La Presse Bisontine 71 - Novembre 2006

BESANÇON

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P OLÉMIQUE

En bref

Conseil général

L’opposition accuse le Département de “laxisme” dans sa gestion

C.A.F. Chaque jour, la Caisse d’Al- locations Familiales de Besan- çon reçoit près de 1 000 appels téléphoniques. 91 % des allocataires obtiennent un immédiatement un technicien conseil. Pour tenter d’amé- liorer encore sa qualité de ser- vice, la C.A.F. de Besançon étend ses horaires d’accueil téléphonique à partir du lun- di 2 octobre 2006. Le temps d’accueil téléphonique par les techniciens passera de 25 à 30 heures par semaine. Vide-grenier L’Escale Jeunes “foyer la Maî- trise” organise un vide-gre- nier dimanche 22 octobre de 9 h 30 à 16 heures au 9, rue de la Convention à Besançon. Mission Voix En raison du gel d’une partie de ses subventions 2006, la Mission Voix Franche-Comté - Centre Polyphonique n’est pas en mesure d’assurer une programmation 2006-2007. Quingey Spectacle-débat suivi d’un apéro équitable “Consommer autrement, mais pourquoi ?”, vendredi 20 octobre à 20 h 30, à la salle polyvalente de Quin- gey, en partenariat avec l’as- sociation TRI.

La droite départementale monte au cré- neau contre la politique d’insertion duConseil général du Doubs jugée trop laxiste.

“U ne gestion laxiste, c’est tout à fait ce qui caractérise ce Conseil général” , attaque Jean-François Longeot, le chef de l’opposition départementale. Lors de la dernière assemblée duConseil général, une subvention de 72 000 euros accordée à une association d’insertion,

une convention, elle doit respecter cer- tains critères comme le nombre d’em- plois. Il faudrait mettre en place les mêmes critères avec les associations” , affirme Jean-François Longeot, qui accu- se leConseil général “d’ouvrir les vannes” pour certaines associationsmais de prô- ner la rigueur avec d’autres. Il reproche

également à la majorité dépar- tementale d’avoir augmenté le nombre de structures associa- tives chargées de l’insertion des R.M.istes sans se “poser la ques- tion de la concurrence entre les structures, qui peut peut-être à terme freiner la politique d’in- sertion. Aux 50 associations exis-

les Ateliers Maryse Bastié, pour l’aider à surmonter son découvert bancaire - 382 000 euros en 2004 - a déclenchéune véritable bataille rangée entre gauche et droi- te. Sur les bancs de l’opposition, on critique ouvertement l’ac-

“Le Conseil général en a rajouté 55 nouvelles.”

cord de subventions à des associations en difficulté financière, sans l’accom- pagner de plan de redressement. “Que l’on apporte un soutien, ça me paraît logique et même normal. Mais on ne doit pas être là pour inciter à créer un systè- me : être en déficit ce n’est pas grave, le Département est là pour donner de l’ar- gent ! Quand on accorde un prêt d’hon- neur à une entreprise, celle-ci est liée par

tantes en 2004, le Conseil général en a rajouté 55 nouvelles.” “Quand on est un homme public, c’est plus facile de dire oui que de dire non” , attaque encore Jean-François Longeot. “Mais alors qu’en 2004 le Département était à l’équilibre budgétaire, 78,5millions d’euros ont été empruntés en 2006. Je ne suis pas sûr que plus de choses aient été faites.” S.D.

Débats houleux autour de l’utilisation des deniers publics. (photo archive L.P.B.).

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