La Presse Bisontine 73 - Janvier 2007

BESANÇON

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EN BREF

BESANÇON

Neige

Déneigement : la ville révise ses plans pour l’hiver Après un hiver 2005-2006 difficile, la municipalité de Besançon a revu en profondeur son plan de déneigement des routes. 300 000 euros supplémentaires ont été investis.

U.F.C.V. Le guide des vacances adaptées hiver 2006- 2007 publié par l’U.F.C.V. à destina- tion du public défi- cient intellectuel est sorti. Disponible au 03 81 52 56 60. Exposition Expo peinture des œuvres de Mescouli jusqu’au 31 décembre à la galerie Vuilleme- not au 11, avenue Foch à Besançon (sous la gare Viotte). 14 janvier au centre diocésain rue Mége- vand, le Noël de Pro- vence. 300 santons et automates. Ski Stages de ski adultes proposés par l’A.S.P.T.T. de Besan- çon à Zermatt du 28 janvier au 3 février et à Serre- Chevalier du 18 au Santons À voir jusqu’au

V ivement critiquée l’hiver précédant lors des fortes chutes de neige qui avaient paralysé la ville pendant plu- sieurs heures débutmars, la vil- le a cette fois-ci pris les devants. Organisationdes équipes, temps d’intervention, parcours à dénei- ger… : l’ensemble du plan de déneigement de Besançon a été revu en profondeur avant la sai- son hivernale. Pour une ardoise totale de 300 000 euros. “C’est un engagement très fort pour opti- miser encore nos temps d’inter- vention” , affirme Jean-Claude Roy, adjoint en charge de la voi- rie à Besançon. Les circuits empruntés par les chasse-neige ont notamment été raccourcis pour assurer undénei- gement plus rapide des grands axes. 150 kilomètres de voirie - sur 450 km au total - devraient ainsi être déblayés, en l’espace d’une heure et demi. “On en fait moins, mais on réduit aussi les risques de blocage. Les circuits n’avaient pas été revus depuis des années et s’étaient progressi- vement allongés par des “petits détours”, où onpouvait rester blo- qué avec les engins de déneige- ment” , reconnaît-on à la mairie.

En cas de risques de chutes de neige nocturnes, les services de déneigement de la ville devraient également être activés plus tôt qu’auparavant, dès 4 heures du matinencasd’alertemétéo. “L’ob- jectif, c’est que tout soit terminé avant 7 h 30 car on sait que la circulation complique le dénei- gement” , poursuit Pascal Gude- fin, directeur des services voirie. Le nouveauplande déneigement prévoit aussi de généraliser l’usa- ge de la saumure à la place du sel - qui a l’avantage de coller davantage à la chaussée et de résister jusqu’à - 8 °C - et d’aug- menter lesmoyens, notamment le nombre d’engins équipés de lames, qui passent de 9 à 12 véhi- cules - un investissement de 150 000 euros. “Le maximum. Au-delà, ce serait déraisonnable car ceux-ci ne permettent pas de passer dans les plus petites rues” , reprend Pascal Gudefin. Pour lasaisonprochaine, lamuni- cipalité teste aussi cette année unnouveauservice.Unsite Inter- net qui devrait informer les usa- gers en temps réel des conditions de circulationet de l’état dudénei- gement. S.D.

COMMERCE Humour Y a un cheni sur ton T-shirt Des T-shirts arborant des expressions comtoises rigolotes. Lancée par deux Bisontins il y a quelques semaines, la formule cartonne en cette fin d’année.

“B EUGNER” v.tr. Frapper, heur- ter. “En sortant du garage, elle a beugné la voiture…” , peut-on lire sur le T-shirt noir. C’est la der- nière mode bisontine : por- ter son T-shirt estampillé comtois, barré d’une expres- sion courante du “parler com- tois” accompagné de sa tra- duction. À l’origine de l’idée, deux Bisontins, le photographe Denis Maraux et Jean-Paul Marquiset, ancien commer- çant, qui voulaient gentiment tourner en dérision l’image de la région. Les T-shirts ven- dus dans les boutiques tou- ristiques sont trop fades, trou- vent-ils. “Dans beaucoup de pays, on ose détourner l’ima- ge, se moquer des clichés de la région. Les Suisses ou les Irlandais savent très bien le

faire et cela fonctionne. En Franche-Comté, on se plaint du déficit d’image. Osons rire de nous-mêmes, de notre cli- mat, de notre accent…” , affir- me Denis Maraux. Les deux compères ont donc sélectionné cinq mots com- tois.

m’en parlait. On s’est dit alors que le meilleur endroit pour commercialiser ce T-shirt était les librairies” , reprend Denis Maraux. Depuis, en vente à la librairie Cart, à Besançon, les T-shirts comtois carton- nent. “Désormais, il s’en vend une trentaine par jour et cela ne fait que s’amplifier” , s’éton- ne encore Denis Maraux, qui avoue avoir été pris de court par le succès des T-shirts. En prévision des fêtes de fin d’années, 500 nouveaux T- shirts ont été commandés. Devant l’engouement, les deux créateurs doivent bien- tôt ouvrir leur site Internet, www.beuillot.com, pour vendre en ligne les T-shirts. Et ils envisagent déjà d’étendre la gamme en ajou- tant de nouvelles expressions comtoises, déclinées aussi sur des mugs … Le filon est inépuisable.

24 mars. Rens.: 03 81 47 20 20.

“Il s’en vend une trentaine par jour.”

Au départ pour- tant, personne n’y croyait. Démarchés, les sites touristiques de la région et leurs boutiques

de souvenirs pour les tou- ristes ont opposé un refus poli au T-shirt. Trop décalé. C’est au salon littéraire des Mots Doubs, en septembre, que tout démarre. Invité à dédicacer ses livres de pho- tos, Denis Maraux porte un de ses T-shirts comtois. Effet immédiat. “L’accueil du public a été génial. Tout le monde

L’idée est simple, encore fallait-il y penser.

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