La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

BESANÇON

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N ANCRAY

En bref

Ouverture en novembre Le groupe scolaire manque sa rentrée

Jeunesse Les Sandales d’Empédocle s’associent à Croq’livre et aux autres acteurs de la littératu- re jeunesse à Besançon. Du 3 au 21 octobre, exposition d’illustrations à la Médiathèque Pierre Bayle. Lundi 16 octobre au Nouveau Théâtre C.D.N. à 18 h 20, conférence de Yvan- ne Chenouf. Mardi 17 octobre à la librairie Croq’livre, for- mation Bain de livres de Clau- de Ponti par Yvanne Chenouf. Rens. 03 81 82 00 88. Courbet Du 19 au 24 septembre, l’ins- titut Gustave Courbet à Ornans organise ses traditionnelles journées des copistes. Ren- seignements au 03 84 44 66 09. Galerie Exposition “Regards de femmes” à la galerie Cart (12, rue Moncey à Besançon) du 13 octobre au 4 novembre. Exposition “La voie de la couleur”, expo visible à la galerie d’art contem- porain (place du Huit Sep- tembre à Besançon) du 15 sep- tembre au 28 octobre. Gymnase Thomas Henriot expose ses œuvres au Gymnase (I.U.F.M. fort Griffon) du 5 octobre au 5 novembre. Un voyage entre réalité et spiritualité.

I nitialement prévue pour la rentrée de septembre, l’ouverture du nouveau groupe scolaire de Nan- cray a été reportée au len- demain des vacances de Toussaint. La réception des locaux par la municipalité est programmée le 18 sep- tembre, soit deux semaines avant le passage de la com- mission de sécurité. La rai- son de ce renvoi : “Les tra- vaux qui ont pris du retard” constate Jean-Pierre Mar- tin, le maire du village. Selon nos sources, le mobilier ne serait de toute manière pas arrivé à temps. La décision de repousser l’ou- verture de l’école est tom- bée quelques jours avant la rentrée alors que les élèves et leurs enseignants étaient prêts à aménager dans leurs nouvelles salles de classe. “Les enfants ont été déçus” raconte une institutrice. Ils faisaient surtout grise mine lorsqu’on leur a annoncé qu’ils allaient retourner pour quelque temps encore dans Les travaux ont pris du retard. L’établis- sement scolaire ouvrira finalement ses portes au lende- main des vacances de Toussaint.

Le groupe scolaire accueillera six classes.

pe scolaire qui a coûté 1,8million d’euros, accueille- ra alors les six classes de maternelle et primaire, soit environ 145 enfants. L’éta- blissement baptisé Vaizot par les enfants - du nom du petit ruisseau qui s’écoule à proximité - sera inauguré le 20 janvier, en même temps que la chaufferie bois.

optimales. Il ne faudrait pas que le provisoire s’éternise au-delà des congés de Tous- saint quoi qu’en dise Jean- Pierre Martin. “Tout le mon- de s’est mis à l’œuvre pour que la rentrée se passe bien dans les anciens locaux. Cha- cun a bien compris la situa- tion” estime l’élu. Bref, tout doit rentrer dans l’ordre en novembre. Le grou-

bibliothèque. Résultat, les enseignants se débrouillent avec les moyens du bord pour

T.C. Le 16 septembre 1906 explosait le fort de Montfaucon Il y a cent ans, une déflagration assourdissante retentissait sur les hauteurs de Besançon. Le maga- sin à poudre du fort de Montfaucon avait explosé, provoquant la mort de huit personnes. Histoire. H ISTOIRE Un vin jaune spécial anniversaire

animer la classe où le mur de peinture a disparu, comme le tableau. En plus, le revêtement de la cour d’école est chaotique. Les

leurs anciens locaux qu’il a fal- lu réaménager dans l’urgence. Par exemple, la salle de la mater- nelle a été vidée

“Les enfants ont été déçus.”

