La Presse Bisontine 68 - Juillet-Août 2006

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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Accès à Châteaufarine : les commerçants font leurs propositions

L’actualité bouge, les dossiers évoluent.

La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une

D ans notre précédente édition, nous fai- sions le point sur les travaux prévus par la ville de Besançon pour désen- gorger l’accès à la zone commerciale deChâ- teaufarine où transitent chaque jour plus de 25 000 véhicules. L’idée principale est d’élar- gir la rue René Char, l’épine dorsale d’accès à la zone, et de réserver intégralement une voie aux bus. Un rond-point desservant la rue Du Bellay fait également partie de ce pro- gramme de travaux financés à près de 80% par les commerçants eux-mêmes. L’association des commerçants de Châ- teaufarine qui s’est réunie mi-juin n’a pas

René Char mais qu’ils desservent plutôt la zone par la rue André Breton, le secteur pavillonnaire. Nous proposons de réserver l’accès à cette rue aux bus, grâce à une bor- ne, ce qui limiterait aussi le passage intem- pestif des voitures à cet endroit. Consé- quence : cela éviterait ainsi de faire une quatre voies rue René Char et limiterait ainsi le coût des travaux qui, je le rappelle, sont payés en grande majorité par les commerçants eux- mêmes.” Les commerçants de Châteaufa- rine comptent solliciter les services tech- niques de lamairie pour une nouvelle réunion de concertation sur le sujet.

tout à fait la même lecture du projet que la mairie. Elle l’a fait savoir aux élus par une série de propositions qu’elle juge plus adap- tées à cette zone commerciale. Bernard Lhuillier, commerçant membre de l’associa- tion, résume la position générale : “Engager ces sommes importantes juste pour faire cir- culer des bus ne nous paraît pas judicieux. Notre idée première est d’améliorer les accès au parking car ce qui bloque la circulation avant tout, c’est la difficulté qu’ont les voi- tures de se croiser à l’entrée ou à la sortie des parkings. Deuxième chose, nous pro- posons que les bus n’empruntent plus la rue

de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Fin de trafic rue Battant

Besançon : deux hommes arrêtés pour proxénétisme

L a rue Battant va retrouver son calme. Il aura fallu trois mois d’enquête et dix-sept sur- veillances au total pour arriver à ce résultat. “Maintenant, le trafic de cannabis dans la rue Battant, c’est terminé” , clame fièrement Nicolas Jolibois, le directeur dépar- temental de la sûreté départe- mentale. Sept personnes, de 21 à 29 ans, ont été interpellées le 29mai dernier et placées en garde à vue, pour trafic de drogue. Depuis plu- sieurs mois, le réseau organisait “de façon ostensible” son trafic sous les porches de la rue Bat-

tant, entre les numéros 53 et 71. “Une sorte de supermarché de la résine de cannabis” , notent les enquêteurs de la sûreté départe- mentale qui exaspéraient les habi- tants de la rue. Car le trafic allait aussi de pair avec tapage noctur- ne. “Si à l’occasion des réunions de quartiers, les riverains ont sur- tout exprimé leur ras-le-bol, j’ai eu dumal à trouver des bonnes volon- tés pour trouver des lieux de sur- veillance, des témoignages” , remarque pourtant Nicolas Joli- bois. Sauf un, tous les individus interpellés habitaient le quartier

Battant. Lors de la perquisition, cinq kilos de résine de cannabis ont été retrouvés dans un local technique à proximité du domici- le de l’un d’entre eux. Et tous étaient connus des services de police, certains ayant déjà plusieurs dizaines de procédures à leur encontre. Présentés en comparu- tion immédiate pour six d’entre eux, ils ont finalement été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour le 23 juin prochain. Trois, dont le casier judiciaire était le plus four- ni, ont entre-temps été placés en détention provisoire.

