des formations, des diplômes en commun, avec des équivalences de modules. D’autre part, un Pôle de Recherche de l’Enseignement Supérieur doit être consti- tué avec l’Université de Dijon. Cela permettra une alliance stratégique, de s’épauler, de favo- riser les échanges d’étudiants, de mutualiser et de soutenir les formations fragiles. L.P.B. : Dans les grands chantiers, il y a également les projets de bâtiments… C.C. : Cette année, nous allons terminer la secon- de tranche de la faculté de médecine, à Châ- teaufarine. Mais en ce qui concerne le projet de création de la bibliothèque de lettres…En fait, dans le der- nier projet d’établissement, les projets avaient

L.P.B. : Quelle est finalement l’image de l’Université de Franche-Comté aujourd’hui ? C.C. : Celle de la faculté de lettres est épouvan- table. C’est une espèce de tradition de voir en elle la fac’ rouge de mai 1968. Mais les étudiants changent. Et pour l’Université dans son ensemble, je dirais que l’image est celle d’une Université pluridisciplinaire normale. Il est vrai que, chaque année, plus d’étudiants en sortent qu’ils n’en entrent. Mais nous sommes toujours tributaires de l’attractivité, bien connue, des grandes agglo- mérations comme Paris, Lyon, Strasbourg. Propos recueillis par J.C.

“Terminer la seconde tranche de la faculté de médecine.”

Claude Condé, président de l’Université de Franche- Comté, espère, pour son éta- blissement, “une capacité à se transformer, sans oublier pour autant ses missions fondamen- tales.”

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