La Presse Bisontine 71 - Novembre 2006

BESANÇON

11

J UMELAGE

H ÔPITAL

Kuopio

Un million d’euros d’investissement

Vingt ans de jumelage finlandais et encore du boulot En 2006, la ville de Besançon célèbre les vingt ans de son jumelage avec Kuopio, en Finlan- de. Mais les liens entre les deux villes sont enco- re sous-exploités au niveau économique.

La clinique Saint-Vincent se dote d’une salle d’opération high-tech À Besançon, la clinique Saint-Vincent vient de se doter d’une salle d’opération ultra- moderne, la première de ce genre en France. Un investissement de près d’un million d’euros pour l’établissement, selon le docteur Lionel Doury, chirurgien orthopédiste.

L a Presse Bisontine : La clinique vient d’inaugurer la première salle d’opé- ration équipée d’un système de navi- gation chirurgical intégré en France. Qu’est- ce qui change ? Docteur Lionel Doury : Concrètement, cela ne va pas révolutionner notre pratique. Ce n’est pas un robot qui va se mettre à opérer à notre place. Avant, quand on voulait faire une opération, on était obligé de déplacer les colonnes dematé- riels de salles en salles. Désormais, tout est installé et incorporé dans la

U ne vitrine pour un anniver- saire.Du17au30octobre,une exposition d’artisanat finlan- dais est organisée dans les vitrines de la Banque Populaire, rue Carnot àBesançon.En2006,lavilledeBesan- çoncélèbre lesvingt ansde son jume- lage avec la localité de Kuopio, au centre de la Finlande, l’une de ses onze villes partenaires dans le mon- de. “Tout le monde prend les jume- lages pour quelque chose de ringard, mais au niveau européen, cela per- met de faire repartir les liens quand la machine est en panne” , défend Marie-Françoise Poitout, la prési- dente de l’association franco-finlan- daise à Besançon, qui a été à l’initia- tive des liens entre les deux villes suite à un “coup de foudre pour la Finlande” lors d’un voyage. En20ans, le jumelageapermisd’in- tensifier les échangesuniversitaires, de promouvoir le tourisme et la cul- ture entre les deux villes. Mais peu de retombéesauniveauéconomique. “Il y a eu des échangesmais guère de concrétisation. Tout reste virtuel, que

ce soit au niveau institutionnel ou macroéconomique. LaFinlanden’in- téresse pas” , regrettePhilippeHirch- wald, qui travaille à la C.C.I. Inter- nationaletafaitpartiedel’association franco-finlandaise. Un désintérêt d’autant plus regret- table que Kuopio, la ville jumelée, possèdeun technopôle enpleinessor dans le domaine des nanotechnolo- gies et de la microélectronique. Lors dudernier salonMicronora, àBesan- çon, le maire de Kuopio et le direc- teur général duparc scientifique fin- landais ont fait le déplacement en Franche-Comté.Unbondébut. “C’est très positif, Micronora est une vitri- ne. On a beaucoup à apprendre des Finlandais. Le mariage serait idéal au niveau économique, il faut espé- rer quedansunavenirplus oumoins proche, des développements aboutis- sent” , dit Philippe Hirchwald. ` Riendeconcretencorepourlemoment. “L’export prend du temps. Le jume- lage y participe. Ce n’est pas le vec- teur unique mais on serait bête de ne pasl’utiliser” ,reprendM.Hirchwald.

salle d’opération. Il n’y a plus de manutention. Trois écrans trans- mettent les images opéra- toires pour voir ce qu’on fait, nous avons aussi des

“Développer la chirurgie assistée par ordinateur.”

Cette nouvelle salle permettra aussi de lutter indirectement contre les maladies nosocomiales.

der à des techniques modernes de navi- gation assistée par ordinateur. Grâce à cette salle, on va aussi pouvoir déve- lopper beaucoup plus qu’auparavant la chirurgie assistée par ordinateur, notamment dans les opérations concer- nant les prothèses du genou. En s’ai- dant de l’informatique, on peut amé- liorer la pose des implants, ce qui permet d’augmenter la durée de vie des pro- thèses et diminuer les frictions. Avant, ce sont des techniques qu’on utilisait très peu. Propos recueillis par S.D.