“I ls cohabitaient à l’hôtel avec les filles, les déposaient le soir sur leur lieude travail et allaient les rechercher” , détaillent les enquê- teurs bisontins. Début juin, deux hommes de 29 et 40 ans ont été interpellés àBesançon pour proxé- nétisme et une prostituée placée en garde à vue pour racolage. Rien à voir avec un réseau organisé. Deux des filles, toutes originaires de la communauté turcophone bul- gare, étaient les compagnes des hommes incriminés. Le plus âgé,

un charpentier originaire de Valda- hon, présenté par les enquêteurs comme un peu naïf, aurait été uti- lisé par l’une des jeunes femmes dont il était tombé amoureux et n’a retiré aucun bénéfice financier de l’activité de sa compagne. “Mais la loi prévoit différents cas de proxé- nétisme,notammentceluiquiconsis- te à aider et assister une prostituée” , notent les enquêteurs. Le second, originairedeBesançonet déjàconnu des services de police pour des affaires de mœurs a effectué plu-

sieurs virements internationaux vers laBulgarie depuis son compte ban- caire. Il est convoqué devant le tri- bunal correctionnel en septembre, tandis que son ami ne fait l’objet que d’une convocation devant le procureur. Quant aux filles qui se prostituaient sur le parkingBattant, deux d’entre elles dont la petite amie du Valdahonnais sont repar- ties vers laBulgarie. Pour les quatre autres qui avaient été interpellées, seule une a été renvoyée devant le tribunal pour racolage.

Bévalot-Phox : la photo est UNE PASSION PARTAGÉE Le magasin de la rue Moncey à Besançon est reconnu pour son professionnalis- me dans le domaine de la photographie grand public comme professionnelle.

B évalot-Phox est toujours à l’avant-garde de la photogra- phie. Qu’il s’agisse de la ven- te de matériel photographique ou de traitement de l’image, le maga- sin bisontin situé 4, rue Moncey est à la pointe de la technologie. Il n’y a pas donc de hasard dans la longévité de cette enseigne du centre-ville, mais au Phox, c’est un conseil adapté à toutes les demandes. Que l’on soit photo- graphe amateur, averti, ou profession- nel, Jean-Pierre Bévalot et ses huit col- laborateurs prennent le temps nécessaire pour vous accompagner dans votre démarche d’achat, ou vous conseiller, entre autres, sur des techniques de pri- se de vue. Par ailleurs, en adhérant au réseau Phox (500 points de vente en France), Bévalot peut proposer des prix attractifs sur l’ensemble des équipe- ments commercialisés (appareils, objec- P U B L I - R E P O R TA G E contraire une constance dans la culture de la per- formance et du respect du client. Car Bévalot-

nologies les plus pointues. “Sur deman- de, nous pouvons retoucher une ima- ge. Lorsqu’elle est très abîmée com- me une photo ancienne, qu’il manque des morceaux même, nous sommes en mesure de la reconstituer.” Par exemple, il est possible ici de faire des agran- dissements d’images en tout genre, de réaliser un portrait d’enfant qui sera ensuite encadré, de copier sur un C.D. les clichés d’un album photo, ou de transférer des films sur des D.V.D., tout cela dans le respect de la qualité. Béva- lot Phox est entré dans l’ère du numé- rique et utilise au maximum toutes les nouvelles technologies numériques sur place. Les délais sont donc très courts (15 mn, 1h ou 4 h), Les commandes peuvent être donc passées par Inter- net et réexpédiées. “Notre site Internet regroupe donc tous les services : prises de vues anciennes, portraits, travaux photos, locations…” poursuit Jean- Pierre Bévalot, un homme dont le coup d’œil est reconnu par l’ensemble de la profession.

tifs, vidéo, trépieds, etc.). Dans cemaga- sin, la photo est une passion partagée. Elle se décline sous toutes les formes d’approche de l’image. Aujourd’hui, c’est le numérique qui pré- domine sur ce marché. Bévalot-Phox a depuis longtemps pris le pas de cet- te nouvelle technologie ce qui lui per- met de répondre aux attentes des consommateurs les plus exigeants. Par exemple, le commerce de la rue Mon- cey est équipé de bornes informatiques simples d’utilisation et en libre-servi- ce, où chaque client peut venir char- ger ses photos numériques et choisir de les imprimer en un simple clic. Le traitement se fait enmoins de 15minutes ! “L’image est tirée sur un papier photo traditionnel pour en conserver toute la qualité” indique le gérant Jean-Pierre Bévalot. D’autres services sont proposés par cette entreprise qui fait appel aux tech- “Sur demande, nous pouvons retoucher une image.”

BÉVALOT PHOX - 4, rue Moncey - 25000 Besançon Tél. : 03 81 25 02 25 - fax : 03 81 25 02 26 E-mail : bevalot.phox@wanadoo.fr - Adresse site : www.bevalotphox.com

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