La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

L’ÉCONOMI E

33

R ÉACTION

Soirée de lancement réussie pour le Handpartner PUBLI - INFORMATION Suisse, les dispositifs d’aide existent depuis 60 ans” , affirme Jean-Pier- re Dan. “De très petites entreprises ont ainsi pu faire des progrès consi- dérables de productivité en faisant appel à des laboratoires de l’école polytechnique et sauvegarder ainsi l’activité sur place” , reprend Fré- déric Bonjour. Profiter de la proximité et de la dyna- mique suisse pour développer Besan- çon. En fait, si le projet de “bâtir un pôle mondial des microtechniques autour de Grenoble, Besançon et la Suisse” fait partie des objectifs à long terme du pôle de compétitivi- té, dans les faits, les relations fran- co-suisses se limitent au domaine universitaire. “Au niveau industriel, on a très peu de contact, voire pas du tout avec nos voisins français , reconnaît Frédéric Bonjour. On a déjà du mal à se mettre d’accord politiquement au niveau des diffé- rents cantons. Je ne pense pas qu’il y ait vraiment une volonté de colla- borer au-delà des frontières.” La coopération économique franco-suis- se dans ce domaine n’est pas pour demain. L a Presse Bisontine : Quelle conséquen- ce concrète a eu le pôle de compétitivi- té pour votre entreprise ? Christophe Mignot : Nous sommes parte- naires dans deux projets qui ont été pré- sentés et validés par le pôle de compé- titivité, Nanomètre et Nano4D. Pour le moment, seul le premier, qui prévoit la mise en place d’une plateforme tech- nique demétrologie pour les entreprises, a trouvé des financements régionaux qui devraient être finalisés. Par contre, pour le second, Nano4D, nous n’avons enco- re aucun financement. Nous avons déposé une demande auprès du fonds pour la com- pétitivité des entreprises (F.C.E.), mis en place par l’É- tat, mais cela a été refusé. Si on arrive à le financer, cela nous per- mettrait de développer une grande col- laboration avec Femto et de consolider notre recherche et développement. Ça nous permettrait vraiment d’aller plus loin. C’était un projet ambitieux. Nous sommes leaders sur l’analyse en 3D, l’idée était de passer à la 4D, en ajou- tant la dimension temps. C’est très inté- ressant et très porteur. C’était une gros- se déception. Il fautmaintenant trouver des financements. C.M. : Onn’aurait pas eu l’esprit, la volon- té auparavant de se rencontrer avant le pôle. C’est quelque chose que l’on voulait mettre en place depuis long- temps, qui a été initié avec le comité desmicrotechniques, avant le pôle. Cela fait quatre ans qu’on rame pour faire de la synergie. Maintenant, il faut jus- te au sein du pôle que l’on réussisse à finaliser la tuyauterie au niveaudes financements. C’est en train de démarrer. L.P.B. : Les financements des pro- jets sont-ils plus faciles, grâce notamment aux 27 millions d’eu- ros alloués au pôle ? C.M. : Ces 27 millions d’euros correspondent en fait au budget global des 14 projets qui ont été présentés en même temps que le pôle de compétiti- vité. Ensuite, chaque projet doit mon- ter un dossier de demande de finance- ment. Le pôle en lui-même n’a pas d’argent, son travail est de mettre en relation avec les financeurs. Propos recueillis par S.D. Un chef d’entreprise “Il faut maintenant trouver des financements” Pour Christophe Mignot, directeur de la société bison- tine Digitalsurf, le pôle de compétitivité a permis d’éta- blir des synergies entre industriels et laboratoires. 31 projets ont déjà été validés au sein du pôle. Même si le pôle de compétitivité de Besançon est proche de la Suisse, le rapprochement n’est pas pour demain. L.P.B. : De tels projets étaient-ils possibles sans le pôle ?

A n’en pas douter, l’ E.S.B.-M. est passé maître dans l’accueil de toutes les personnes qui aident ce club au quotidien. La 4ème soi- rée de rentrée de Handpartner au gymna- se des Montboucons le 8 septembre dernier était une fois de plus placé sous le signe de la convivialité, thème cher aux dirigeants de l’E.S.B.-M. et à Jean-Bernard Panier, président de Handpartner, structure qui regroupe les entreprises partenaires du club. “Nous attachons une importance particu- lière à ce que toutes les entreprises qui sont au Handpartner se sentent bien dans ce club, prennent du plaisir à venir aux diffé- rentes réunions qui sont organisées tout au long de l’année. Nous organisons des réunions chaque mois et une fois par trimestre, nous invitons tous nos adhérents à une soirée plus festive autour d’un événement, la pro- chaine sera organisée en fin d’année autour du thème de Noël. Cette philosophie de tra- vail porte ces fruits puisque nous sommes passés de 25 entreprises en 2003-2004 à 118 pour la saison 2005-2006. Nous espérons poursuivre cette progression. Nous atta- chons une importance particulière à ce que chaque entreprise soit reconnue et remer- ciée pour sa contribution. Cela doit dépas- ser le simple cadre d’un versement d’une

cotisation. L’année dernière, nous avons vu par exemple personnellement chaque entre- prise adhérente auHandpartner, ce qui nous a permis de faire le entre cellesci. Nous avons recruté cette année une responsable com- munication pour le club en la personne de Laurianne Boudarm qui sera chargée avec Éric Ferrand, chef d’entreprise, vice-prési- dent deHandpartner et moi-même, de pour- suivre ce travail.” Côté sportif, cette soirée a permis au prési-

dent Dardelin de fixer le cap avec l’objectif de lamontée de l’équipe 1 en division 2mais également que l’équipe 2 qui vient d’accé- der enNationale 3 poursuive sur cette dyna- mique et joue les premiers rôles dans la lut- te à la montée. Coté jeune, le LeitMotiv du club reste la formation, avec en point de mire, la 2 eme edition de la YOUNG CUP, en avril 2007, Pour finir, nous tenons à remer- cier l’ensemble des partenaires qui nous ont soutenu pour la reussitte de cette soirée :

LA VILLE DE BESANCON, LE CHAMPAGNEY, LA PRESSE BISON- TINE, LA BRASSERIE DES SABLES, RENAULT SODICA, CHOCOLATBELIN, AGENCE DER, COURBET TRAITEUR, TANKA, COICAULT TRAITEUR, ESC, BOULANGERIE LETOUBLON, SFTI, SENO TESSITO, 8 ème AVENUE, RICARD, ABRI PLUS, LE COSI, VITAMINE COM- PLICE, JAVEL BARBIZIER, LE JARDIN DES FLEURS, HYPERBOISSONS