La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

LE GRAND ESANÇON

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T RANSPORT

Une subvention d’équilibre

Les chiffres du réseau Ginko Les lignes les plus fréquentées, celles qui sont le moins prisée, le budget de ce réseau de transports collectifs qui dessert les 59 communes. Ginko en chiffres.

D’ une ligne à l’autre, l’uti- lisation du réseau de bus Ginko est loin d’être homogène. Dans Besan- çon intramuros , la ligne 1 qui relie Châteaufarine, le centre- ville et les Orchamps est la plus uti- lisée par les voyageurs. Cette ligne stratégique totalise chaque jour 11 500 voyages. Vient ensuite la ligne 5 qui relie Planoise, la place de la Révolu- tion et les Orchamps qui réalise 10 000 voyages. En troisième position, on trouve la ligne 10 qui relie le pôle San- té Jean Minjoz, le centre-ville et la Gare : 8 500 voyages par jour. “Nous basons nos calculs sur des journées- types, le mardi et le jeudi, qui corres- pondent à un fonctionnement “clas- sique”, contrairement à un mercredi après-midi par exemple qui est pério- de moins ordinaire” illustre Florent Voynnet, de la compagnie Kéolis, ges- tionnaire du réseau. En périphérie, la fréquentation est logiquement beaucoup moins inten-

se. On s’aperçoit que les centres com- merciaux drainent le plus de voya- geurs. C’est en effet la ligne 35 qui relie les Orchamps à Bregille en pas- sant par Chalezeule (Centre Com- mercial) la plus fréquentée du réseau périphérique. Elle totalise 450 voyages. La ligne 72 qui dessert la commune de Thise et relie le centre-ville de Besançon en passant par les Orchamps, réalise 440 voyages. par jour. Enfin, la ligne 66 qui des- sert Auxon-Dessus, Auxon-Dessous, Miserey-Salines et École-Valentin (et son centre commercial) à destination de Besançon (Pôle d’échanges Temis) réalise 410 voyages par jour. À l’inverse, certaines lignes du Grand Besançon sont loin de remplir les cars. La ligne 75 par exemple, qui relie Vai- re-Arcier au Pôle d’échanges des Orchamps réalise une moyenne d’en- viron 45 voyages par jour type, en période hiver. La ligne 74 qui relie Deluz au Pôle d’échanges des Orchamps réalise une moyenne d’en-

En campagne, les bus sont parfois presque vides. C’est là qu’intervient la notion de service public selon la C.A.G.B.

7,9 millions d’euros. La majorité du financement des transports en com- mun est constitué du “versement trans- port”, une taxe prélevée aux entre- prises du Grand Besançon. Cette ponction représente 41,5 % du bud- get du réseau Ginko. Le reste est constitué d’une subvention d’équi- libre versée par la C.A.G.B., plus de 10 millions d’euros par an.

viron 70 voyages par jour. Enfin la ligne 52 qui relie Rancenay au Pôle d’échanges Micropolis réalise une moyenne d’environ 75 voyages par jour. “Ces lignes sont certes plus faibles en fréquentation mais correspondent à des endroits dont le potentiel démo- graphique des communes traversées est moindre et par conséquent pour lesquelles les moyens (en terme de

nombre de trajets par jour) sont moindres” justifie la société Kéolis. Les 293 véhicules du parc de Kéolis parcourent chaque année la bagatel- le de 8,6 millions de kilomètres, soit une moyenne de 50,4 km par an et par habitant. Le budget annuel de Ginko s’élève à 46 millions d’euros. Les recettes liées au trafic ne repré- sentent que 21,2 % du total, soit

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