La Presse Bisontine 68 - Juillet-Août 2006

BESANÇON

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M ICROTECHNIQUES

Pôle de compétitivité

En bref

Jean-Claude Gelin : “Plus vite sera remplie la zone de Témis, mieux ce sera”

Séjour (bis) L’association Étoile Saint-Fer- jeux de Besançon propose pour l’été plusieurs séjours pour les enfants et adolescents dans le Haut-Doubs en juillet et août. Renseignements au 03 81 88 29 12. Logement En Franche-Comté, 499 loge- ments neufs ont été vendus au cours du premier trimestre 2006, soit 437 appartements et 62 maisons individuelles. C’est une augmentation de 62 % des ventes d’apparte- ments par rapport au premier trimestre 2005. Entreprise Dans le cadre du projet Réseaux de Cré’acteurs, le M.E.D.E.F. Franche-Comté organise une journée de réflexion sur la créa- tion d’entreprise le jeudi 6 juillet dans les locaux de l’organisa- tion patronale, rue de Belfort à Besançon. Renseignements au

Le directeur de l’E.N.S.M.M. est pleinement impliqué dans le dos- sier “pôle de compétitivité microtechniques”. Selon lui, réussir ce challenge passe par le renforcement de l’image de Besançon en tant que berceau des microtechniques.

L a Presse Bisontine : À quel niveau êtes-vous impliqué dans la démarche “pôle de compétitivité microtechniques” Jean-Claude Gelin : J’ai élaboré toute la partie formation du dos- sier au nom de l’ensemble des établissements de formation impliqués dans le projet. Dans un second temps, une premiè- re opération a démarré qui consiste à faire un audit des entreprises présentes dans le secteur des microtechniques pour identifier leurs besoins en formation. Entre 60 et 80 entre- prises expriment des besoins, notamment dans des formations destinées à maîtriser les outils associés à la propriété indus- trielle et au dépôt de brevets. L.P.B. : L’E.N.S.M.M. forme 240 ingé- nieurs par an. Seulement 7 à 10 % d’entre eux restent en Franche-Com- té pour y travailler. C’est inquiétant ? J.-C.G. : Non, au contraire. D’abord il paraît difficile pour l’instant de placer plus de 10 % de nos

ingénieurs dans la région. Ensui- te, on ne souhaite surtout pas qu’ils ne se placent qu’en Franche-Comté et que notre éco- le n’ait une réputation que dans les limites de la région. Nous formons des ingénieurs pour la France et pour lemonde entier. Cela participe aussi au rayon-

Grenoble notamment. J.-C.G. : Le concours d’ingénieur est national et l’élève a le choix entre 40 écoles, dont Grenoble, Toulouse, Bordeaux…Le rayon- nement de nos ingénieurs est une bonne façon de décloison- ner les choses et de lutter contre l’isolement. La formation, c’est

comme l’entreprise : il faut se montrer à l’extérieur aussi bon voiremeilleur que les concurrents. L.P.B. : Que peut vous apporter à terme le label “pôle de compétitivité” ?

nement et à la répu- tation de notre région et je ne voudrais sur- tout pas que ça chan- ge. Nous ne voulons pas perdre notre voca- tion de former des ingénieurs pour le monde entier.

“Il n’y a pas de fuite des cerveaux chez nous.”

Jean-Claude Gelin est le directeur de l’E.N.S.M.M. depuis 1998. L’école d’ingénieur dispose d’un budget de 12 mil- lions d’euros annuels, dont 2,7 millions proviennent des activités contractuelles de l’école avec les entreprises.

10 % sont employés sur Témis, ce sera parfait. Inutile d’en avoir plus car après, l’E.N.S.M.M. perdrait son rayonnement inter- national. Je suis fermement convaincu que le développement de Besançon et son aggloméra- tion passe par une reconnais- sance des capacités d’ingénie- rie de cette région. Propos recueillis par J.-F.H.

d’amener ici des entreprises d’in- génierie, y compris des filiales de grands groupes nationaux ou internationaux. Il y a enco- re du travail, notamment une prise de conscience collective de la nécessité de ce type d’entre- prises. Plus vite sera remplie cette zone de Témis et mieux ce sera pour tout lemonde. Si 20% de nos ingénieurs restent en Franche-Comté, on sera très content. Et si parmi ces 20 %,

