La Presse Bisontine 71 - Novembre 2006

Agenda

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F éerie de couleurs, de matières, de lumière, de glamour… Le créateur bisontin Érick Sébastian pré- sente son 9 ème gala de la mode les mardi 23 et mer- credi 24 octobre au Grand Kursaal de Besançon. Bien plus qu’un simple défilé, c’est à un grand spectacle que convie Érick Sébastian. “C’est un spectacle autour de la mode, entrecoupé de danses, de chorégraphies, de jeux de lumière. Ce qui est unique en son genre, c’est que sur deux soirs, on remplit deux fois le Kursaal, soit près de 2 000 spectateurs au total” explique l’organisation. Toutes les nouvelles ten- dances en matière de prêt- à-porter féminin et mascu- lin, les bijoux, les accessoires, défileront au rythme des sil- houettes des mannequins venus tout droit d’agences parisiennes et lyonnaises. “La mode s’envole vers des créations qui parlent à nos rêves dans une mise en scè- ne de qualité et dans un décor des mille et une nuits” pro- met Érick Sébastian. Une partie des bénéfices de la soirée est versée à une association caritative loca- le. Cette année, la lutte contre la polyarthrite aura les hon- neurs du grand gala. “Le spectacle” entre en scène

Entrez dans la ronde de la nuit du folk GENNES - SAMEDI 18 NOVEMBRE

S i chaque région avait son propre dialecte, chacune d’entre elle avait aussi sa musique tradi- Concert, danse, boisson, l’association Chapeau de paille rend hommage aux musiques traditionnelles.

avec ses racines. Trois groupes sont programmés ce soir-là dont le réper- toire repose aussi bien sur des reprises de morceaux qu’ils sont allés puiser dans lamémoire collective des régions, que sur des compositions. “Grand- mère et soufflet” ouvrira le bal. Grand- mère pour contrebasse et soufflet pour accordéon, le groupe de Hau-

te-Saône invite à la danse. Il sera suivi d’Alambic dont le violon vous entraîne dans la ronde. La seconde partie de soirée sera animée par un duo fes- tif originaire de Grenoble. Il s’agit de Stéphane Mille- ret et Robert Pignol, deux accordéonistes (instrument diatonique) qui sans cesse

tionnelle “qui souffre aujour- d’hui d’un déficit de diffu- sion” estime Jean-Pierre Aufort, membre de Chapeau de paille, une association bisontine dont le but est de promouvoir ce patrimoine culturel. Elle organise, le samedi 18 novembre à 20 h 30 à la salle des fêtes de Gennes, “la nuit du folk”.

“Notre fil rouge cette année, c’est la musique de danse.”

Deux accordéonistes pour faire entrer dans la danse.

Renseignements : 03 81 55 09 36 Billetterie sur place, ou librairies Forum et Cart 10 euros plein tarif - 6 euros tarif réduit - - de 14 ans gratuit

F E S T I V A L

tish et bourrée. Le principe est de s’amuser et de se retrouver autour d’un verre. C’est l’essence même de ces musiques folks qui avaient une fonction sociale.

chaque groupe, il y a une part de com- position” ajoute Jean-PierreAufort. Le folk est une musique bien vivan- te. Le 18 novembre, lors du bal, on pourra danser à souhait valse, scot-

à l’improvisation pour faire danser leurs hôtes. “Notre fil rouge cette année, c’est lamusique de danse d’ins- piration traditionnelle. Mais dans

Cette manifestation est une ren- contre, entre des groupes de musique traditionnelle et un public multi générationnel qui renoue par le son

Voyage sous Besançon

Une nouvelle galerie d’art à Besançon E XPOSITION Inauguration le 4 novembre

Des dictées pour bosser son orthographe S i vous faisiez partie, sur les bancs de l’école, de ceux qui tremblaient de terreur dès que l’instituteur prononçait le mot “dictée”, voilà un livre qui vous réconciliera peut-être avec celles-ci. Vainqueur des deux derniers concours d’orthographe du salon littéraire les Mots Doubs, à Besançon, le Belfor- tain Philippe Dessouliers vient de publier un recueil de 50 dictées com- mentées. “J’ai misé sur l’humour. Je n’ai pas voulu donner de règles de grammaire, trop rébarbatives. Là, il y a des jeux de mots dans les com- mentaires et des tas de moyens mné- motechniques pour retenir l’ortho- graphe” , explique l’homme, ingénieur de formation. Et si vous avez peur d’être ridicule, un C.D. permet de s’entraîner seul. gie antique. Un prénom prédestiné. Avec son premier roman “Catacombes”, Vir- gile Magnin-Feysot nous promène donc dans une histoire où on croise ça et là Hadès le Dieu des Enfers, et autres divi- nités grecques. Étudiant en médecine à l’hôpital Saint- Pour son premier roman, Virgi- leMagnin-Feysot explore le thè- me de la quête de l’immortali- té dans un Besançon inquiétant. F orcément lorsqu’on s’appelle Vir- gile, cela semble tomber sous le sens de s’intéresser à la mytholo-

