La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

Agenda

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É crit par la Jurassienne CatherineDebusne, “À la découvertedescostumes traditionnels de France” est là pour réhabiliter le costume tra- ditionnel. “Lamode actuelle ne fait que reprendre mitaines, bottines, guêtres et autres pièces vestimentaires que le costume traditionnel de Com- té et de France utilisait déjà. Je crois intéressant que la jeu- nesse découvre à nouveau ce pan de notre patrimoine” jus- tifie l’auteur. Née en Franche-Comté, c’est à Tahiti où elle a grandi que Catherine Debusne s’est découvert une passion pour les costumes traditionnels. Le livre est un essai simple et concis destiné à faire décou- vrir des traditions méconnues pourtant à l’origine d’expres- sions courantes comme “être tiré à quatre épingles” ou “se mettre sur son grand dimanche”. Pour la première fois enFrance, un livre explique de façon simple et abordable ce qu’est le costume tradi- tionnel en France. À la découverte des costumes traditionnels

MUSIQUES DE RUES - DU 5 AU 8 OCTOBRE

Première édition d’un festival

qui ne fait pas encore l’unanimité

C e devrait être l’événement majeur de l’automne bisontin. C’est en tout cas l’ambition affichée par ce nouveau festival des musiques de rues, qui étrenne sa pre- mière édition du 5 au 8 octobre. Une cinquantaine de troupes - dont cer- taines venues d’Inde, de Roumanie ou de la Nouvelle-Orléans -, des ins- tallations sonores à la Gare d’Eau et dans l’ancienne usine Superior, aux Prés-de-Vaux, un immense défilé de près de 600 musiciens dans les rues le dimanche après-midi pour clore le tout… Toute la ville devrait réson- ner au son des fanfares. Pour séduire, le festival desmusiques de rues mise sur l’éclectisme à tous crins. Au point qu’on se perd un peu dans le programme foisonnant de la manifestation. “Ce qu’on veut, c’est que les artistes viennent sur ce qui est pointu et que le public s’y retrou- ve avec des choses plus populaires, très simples, très écoutables. Il faut que le festival puisse drainer tous ces publics” , reprend Pascal Esseau, l’un des co-directeurs du festival cultu- rel. Il y aura des harmonies munici- pales donc, des fanfares venues du monde entier qui défileront dans les rues, mais pas que cela. Une tren- taine de cours privées devraient ain- si servir de scènes en plein air pour des concerts plus intimistes, “parfois avec juste quelques musiciens. Il y a par exemple de la musique médiéva- le, des performances musicales” , reprend-on. Le festival espère aussi surfer sur le des musiques de rues envahit les villes avec fanfares, jazz-band et autres installations sonores mécaniques… Voulu par la ville de Besançon qui souhaitait créer un événement cul- turel majeur, le festival

F E S T I V A L

une semaine seulement après le fes- tival international de musique de Besançon. “Pour l’année prochaine, je souhaite que nous réfléchissions à un autre calendrier. Mais pour cette année, nous n’avions pas le choix. C’est une manifestation qui a lieu principalement en extérieur, nous ne pouvions pas la program- mer trop tard. L’été n’est pas non plus propice. À l’avenir, ce serait mieux qu’il y ait un peu plus de temps entre les deux festivals” , reconnaît Pascal Esseau. “Je conçois qu’il y ait une amertume de certaines per- sonnes. Avec la S.M.A.C. en construc- tion, certains ont l’impression que Besançon a un visage un peu trop musique. Mais ce n’est pas mon choix, c’est celui de la ville.”

contemporain, il y a un vrai plaisir de jouer” , reprend Pascal Esseau. Le festival a en tout cas un atout pour réussir. Son budget imposant. Soucieuse de rayonner au niveau culturel et de faire de ce festival sa “locomotive”, la ville de Besançon - en partenariat avec la communauté d’ag- glomération et le groupe Barrière propriétaire du casino - a ainsi investi 700 000 euros dans cette première édition, dont 100 000 euros pour la communica- tion. Mais pour sa première édition, il devra aussi s’imposer face aux cri- tiques, qui regrettent notamment la programmation peu adéquate,

Le festival de musiques de rues va envahir les rues de Besançon pendant quatre jours.Les Bisontins d’Unitone ont gagné en maturité.

Catherine Debusne est au Guinness des records pour avoir réuni le plus grand nombre de cos- tumes traditionnels en France, en n’omettant aucun département.

renouveau des fanfares. Tout comme le cirque Plu- me a initié le mouvement du nouveau cirque, la musique a ses nouvelles fanfares. “C’est exactement le même mouvement artis- tique. Le cirque à l’époque

Il devra aussi s’imposer face aux critiques.

Histoire - Dans les librairies de Besançon Marcel Prélot, un parlementaire oublié L e fils Bernard vient rendre hommage à son père, le par- lementaire Marcel Prélot (1898-1972). “Enfant” de De Gaulle, Marcel Prélot a été député du Doubs de 1951 à 1956. “Il a alors participé à la vie parlementaire et a défen- du en particulier la liberté de l’enseignement. Avec Léon Noël, il a exposé les idées qui formeront la trame de la Constitution de 1958” raconte son fils.

de Plume passait pour ringard, on avait encore le souvenir de la Piste aux étoiles. Les fanfares sont dans le même cas. Il y a une évolution de la pratique collective. Une troupe comme la “fanfare de la Touffe”, c’est

C’est bon à savoir…

C’est au Sénat à partir de 1959 que Marcel Prélot retrouvera une actualité politique. “Il était connu au Sénat com- me celui auquel on fait appel quand on a besoin d’une référence juridique.” Marcel Prélot faisait partie de cette génération qui avait foi en la politique. Qui sait aujourd’hui que les allocations familiales ont été votées suite à une ini-

Cette génération qui avait foi en la politique.

Lagarce Le comédien Jean-Luc Lagarce - 50 ans - a fait ses premières armes de comé- dien à Besançon. En son honneur, la Vil- le de Besançon a décidé de baptiser “esplanade Lagarce” la place située devant le Nouveau Théâtre, parc du Casi- no. L’inauguration a eu lieu le 18 sep- tembre. Une programmation de “la Can- tatrice Chauve”, son œuvre la plus connue, est programmée à Besançon au théâtre de l’Espace du 12 au 16 décembre prochain.

Daisy L’artiste-peintre Daisy de Montferrand- le-Château accueillera le public dans son atelier du 28 octobre au 11 novembre. Renseignements au 03 81 56 50 73. Suicide Conférence vendredi 13 octobre salle Battant à 20 h 30 consacrée au grave thème du “suicide chez les personnes âgées, en présence de Paulette Guin- chard, députée du Doubs, auteur du rap- port “Bien vieillir en France”.

Arménie L’année de l’Arménie en France démar- re le 1er octobre. L’association Franche- Comté Arménie a souhaité que des artistes s’y associent. Une grande expo- sition aura donc lieu à la galerie de l’An- cienne Poste à Besançon du 30 sep- tembre au 6 octobre. 14 artistes seront présents.

tiative du parti démocrate populaire dont il était le secré- taire parlementaire en 1922 ? Le livre est préfacé part l’ac- tuel président du Sénat, Christian Poncelet, appuyé par les commentaires des trois sénateurs actuels du Doubs, Louis Souvet, Georges Gruillot et Jean-François Humbert.

EN BREF

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