La Presse Bisontine 68 - Juillet-Août 2006

LE GRAND BESANÇON

26

P LATEAU DE S AÔNE

L’enseigne Devianne rachète Magvet D eux poids lourds de l’ha- billement ont récemment uni leurs destinées. La chaîne Devianne, qui possède un magasin à Besançon-Châ- teaufarine, a racheté le 23 mai dernier l’enseigneMagvet, éga- lement présente sur le secteur bisontinavecunmagasin implan- té sur la zone commerciale de Valentin. “Concernant l’avenir des deux magasins bisontins DevianneetMagvet,riennechan- ge assure Joël Toulemonde, P.D.G. de l’enseigne Devianne dont le siège est situé dans le Nord de la France. C’est uni- quement un changement de capital, c’est tout. Nous allons seulementchercheràrendreplus performantescesdeuxenseignes en termes d’offre de marques.” Créée en 1882 par Jean Louis Devianne, l’entreprise Devian- ne est présente dans une qua- rantaine de villes en France. Elle emploie au total 600 per- sonnes et réalise un chiffre d’af- faires de 60 millions d’euros. Magvet possède 7 magasins en France, répartis dans le Grand Est de la France et emploie 200 salariés.

Cinq enseignes différentes

Saône, un bourg dans le collimateur des banques

Une population en augmentation constante, des zones commer- ciales en plein essor, la vie sociale qui s’organise à Saône intéresse les banques qui y voient un nouveau potentiel de développement.

L es banques ne sont pas philanthropes. Elles s’implantent là où le potentiel de clientèle est suffisant pour justifier l’ou- verture d’une agence. La cible ne se choisit pas auhasard,mais dans le respect d’une stratégie de développement. Saône, et plus largement le Plateau, font partie de ces nouveaux secteurs géographiques qui sont dans le collimateur des organismes financiers. Qu’il s’agisse d’aug- mentation de la population ou d’essor économique, les pers- pectives d’évolution de ce bourg et de ses alentours sont excel- lentes. Elles le seront davan- tage avec l’ouverture de la voie desMercureaux. “Nous voulons être là où les affaires se font” résume Jean-PierreMorel, direc- teur du groupe Centre Franche- Comté de la Caisse d’Épargne. La stratégie de la banque à l’écu- reuil est claire depuis la fusion entre les deux régions Bour- gogne-Franche-Comté (1,3mil- lion de clients et 243 agences) : “Ouvrir de nouvelles agences et conquérir de nouveaux clients. La fusion nous donne la puis- sance pour agir ainsi.” Saône ne fait pas partie de ce

teur, puisqu’elle a ouvert ses portes fin avril. Mais le Crédit Mutuel suivait depuis longtemps l’évolution de ce village. “Nous avons attendu qu’un local se libère au centre-ville. Nous vou- lions un espace adapté, bien pla- cé. On s’est installé en lieu et place de l’ancienne droguerie. Quand cette opportunité s’est présentée, nous ne l’avons pas laissée passer” raconte Patrick Girardin, directeur de la Cais- se Besançon Union (5 agences dont Saône). L’enseigne n’a pas l’intention de faire de la figu- ration sur le secteur, mais bien d’occuper le terrain conformé- ment à la logique imposée par le groupe Crédit Mutuel-C.I.C. en France. “L’objectif est d’at- teindre 20 % des parts de mar- ché sur le plan national. C’est l’objectif si onveut exister demain à l’échelle européenne. Dans le Doubs, nous sommes aux alen- tours des 20 %, mais en Alsace on occupe 60% et à Paris moins de 5 %. C’est donc très variable. Nos études ont montré qu’à Saô- ne, nous étions àmoins de 20%. Donc pour améliorer les parts de marché nous avons ouvert une antenne.” Le CréditMutuel a 2 000 clients sur le Plateau

schéma, puisque l’agence exis- te dans cette commune depuis 1984. C’est une des plus anciennes des cinq enseignes présentes dans ce bourg (Cré- dit Agricole, Banque Postale, CréditMutuel et Banque Popu- laire). Toutefois, la Caisse d’É- pargne a été entièrement réno- vée en 2005 et se surface multipliée par deux. Unemuta- tion nécessaire pour tenir son rang face à une concurrence que se durcit sur unmarché qui n’a pas encore atteint samaturité. “Les statistiques de l’I.N.S.E.E. indiquent que la population va augmenter de 27 % à Saône entre 1999 et 2010, de 58 % à Montfaucon et de 56 % à Nan- cray sur la même période. Il y a en plus des entreprises, des grandes surfaces, nous allons donc nous tourner vers les pro- fessionnels.” Mais cette pro- gression du nombre d’habitants et la multiplication des pro- grammes de construction est aussi synonyme de prêts immo- biliers pour les agences ban- caires. Le CréditMutuel-C.I.C. n’a pas voulu manquer de train de la croissance à Saône. L’agence est la dernière arrivée sur le sec-

Le Crédit Mutuel emploie trois personnes. Il a ouvert ses portes fin avril. Un de ses objectifs est de venir l’autre banque de l’agriculture.

