La Presse Bisontine 72 - Décembre 2006

BESANÇON

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Port fluvial F.R.A.C : Mundial

CITOYENNETÉ Jusqu’au 30 décembre Près de 66 000 électeurs à Besançon La Ville de Besançon a engagé une campagne de communication innovante pour inciter les citoyens à vérifier s’ils sont bien inscrits sur les listes électorales et dans le cas contraire à y remédier.

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carrelage déménage “On veut quelque chose qui marque.” Pour son futur Fonds régional d’art contemporain, qui sera situé sur l’ancien port fluvial, la Région confirme ses ambitions. Même si elle se défend de vouloir “absolument un architecte de renommée internationale.” Le concours d’architecture devrait être lancé dès le début de l’année prochaine. “On veut garder le bâtiment en brique rouge, symbole d’une activité économique passée mais avec une président au Conseil régional. Coût total du projet : 5 à 6 millions d’euros. Le dossier F.R.A.C avance donc. Mundial carrelage, implantée sur le site de l’ancien port fluvial a d’ailleurs été prié de déménager. L’entrepris e doit s’installer avant la fin de l’année dans la zone artisanale de Serre-les-Sapins. configuration architecturale d’aujourd’hui” , explique Loïc Niepceron, vice-

U n changement d’adresse suffit pour être rayé des listes électorales. La Vil- le de Besançon a donc engagé une série de campagnes de com- munication pour inviter tous les citoyens qui résident dans la capitale régionale à vérifier s’ils sont bien inscrits sur les listes. Sinon, ils sont conviés à le faire d’ici le 30 décembre. Il n’y aura pas de session de

mettre à chacun de faire le point sur sa situation électo- rale. D’un simple clic sur le site Internet de la Ville, on peut tout d’abord vérifier si l’on figure sur les listes élec- torales. Dans le cas contraire, il est possible d’imprimer un formulaire à remplir avant de le retourner par courrier au service compétent afin de régu- lariser sa situation. C’est gra- tuit ! “Notre objectif était de mettre en place une procédure simplifiée. C’est innovant” indique Yves-Michel Dahoui, président de la commission électorale. Au 1 er mars 2006, 65 579 élec- teurs étaient inscrits sur les listes électorales bisontines. Ce chiffre va fluctuer jusqu’à la clôture des inscriptions. Cela ne signifie pas que les citoyens rempliront tous leur devoir civique en allant voter. Lors de la dernière présidentielle à Besançon, le taux d’abstention a fluctué entre 28 % et 30 % en fonction des bureaux de vote.

BANQUE ALIMENTAIRE Collecte les 24 et 25 novembre “On ne meurt plus de faim mais on souffre de malnutrition en France” La Banque alimentaire de Besançon organise le 24 et 25 novembre sa collecte annuelle dans les supermarchés de la région. Une collecte indispensable pour les associations caritatives locales, explique Arnaud Hincelin, le directeur de la Banque alimentaire.

rattrapage. Au-delà de cette date, inuti- le d’espérer donner sa voix à un candi- dat dans le cadre de la prochaine élection présiden- tielle. Regrettable. “Ne pas voter peut provoquer des

“Mettre en place une procédure simplifiée.”

déceptions graves” peut-on lire sur des serviettes distribuées à tous les étudiants par la col- lectivité dans les restaurants universitaires. Le slogan donne la tonalité de la démarche de la municipali- té qui a mis en place un cer- tain nombre d’outils pour per-

L a Presse Bisontine :La Banque alimentaire organise tradi- tionnelle sa collecte. Quels sont vos besoins ? Arnaud Hincelin : En France, on ne meurt plus de faim, mais on a à faire face à la malnutrition. On a besoin d’huile, de café, de confiture par exemple, car nous ne pou- vons avoir de ces produits que grâce à la collecte. Nous en manquons, on ne distri- bue plus de café aux bénéfi- ciaires depuis le mois d’août par exemple. Le réflexe, c’est souvent d’acheter des pâtes, mais nous en avons déjà trop. On a passé le cap de la quan- tité, on essaye d’avoir de tout. Nous demandons aussi aux gens de privilégier de conser- ve, de légumes, de poissons, de fruits au sirop. L.P.B. : Vous faites attention à la diététique ?

A.H. : Cela fait partie de notre rôle. On sait que les popula- tions que nous aidons ont des carences alimentaires et sont souvent touchées par les pro- blèmes d’obésité. Or on sait qu’actuellement, les colis que nous donnons ne sont pas équilibrés. Pour le moment, on donne trop de sucres, de produits préparés. On a un manque de fruits, de légumes, de viandes et de poissons. On essaye de rééquilibrer, en éduquant les familles aidées et leur expliquer comment cuisiner pour pas cher mais aussi en trouvant de nou- velles sources d’approvi- sionnement. Nous n’achetons rien, tout provient de ce que nous recevons des particu- liers et des entreprises. Chaque jour, on reçoit près d’une tonne de fruits et légumes des supermarchés bisontins.

L.P.B. : Combien de personnes sont aidées ? A.H. : 43 associations redis- tribuent dans le Doubs les produits que nous collectons. Au total, ce sont près de 15 000 personnes qui ont été aidées tout au long de l’an- née. Nous voyons une forte évolution du type de popu- lation que nous aidons, c’est ce qui est inquiétant. Au

niveau national, près de 10 % des personnes sont des travailleurs pauvres, dont le salaire ne suffit pas à assurer les fins de mois, 16 % sont des retraités. Ce ne

“Nous avons distribué 720 tonnes en 2005.”

sont pas des personnes qui vivent à la marge, ils ont un statut. Notamment pour les personnes âgées, une fois qu’elles rentrent dans le cir- cuit de l’aide alimentaire, il y a peu de chance que leur situation s’améliore. On est passé d’une aide d’urgence à une aide qui s’inscrit dans la durée. L.P.B. : Que représente cette col- lecte ? A.H. : En deux jours, on col- lecte généralement 117 tonnes de produits alimentaires. Cela représente 16 % de ce que nous recevons au total. Le reste provient des surplus alimentaires distribués par l’Union européenne et des invendus des grandes sur- faces et des entreprises agro- alimentaires. En tout, nous avons distribué 720 tonnes en 2005. Nous devrions atteindre les 800 tonnes cet- te année.

La Banque alimentaire récolte chaque année près de 117 tonnes de produits alimentaires lors de sa collecte annuelle.

Propos recueillis par S.D.

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