conditions d’accueil des enfants ne sont donc pas

cet été de ses équipements pour être transformée en

S AÔNE

Collège

C omme la plupart des forti- fications édifiées dans l’Est de la France après la sévè- re défaite de 1870, le fort de Montfauconn’a jamais été le théâtre d’affrontements. “Toutes ces forti- fications autour de Besançon étaient les “bombes atomiques” de l’époque. Leur utilité était surtout préventi- ve” explique Roland Bois, spécia- liste bisontin de la question. Le fort de Montfaucon faisait partie des forti- fications construites sur le modèle créé par le général Raymond Séré de Rivières. “Le fort de Montfaucon a été construit entre 1874 et 1878. Sonmagasin à poudre pouvait contenir jusqu’à 112 tonnes de poudre.” En cet après-midi orageux du 16 sep- tembre 1906, à 16 h 05, la foudre tombe sur le fort de Montfaucon. “Il y avait environ 100 tonnes de poudre. Un des bâtiments a été pul- vérisé. Par chance, c’était un dimanche, la plupart des militaires étaient en permission. Un adjudant organisait une réception à ce

Les parents d’élèves du plateau de Saône réclament la gratuité du ramassage Sur le plateau de Saône, les parents d’élèves voulaient revenir à la gratuité du ramassage scolaire. Ils ont finalement obtenu plus de bus entre les villages.

moment-là. L’explosion a provoqué la mort de huit personnes dont quelques civils.” Après la guerre de 1914, la plupart des forts de l’Est de la France ont été désarmés. Malgré tout, le fort de Montfaucon a continué à être équipé, “notamment d’une batterie anti-aérienne à l’occasionde la secon- de guerre mondiale. Après 1945, il est devenu inadapté aux enginsmili- taires modernes, donc désaffecté.”

P étitionen find’annéedernièrequi circule dans le collège, réunion avec laC.A.G.B. dès lespremières semaines de la rentrée…La ren- trée a été mouvementée à Saône. “Les parents en ont marre de toujours devoir payer” , tempête Norbert Chaillet, le pré-

La plupart des militaires étaient en permission.

viceestdevenupayant”, reprenduneautre responsable d’association des parents d’élèves. Il en coûte désormais 81 euros à l’année pour le premier enfant. Trop pour les parents d’élèves qui refusent le “principe”. “LaC.A.G.B.nousaffirmequ’el- lenousdonne encontrepartieduprixune cartedetransportquipermetànosenfants de se rendre àBesançon quand ils le sou- haitent. Mais il y a peu de chances qu’on les laisse yaller seulsàonzeans” , reprend M. Chaillet, qui voudrait que les parents puissent choisir entre la carte proposée par la C.A.G.B. et le retour au système pré-existant.D’autant plusqueparmi les 726 collégiens, ceux originaires des trois communes horsC.A.G.B. “ne payent tou- jours pas leur transport.”

lagesduplateaupourlarentréeprochaine. Une demi-satisfaction pour les parents d’élèves. “Cela permettra aux enfants de serendreauxactivitésperiscolaireslemer- credi après-midi, ce qu’ils ne pouvaient pas faire faute de transport jusqu’à pré- sent” , reconnaît Norbert Chaillet.

De tous ces équipements subsiste aujourd’hui une grande partie des constructions sur les hau- teurs de Montfaucon, mais elles sont cachées par la végétation qui a

sident de l’association des parents d’élèves du collège de Saône. À la rentrée scolaire, les parents d’élèves du collège de Saône ont réclamé le retouràlagratuitéduramas-

“Lecoûtderamassagerevient à 1 000 euros par an et par enfant à la collectivité, alors que les parents ne payent en moyenne que 55 euros” affir- me de son côté la C.A.G.B. Avant que la communauté

81 euros à l’année pour le premier enfant.

repris ses droits. Pour célébrer ce tragique souvenir de 1906, une série de manifesta- tions sont programmées à Mont- faucon, notamment le week-end du 16 et 17 septembre. Une cuvée de vin jaune du centenaire a même été spécialement conçue. Rensei- gnements en mairie. J.-F.H.

d’agglomération du Grand Besançon ne prenne cette compétence, les transports scolaires étaient eneffet gratuitspour les collégiens,entièrementprisenchargepar le Conseil général. “ Mais depuis, le ser-

sage scolaire. Peine perdue, la C.A.G.B. ne changerapas sonsystème, communà l’agglomération. Mais elle a en revanche acceptéd’étudierlapossibilitéd’augmenter le nombre de bus circulant entre les vil-

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