La Presse Bisontine 74 - Février 2007

BESANÇON

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URBANISME Mouillère La ville préempte le secteur entre les rues de la Mouillère et des Chalets La ville a préempté l’ensemble des

bâtiments situés entre ces deux rues. Elle souhaite réaménager le secteur mais aucun projet n’est pour le moment arrêté.

E ntre la rue de la Mouillère et celle des Chalets, l’espace est resté comme un peu à l’écart de l’agitation du reste de la ville. Des garages, quelques maisons vétustes et grises se cachent au fond d’une longue allée, entourée d’im- meubles plus récents. La ville a décidé de préempter l’en- semble de l’îlot situé entre les rues

Lorsqu’une parcelle ou un appar- tement se retrouvera en vente, la ville se trouvera ainsi prioritaire pour l’acquisition de celui-ci par rap- port aux autres acheteurs poten- tiels. Une décision qui a étonné l’op- position municipale, même si elle aussi reconnaît des aménagements à faire. “Il y a des choses à faire, il y a un grand parking qui ne res- semble à rien et s’apparente à une forêt vierge. On pourrait certaine- ment rentabiliser le lieu. Mais pour cela, on n’avait pas besoin de pré- empter pour le faire” , affirme Jean Rosselot, le chef de l’oppositionmuni- cipale. La ville veut à long terme réaménager le quartier, qui est situé derrière le Casino.

de la Mouillère, de la rue des Chalets, Beau- regard et Fontaine- Argent.Avec pour objec- tif de requalifier et transformer le quar- tier. “Nous n’avons pas encore de projet précis d’aménagement. Mais nous sommes en train de réfléchir” , affirmait Michel Loyat lors du dernier conseil muni- cipal.

“Un grand parking qui ne ressemble à rien.”

HORODATEURS 130 nouveaux appareils Hors-service, les horodateurs avalent les cartes La ville de Besançon renouvelle actuellement l’ensemble de son parc d’horodateurs. Mais attention à ne pas utiliser les machines avec une carte bancaire avant qu’elles ne soient mises en service.

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A ttention à ne pas utiliser par mégarde un des horodateurs nouvelle génération - qui fonctionnent avec des cartes à puce et des cartes bancaires - en cours d’installa- tion actuellement dans les rues bisontines, avant qu’il n’ait été mis en service. La mésaventure est déjà arrivée à plusieurs Bisontins. “Lorsque j’ai mis ma carte ban- caire, elle a aussitôt disparu dans l’appareil. Il a fallu appeler la mairie. Quand la société exploitante des parkings est arrivée pour ouvrir l’appareil, il y avait déjà deux autres cartes bancaires bloquées dans l’horodateur” , racon- te Agnès. Pour les services de voirie, le problème est ponctuel. “Pendant la phase d’installationdes appareils, lorsqu’ils ne sont pas encoremis en fonctionnement, on ne peut effectivement plus retirer sa carte lorsqu’on l’insère. Cela ne dure que 48 heures tout au plus, le temps que tout

soit en place” , explique Pascal Gudefin, le directeur du service voirie à la mairie. “Nor- malement, des affiches signalent que les appa- reils sont hors service mais il arrive qu’elles soient arrachées.” Pour le constructeur, Parkéon, il n’y a cepen- dant eu “aucune réclamation d’usager” sur des appareils en service. Testés depuis lemois d’août dans les rues de Besançon, les horo- dateurs nouvelle génération fournis par Par- kéon, l’entreprise numéro unmondial du sec- teur implantée àBesançon, doivent désormais remplacer l’ensemble du parc d’ici au 15mars prochain. 130 nouvelles machines doivent ainsi être installées. Elles cohabiteront avec les anciennes pendant une période de tran- sition de deuxmois, “le temps que les gens uti- lisant des cartes magnétiques - qui ne fonc- tionneront plus avec les nouveaux appareils - les changent” , explique la mairie.

Archéologie

Besançon se dote d’un service d’archéologie

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A près l’exposition sur Vesontio, Besançon se passionne par l’archéolo- gie. La ville vient de se doter d’un service interne d’archéologie. “Une ques- tion d’opportunité” , affir- me Michel Roignot, adjoint à la culture. “On avait besoin d’avoir notre propre ressource interne pour pou-

fois que la présence de ves- tiges est soupçonnée. Autant dire, presque à chaque fois que l’on creu- se le sol au sein de la Boucle. Plusieurs villes, riches au point de vue archéologique comme Chartres ou Saint-Denis, possèdent déjà leur propre service municipal.

voir évaluer les délais mais aussi l’opportunité de réa- liser des fouilles. Avant, on dépendait de l’expertise de l’État” , reprend l’adjoint. À Besançon, comme ailleurs, c’est l’I.N.R.A.P., l’institut national de recherches archéologiques préventives, qui réalise les fouilles préventives chaque

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