La Presse Bisontine 68 - Juillet-Août 2006

LE GRAND BESANÇON

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M AMIROLLE Un hectare de terre est réservé Gaz et Eaux s’installera zone du Noret C’est au bord de la R.N. 57 que Gaz et Eaux devrait s’im- planter dans un délai de 18 mois. Cette entreprise va donc quitter le village de Lods dans la vallée de la Loue qui vit ce départ comme un “coup dur.”

La zone du Noret où s’installera Gaz et Eaux peut s’étendre encore sur 7 hectares.

BESANÇON 03 81 25 52 55 03 81 82 25 19 03 81 41 37 46 03 81 25 08 68

BAUME- LES-DAMES 03 81 84 08 16

L’ entrepriseGaz et Eaux envisage de quitter la commune de Lods dans la vallée de la Loue pour construire un nouveau bâtiment àMami- rolle, dans la zone du Noret classée d’intérêt communau- taire. C’est ici, en bordure de la R.N. 57, que cette société a

sonnes. “Une entreprise est libre d’aller où elle veut. Gaz et Eaux est la plus grande société du village. C’est un coup dur” esti- me l’élu. Un coup dur pour Lods, et plus largement pour la com- munauté de communes duPays d’Ornans en termes de perte d’activité dans la vallée de la Loue et de taxe professionnel- le. “La T.P. de Gaz et Eaux est de 100 000 euros” remarque Jean-Michel Lievremont qui demande un certain nombre de garanties afin de ne pas tout perdre. “Je ne souhaite pas que les bâtiments de Gaz et Eaux deviennent une friche indus- trielle. Au contraire, nous vou- lons qu’ils soient requalifiés pour favoriser l’arrivée de nou- velles entreprises.” Face à la position des élus, Gaz et Eaux a donc prévu dans tous les cas de garder un pied à Lods, en y laissant un bureau. Unemaigre compensation. T.C.

tionnels dans 18 mois. Tout en restant réservé, le maire de Mamirolle Jacques-Henry Bauer se félicite de l’arrivée prochaine de cette société sur sa commune. “Je suis impatient de pouvoir signer le permis de construire. C’est bien pour l’ima- ge du village, d’autant qu’il y a une complémentarité entre

S AINT -V IT

70 000 euros pour l’été

réservé un hectare de terrain pour s’im- planter. La proximité de l’axe de communi- cation est un élément essentiel qui a moti- vé Gaz et Eaux à rete- nir ce site. “Pour nous, l’idée est d’être bien

Gaz et Eaux et l’É- coleNationale de l’In- dustrie Laitière (E.N.I.L.) qui se tour- ne vers les métiers de l’eau” dit-il. Le bonheur de Jacques-Henry Bauer fait le mal-

Saint-Vit devait accueillir une piscine “mobile” jus- te pendant la période estivale. Mais le coût de la location de l’équipement est trop élevé. Le projet de piscine tombe à l’eau

“C’est la plus grande société du village.”

heur de Jean-Michel Lievre- mont, son homologue de la val- lée de La Loue. Le maire de Lods regrette la décision de Gaz et Eaux de quitter sa com- mune où elle est implantée depuis 50 ans et où elle emploie près d’une centaine de per-

placé et d’être vus de la route nationale. C’est une vitrine” esti- me la direction. Gaz et Eaux a donc mis une option sur le foncier, mais le projet n’est encore qu’em- bryonnaire. Les nouveaux locaux devraient être opéra-

S aint-Vit n’aura pas de piscine cet été. Mais ce n’est que partie remi- se ! Le projet reste à l’ordre du jour du conseil com- munautaire duVal Saint-Vitois car l’idée est certes originale mais trop coûteuse dans l’im- médiat. En effet, le principe retenu par les élus n’était pas d’investir dans la construction d’une piscine avec toutes les charges induites par ce genre d’équipement, mais de confier à un prestataire de service l’ins- tallation d’un bassin tempo- raire qui devait fonctionner uni- quement pendant la période estivale. L’objectif était de per- mettre à tous les enfants de la communauté de communes “qui

A RTS MARTIAUX ROCHOIS Le Yoseikan Budo débarque à Besançon L e Yoseikan Budo est le seul art martial pluridisciplinaire, faisant appel aussi bien aux techniques du karaté que du kendo ou encore de l’aïkido. Dans le Grand

Toutefois, Pascal Routhier n’en- tend pas perdre de vue ce concept qu’il a découvert à Paris lors d’un congrès des maires. “Il faudrait que le dispositif se démocratise. Qu’il coûte moins

ne partent pas en vacances de profiter de la baignade. C’est du loisir de proximité qui devait permettre de satisfaire beau- coup de gamins” indique Pas- cal Routhier, le président de la structure intercom- munale.

Besançon dès la rentrée, explique Régis Pal- lais, le président du club rochois. Cela nous per- mettra de répondre à la demande des Bisontins et des habitants des alentours. La section bison- tine démarre officiellement début septembre.” Et le 7 octobre prochain, le club de Roche a l’honneur de recevoir à Besançon la visite de Maître Hiroo Mochizuki, créateur en 1965 de sa propre méthode d’arts martiaux… le Yoseikan Budo. Renseignements au 03 81 61 33 65 ou 06 64 21 71 95

cher. Je suis persua- dé que nous arrive- rons à mettre en pla- ce cette opération” affirme-t-il, prêt a ouvrir les négocia- tions avec les entre-

Il lance l’idée de la patinoire l’hiver.

La piscine devait être montée à côté du complexe sportif du bourg du 15 juillet au 15 août.

Besançon, le seul club de Yoseikan Budo est installé à Roche-lez-Beaupré. Créés il y a une vingtaine d’années par une poignée de pas- sionnés, “les arts martiaux rochois” totalisent aujourd’hui 65 licenciés. Le Yoseikan Budo comp- te environ 6 000 adeptes en France. Pour répondre à la demande croissante de per- sonnes intéressées par la découverte de cet art martial spectaculaire, le club a décidé de créer un site à Besançon. “Nous aurons des locaux à

prises compétentes pour trou- ver un terrain d’entente sur des prix moins élevés. L’élu voit plus loin encore. Après la piscine l’été, il lance l’idée de la patinoire l’hiver qui fonctionnerait sur lemême prin- cipe. Affaire à suivre.

Le problème est que ce genre d’équipement se loue 45 000 euros par mois ! “Soit 70 000 euros pour l’été. C’est très cher.” Une coquette somme que la col- lectivité ne peut pas se per- mettre d’investir dans une opé- ration de loisir.

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