à Saône. Elles viennent de s’ac- caparer le marché local et de le verrouiller pour les prochaines années. On imagine mal une sixième enseigne venir tenter sa chance àSaône sachant qu’el- le diviserait encore les parts du gâteau et de façon inéquitable puisque selon la Banque de France, le Crédit Agricole et la Banque Populaire occupent la plus grande part demarché dans le Doubs. C’est donc à coup de produits bancaires, d’opérations commerciales, de nouveaux ser- vices, que les leaders cherche- ront à conserver leur avance et les challengers à inverser la ten- dance. T.C.

de Saône. La plupart de ces per- sonnes effectuaient leurs opé- rations bancaires au centre-vil- le de Besançon. La banque mutualiste s’est donc rappro- chée d’eux, sans perdre de vue qu’elle en démarchera d’autres. Dans sa stratégie, le crédit immo- bilier est unproduit d’appel pour cette agence. “Nous voulons tou- cher les associations en tissant avec elles des partenariats, cibler les collectivités et devenir l’autre banque de l’agriculture.” En s’installant sur le premier Pla- teau, le Crédit Mutuel est donc prêt à titiller le Crédit Agrico- le sur ses terres de prédilection. Les cinq agences bancaires vont se livrer une concurrence ardue

Publi-information Les MOBIfiables, le mobilier adaptable à vos envies Vous voulez agencer votre intérieur avec goût grâ- ce à un concept 100 % original ? Alors sortez des sentiers battus et poussez la porte des MOBIfiables, à deux pas de la porte Saint-Pierre.

L a première impression qui se dégage de l’endroit est la gaîté : une foison de couleurs et de tons chauds qui s’imbriquent à merveille. La deuxième impression est celle du bon goût : la pureté des lignes des meubles assor- tie à une décoration en par- faite harmonie. Bienvenue aux MOBIfiables, le nouveau concept à lamode sur le Haut- Doubs. Le concept de mobi- lier créé par l’équipe de Lau- rent Pourchet, architecte d’intérieur et gérant de la sociétéAJ Développement, a été conçu pour s’adapter, à partir demodules, aux dimen- sions des clients. “Nous par- tons d’un produit - un coffre à deux tiroirs par exemple - et nous adaptons ce concept de meubles à la taille voulue

par le client qui pourra choi- sir aussi parmi une trentai- ne de coloris différents, obser- ve Laurent Pourchet. C’est le concept du mobilier adap- table, réalisé sur mesure à partir d’un module de base. Nous apportons le service de l’adaptabilité et de la cou- leur.” Spécialisée à sa création en novembre dernier dans le dressing et la bibliothèque, l’enseigne MOBIfiables pro- pose désormais le leaving, le mobilier de chambre, les ran- gements et les meubles de séjour. De la création à la ven- te, tout est réalisé localement, y compris la fabrication des meubles dans l’atelier de Bians-les-Usiers. “Nous ne sommes pas négociants, insis- te Laurent Pourchet. Nous

sommes créateurs, fabricants et vendeurs de nos propres produits.” Dans le lumineux magasin de 180 m 2 situé à deux pas du centre-ville de Pontarlier, tout est pensé pour choisir avec goût ce que sera votre futur intérieur. Le matériau transformé est le bois et le nement le seul magasin de meubles du Haut-Doubs à proposer ce concept de modules adaptables aux dimensions du client, les MOBIfiables répondent à tou- te commande dans un rai- sonnable délai d’une à trois semaines. Depuis l’ouvertu- re, le bouche-à-oreille a eu tôt fait de donner à l’enseigne verre intègre peu à peu cer- taines créa- tions. Certai-

pontissalienne une flatteuse réputation. “C’est vrai que nous sommes en pleine pro- gression” reconnaît Laurent Pourchet, jamais à court d’idées. “Nous sommes en train d’étudier un nouveau concept de cuisines avec des meubles modulables égale- ment, ainsi que des bureaux évolutifs à base de cubes super- posables” poursuit le créa- teur. Le magasin les MOBIfiables, ou l’art de dépoussiérer les idées sur la décoration inté- rieure et l’ameublement. À découvrir.

Réalisé sur mesure à partir d’un module de base.

Les MOBIfiables 7, rue du Vieux Château

25300 PONTARLIER Tél. : 03 81 39 25 52

Made with FlippingBook Annual report