Jacques de Besançon, Victor son per- sonnage, cherche à découvrir ce qui a causé la mort brutale de son père bien des années auparavant. Une quête qui l’emmènera jusque dans les souterrains qui parcourent le sol de la cité bisonti- ne. Phénomènes inexpliqués, complot où se mêle la recherche de l’immortali- té… La Besançon du roman est plutôt sombre. Gavé de références à la mytho- logie et de fantastique, le livre n’a cepen- dant rien d’un polar. Son auteur, âgé de 23 ans et lui aussi étudiant en médeci- ne à Besançon, n’en est qu’à son premier roman publié aux éditions Günten, grâ- ce à l’appui de la Région Franche-Com- té. Un début.

“C e ne sera pas une galerie à proprement dit. En tout cas, on n’y trou- vera pas que de la pein- ture. Je veux en faire un lieu ouvert à l’expres- sion des créateurs, aux rencontres. Cela peut passer par des projec- tions de vidéo, des stages, des formations artistiques. Ce seramul- ti-usage” , affirme Bri- gitte Barbier. Déjà à la tête d’un ate-

lier de dessin, “l’Es- quisse” à la sortie de Besançon sur le chemin de halage de Casamè- ne, celle-ci doit ouvrir le 4 novembre prochain une nouvelle galerie dédiée à l’art contem- porain au même endroit, baptisée “le Débarcadère”. Un espa- ce de 150 m 2 d’exposi- tion qui se veut éclec-

tique, “pas réservé à un art contemporain éli- tiste, mais brasser les différents modes d’ex- pression.” Pour son inauguration, une quinzaine d’artistes - peintres, sculpteurs ou plasticiens - tous Bisontins prennent pos- session des lieux et exposent leurs créations jusqu’au 1 er décembre.

Renseignements au 06 80 20 21 57

Renseignement : 03 81 83 21 54

Thise se met à l’art avec Arthise

Pour sa 18 ème édition, le festival Arthise continue sur sa lancée. Deux jours consacrés à l’art sous toutes ses formes, de la peinture aux bijoux.

P our Candido Mendoza, ce sera la première fois. La première exposition, au festival Arthise, le salon de l’art de Thise. Le photographe, pas- sionné de nature et d’oiseaux, devrait présenter une vingtai- ne de ses clichés. “Des photos

lage ou presque a maintenant son exposition d’art. L’inconvé- nient, c’est qu’on retrouve les mêmes artistes. Notre souci, c’est de ne pas lasser les gens” , explique Gilles Billaut, l’adjoint délégué à la culture de la com- mune.

Pour cette 18 ème édi- tion du salon, 45 peintres et une qua- rantaine d’artistes divers, de la fabrica- tion de bijoux à la pho- to en passant par la mosaïque, sont atten- dus pendant les deux jours. “On a des listes

d’oiseaux, la plupart prises dans le villa- ge. Je ne cherche pas plus que cela à être reconnu, mais cela fait plaisir d’entendre les commentaires du public, cela incite à évoluer” , explique le photographe, qui habite aussi Thise.

Près de 2 000 personnes sont attendues.

d’attente, les artistes qui expo- sent une fois veulent souvent revenir. On a instauré une règle : deux ans d’absence avant de pou- voir exposer à nouveau” , reprend l’organisateur de la manifesta- tion. Et la formule fonctionne. Près de 2 000 personnes sont attendues sur le week-end.

Ce qui fait le succès du festival d’Arthise réside sûrement là, dans sa capacité à se renouve- ler. “On circule dans tous les salons de la région, en fonction de ce qui nous plaît ou pas, de l’originalité des créations, on les retient pour Arthise. Chaque vil-

“50 dictées commentées” Éditions First

Le photographe Candido Mendoza expose pour la première fois ses clichés animaliers à Arthise.

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