un avantage. C’est une amélioration notable de la sécurité pour le patient, cela participe de la lutte contre les maladies nosocomiales. On n’a plus besoin de faire rentrer les radios des patients dans la salle d’opération, tous les clichés opératoires, les dossiers sont numérisés. Cela permet d’éviter d’in- troduire des objets extérieurs, encore une fois cela diminuer les risques de contaminations. L.P.B. : Cette salle permet d’utiliser de nou- velles techniques pour opérer ? L.D. : Ça ne va pas changer le geste opé- ratoire. Mais on peut désormais accé-

moniteurs, ce qui permet dans certains cas que le patient puisse suivre le dérou- lé de sa propre opération. C’est impor- tant. Mieux il comprend l’étendue de ses lésions, mieux la rééducation se passe par la suite. Nous avons aussi une caméra qui permet de faire de la chirurgie assistée par ordinateur. L.P.B. : Qu’est ce que cela apporte ? L.D. : Pour la propreté de la salle, c’est

Barthod. En 1987, un nouveau concept est né, l’association des mets et vins par le biais du restaurant Bar à Vin BAR- THOD. L’arrivée il y a quelques années du chef de cuisine Pascal Decosterd, 30 ans de métier, a donné un véritable coup de fouet au restaurant, devenu une des tables les plus appréciées de la ville. Un vrai chef aux fourneaux, des produits frais et une cuisine inventive, tout a été mis en œuvre pour rehaus- ser les couleurs de la cuisine. L’alliance mets et vins prend alors toute sa dimension chez Barthod. “Au restaurant, outre et bien d’autres plaisirs La boutique, l’épicerie fine et le restaurant : le plaisir ici se décline en trois dimensions indissociables. Bienvenue chez Barthod, lieu Barthod : le vin… bisontin incontournable du bien vivre et du bon goût.

Bernard et Franck Barthod poursuivent une tradition familiale née en 1949.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

V oilà plus de 50 ans que le nom de Barthod évoque pour les épicuriens, les bons vivants et les esthètes du goût tout ce que la table peut procurer en plaisirs du palais et de l’œil. Ici, le bon goût est une histoi- re de famille. Bernard pour les vins, Annie pour les produits régionaux, paniers gourmands et foies gras, Franck, troisiè- me génération,pour le restaurant Bar à Vin BARTHOD. Créée en 1949 par Maxime Barthod, l’enseigne était spécialisée uniquement dans le négoce de vins. Repris par ses fils, Ber- nard et Pierre, au début des années soixante-dix, le magasin Barthod se développe, puis en 1981, l’picerie fine d’Annie

melier. Champagnes, alcools fins, grands millésimes, de la demi-bouteille aux imposants nabuchodonosors (bouteille d’une contenance de 15 litres), on est ici chez un véritable caviste. Avec tout ce que cela comporte : la vente d’acces- soires et de matériel, de la verrerie, des cadeaux personnali- sés et les livraisons assurées par Pierre Barthod. L’épicerie fine intervient alors comme un complément rêvé. “Nous proposons des paniers gourmands à partir des pro- duits de l’épicerie, foies gras, salaisons, fromages régionaux, etc. Là encore, nous personnalisons systématiquement les paniers. Nous proposons aussi l’expédition en France et à l’étranger” précise Franck Barthod. Les sociétés de la région et les comités d’entreprises font régulièrement appel au savoir- faire de la maison Barthod pour leurs cadeaux de fin d’an- née. C’est donc le moment d’y penser, n’hésitez pas à les contacter !!!. Et à partir de cet automne, les samedis-dégustation repren- nent et feront découvrir ou redécouvrir des producteurs mécon- nus. Pour l’an prochain, un site Internet avec possibilité de vente en ligne sera mis en service. Ici, la tradition du bon vivre n’empêche pas de se mettre au goût du jour.

la carte des vins qui est très étoffée, nous pro- posons une cinquantaine de vins au verre” pré- cise Franck Barthod, le petit-fils du fondateur. Côté cave, les conseils avisés du sommelier Cédric Picot (ancien de chez Ducasse à Paris) suffiront à éclairer l’amateur à la recherche du vin rare, du petit vin de pays méconnu ou du

Un vrai chef aux fourneaux, des produits frais.

millésime précieux. “En matière de vins, nous n’achetons jamais sur catalogue, nous les dégustons tous avant de les proposer à la vente. Nous avons plus de 2 000 références dis- ponibles. Du petit vin d’Ardèche à 2,50 euros au Romanée- Conti ou au premier cru classé de Bordeaux. Dans l’esprit

des gens, la qualité est sou- vent synonyme de prix éle- vés. Nous voulons montrer que ce n’est pas forcément le cas. Nous nous adaptons vraiment à toutes les demandes et tous les por- tefeuilles” ajoute le som-

Barthod 20, 22, 24 rue Bersot 25000 BESANÇON Tél. : 03 81 82 27 14

La maison Barthod, rue Bersot : vins, foies gras, produits régionaux et restaurant.

Made with FlippingBook Annual report