La Presse Bisontine 70 - Octobre 2006

BESANÇON

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V IOLENCE SCOLAIRE 154 faits graves au collège Diderot Les chiffres contestés par les chefs d’établissement

En bref

Commerce La commission départemen- tale d’équipement commercial en date du 5 septembre der- nier a refusé l’implantation d’un magasin de vente de produits frais et fruits et légumes à l’en- seigne “S.A.R.L. Akgul frères” à Châteaufarine. Soutien scolaire L’association Tambour Battant reprend l’accompagnement scolaire lundi 2 octobre. Du C.P. à la Troisième, tous les lundis, mardis et jeudis de 16 h 30 à 18 h 30 et les mer- credis de 10 heures àmidi. L’as- sociation recherche des accom- pagnateurs bénévoles. Rens. au 03 81 81 47 39. Improvisation La Ligue d’improvisation de Franche-Comté reprend ses activités. À partir de le mi-sep- tembre, la Ligue ouvre ses ate- liers tous les jeudis de 19 h 30 à 22 heures. À Saint-ferjeux, à la maison de quartier de Pla- noise pour les enfants, à Saint- Vit et à Roche-lez-Beaupré. Rens. : François Aviles : 0381807912ou0687636094. Flamenco Stage d’initiation à la danse flamenca animé par Albane Mathieu les samedi 30 sep- tembre et dimanche 1 er octobre à la M.J.C. de Palente.

Publiés dans le magazine Le Point, les chiffres de la violence scolaire laissent voir d’importantes disparités entre établisse- ments. L’absence de critères communs fausse en partie les résultats.

Q uand la principale adjointe du collège Vic- tor Hugo a découvert que son établissement figurait en troisième position à Besan- çon en termes de faits graves recensés, elle en est restée “esto- maquée.” “Il n’y a pas eu de choses graves l’année dernière, rien de particulier. Dans les faits, il n’y a pas de montée de la violence, même si on remarque que dès la sixième, les élèves sont beaucoup plus turbulents et qu’il faut insister pour leur

graves par collège. Devant lui, les collèges Dide- rot et Stendhal s’affichent com- me les plusmauvais élèves avec respectivement 154 et 129 faits graves constatés. “Pourtant, on a des établissements qui n’ont rien à voir avec certains collèges de Seine-Saint-Denis. Ces chiffres, il faut les prendre avec des pincettes. C’est toujours le problème des statistiques. Quand les chiffres de la violence aug- mentent, est-ce parce qu’il y a plus de faits ou parce que les

gens portent plus p l a i n t e ? ” , remarque Sté- phane Fauco- gney, enseignant au collège Vol- taire et secrétai- re académique du syndicat U.N.S.A.

faire respecter les règles, comme retirer leur cas- quette quand ils rentrent dans l’établissement” , affirme-t-elle. Selon les chiffres de la base de don- née Signa de l’É-

L’enquête du Point est sévèrement critiquée.

Les établissements bisontins sont-ils devenus plus violents ?

Toute la difficulté des statis- tiques est là. Car, c’est à chaque chef d’établissement de rem- plir le logiciel et de décider ce qui mérite d’être classé “fait grave” ou non. Ce qui conduit à des différences d’appréciation importantes. Les établissements bisontins sont-ils devenus plus violents ? “Comme partout, on a remarqué que la violence évolue. Il y a tou- jours eu des bagarres, la diffé- rence, c’est quemaintenant lors-

en compte la taille de l’établis- sement. Avoir 57 faits graves pour 1 200 élèves, c’est moins que 30 faits pour 400 élèves.” Pour le moment, la principale adjointe n’a pas relevé de retom- bées négatives du classement du collège parmi les plus vio- lents ni d’inquiétude de la part des parents, mais elle se pose désormais la question “de savoir s’il faut vraiment tout consigner dans la base en l’attente de consignes claires.”

qu’il y en a une, les jeunes vont semettre à plusieurs sur une vic- time, s’acharner. Il y a aussi les petites incivilités.Mais le nombre de faits ne change pas énormé- ment” , poursuit Stéphane Fau- cogney. “Une bagarre dans la cour, on le consigne systémati- quement sur la base. De même dès qu’on confisque un couteau. Ce qui fausse les chiffres, c’est que nous avons tous nos propres critères” , reconnaît-on au collè- ge Hugo. “Il faut aussi prendre

L’année précédente, son collè- ge n’a enregistré que deux faits graves, des insultes, pendant toute l’année scolaire, et deux passages en conseil de disci- pline. “Dans les faits, on en a eu plus de deux” , affirme-t-il.

ducation nationale publiés par le journal Le Point, le collège Victor Hugo, au centre-ville de Besançon comptabilise 57 “faits graves” pour l’année scolaire 2005-2006, bien supérieur à la moyenne nationale de 14,5 faits

E NGAGEMENT

F ort du succès rencontré depuis son ouverture il y a dix ans au centre-ville, le magasin Interior’s pour- suit sa progression. L’enseigne vient d’ouvrir ses portes à Châteaufarine, dans un spacieux maga- sin qui offre toute l’étendue des produits qui ont fait la réputation de la gamme Interior’s. Bien sûr, les meubles stylés tiennent le devant de la scène. En pin, en bois exotique, en médium ou même en fer forgé, au sty- le country ou british , en reproductions d’anciens, la gam- me des matières et des coloris est qui fait notre succès, c’est que non seulement nous sommes des concepteurs de meubles mais nous proposons tou- te la décoration qui va avec” présente Philippe Tournier, le responsable d’Interior’s Besançon. Ce n’est donc pas seu- lement un meuble mais un concept, une ambiance que vien- dra chercher le client chez Interior’s. “Nos gammes de meubles, de canapés, de linge de maison suivent vraiment l’évolution des tendances.” PUBLI-INFORMATION INTERIOR’S, créateur d’ambiance Le nouveau magasin Interior’s a ouvert ses portes à Châteaufarine. Idéalement situé à l’entrée de la zone commerciale, il offre une gamme étendue de meubles de création, de canapés et d’acces- soires de décoration. “Nos gammes suivent vraiment l’évolution des tendances.” désormais très étendue. “Ce

Bourses aux étudiantes

Les “Soroptimistes” fêtent leurs 50 ans Le club service 100 % féminin de Besançon souffle ses 50 bougies les 23 et 24 septembre. Ces dix dernières années, il a versé plus de 67 000 euros au bénéfice de la promotion du statut de la femme.

E lles sont “sœurs pour le meilleur” comme la racine latine du terme “soropti- mist” le laisse entendre. Les 42 membres du clubbisontin “Sorop- timist” s’apprêtent à fêter le cin- quantenaire de la naissance de ce “Rotary au féminin” fondée le

en difficulté. “Par deux fois, nos bourses ont été complétées par une bourse du Soroptimist européen au bénéfice d’une petite Rwan- daise étudiante àBesançon et cet- te année, pour une jeune handi- capée, SandraZimmermann, qui poursuit ses études à Paris.” Par- fois, ce sont des asso- ciations qui bénéfi- cient du soutien du club Soroptimist : Fourneau écono- mique, le Nid, le Roseau, les Invités auFestin, les Amis de Bellevaux, etc. Les 23 et 24 septembre, les “sœurs” de Besançon recevront leurs homologues de l’Est de la France mais aussi d’Angleterre, d’Allemagne et de Suisse. La doyenne des “Soroptimistes” doit être de la fête. Anne-Marie Cor- net a fêté cette année ses 97 ans. Cette ancienne directrice de l’éco- le Pigier est toujours assidue aux réunions du club. J.-F.H.

9 décembre 1956 par la Bisontine Madeleine Guide- vaux, ancienne directrice départe- mentale de la san- té.

Anne-Marie Cornet a fêté ses 97 ans.

Le nouveau magasin Interior’s a ouvert ses portes à l’en- trée de la zone de Châteaufarine. Une situation idéale.

Basées sur la promotion du sta- tut de la femme et l’amitié inter- nationale, le club Soroptimist continue d’apporter son soutien à différentes causes d’éducation oude développement économique et social. “Cesdixdernièresannées, lemontant cumulé des donc s’élè- ve à 67 150 euros” note Renée- MarieNicolas-Bonnaud,membre du club bisontin. Des bourses d’étude àhauteur de 28 432 euros ont été versées à des étudiantes

Dans sa démarche de qualité supérieure, Interior’s a déve- loppé un service original : “Nous nous engageons à reprendre l’ancien mobilier Intérior’s de nos clients à envi- ron 90% de leur valeur, sans limite dans le temps, à condi- tion qu’il soit en bon état” ajoute le responsable. Une garantie à vie qui est la marque de cette grande enseigne.

INTERIOR’S

Rue René Char - Z.A.C. Châteaufarine - 25000 BESANÇON Tél. : 03 81 81 75 10 - Fax : 03 81 81 43 90 - www.interiors.fr

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