03 81 47 79 14 ou www.creactor.org. Forêt

J.-C.G. : De nous asseoir sur un secteur d’entreprises et de recherche et développement qui soit au moins de rayonnement national. Ce n’est pas encore tout à fait le cas. Le pôle peut nous permettre d’attirer des entreprises industrielles et de services en ingénierie qui emploieront des ingénieurs. Le gros challengemaintenant, c’est

De plus, 95 % de nos élèves ne sont pas d’origine franc-com- toise. Et si près de 10 % de nos ingénieurs restent en Franche- Comté, il en reste plus qu’il n’en repart. Il n’y a donc pas de fui- te des cerveaux nous concer- nant. L.P.B. : L’E.N.S.M.M. est en concur- rence avec beaucoup d’autres écoles,

Exposition “traces et indices dans la forêt” à la petite éco- le dans la forêt (Chailluz) du 26 juin et 13 juillet. Balade com- mentée les 2 et 9 juillet de 14 heures à 17 heures.

Publi-information

Parmi les agences immobilières, il y a celles qui ont l’exigence de considérer et de respecter le client. Celles-ci répondent à un nouvel agrément qualité appelé “Cocoon”. Votre agent immobilier va enfin vous cocooner !

L’ euphorie du marché de l’im- mobilier ces dernières années, a engendré toutes les dérives jusqu’à ternir sérieusement l’image de l’ensemble de lapro- fession. Être agent immobilier est un métier qui ne s’improvise pas, contrai- rement peut-être à ce qu’ont pu penser certains affairistes qui ont vu d’abord dans cette activité l’opportunité d’un business, reléguant au secondplan l’in- térêt du consommateur. Ce n’est sans doute pas un hasard si aujourd’hui en France, 60 % des transactions se font de particulier à particulier. Le chiffre est en augmentation. De toute éviden- ce, les vendeurs comme les acquéreurs boudent les agences, aussi compétentes soient-elles. C’est dans le but de redonner à cette profession ses lettres de noblesse que Delphine Doillon vient de créer l’agré- ment “Cocoon” par l’intermédiairede sa société Imosolo Consulting spécialisée danslesprofessionsimmobilières.Maître

DelphineDoillonestd’uneexigencerare. Elle ne distribue pas l’agrément à la légère. Il en va du respect de la déonto- logie. Dans un premier temps, l’agence enquestionest testéeparunclient-mys- tère. Ensuite, un bilan est fait avec le responsable de l’agence. Le précieux sésamen’estdonnéqu’àpartirdumoment où les points faibles sont corrigés. Cela passe notamment par la formation. “L’agrément est renouvelé tous les ans” expliqueDelphineDoillon.Néanmoins, touteagencepeutsevoirl'agrémentreti- ré en cas de non-respect des enga- gements Cocoon. Aujourd’huiàBesançon,cinqagences répondent à l’exigence “Cocoon”. Il s’agitdeJupiterTransactions,Agen- ce Must Immobilier, Géode, Lodge, et Quartz Immobilier. Il y a aussi Syner- gie Immobilier, Action Immobilier 25, et Immobilière le Flamand à Montbé- liard. Le groupement d'agences sous ce nouveau “label” qualité prend douce- ment forme. Celasignifiequedanstoutescesagences, le client a la certitude d’être accueilli et reconnu. Par exemple, les profession- nels seront attentifs auxbesoins de l’ac- quéreur en prenant le temps de l’écou-

endroitprivé,elleconnaîttouslesrouages de cemétier - dans ce qu’il ademeilleur et de pire - pour avoir elle-même été agent pendant dix ans. “J’adore cette profession, mais elle a pris unmauvais chemin. Elle souffre d’une mauvaise image” constate-t-elle. Son expérience de terrain lui permet donc d’agir dans le but de réconcilier le consommateur avec les agences. C’est tout le principe de “Cocoon” qui est un “label” qualité attribué aux agences qui sont prêtes à se remettre en question en corrigeant leurs points faibles, afin de renforcer le service rendu au client en le considérant davantage. Ce nouvel agrément se différencie de tous les autres pour deux raisons qui le rendent d’autant plus crédible.D’abord, il est attribué par une société indépen- dantequi n’est pas elle-mêmeuneagen- ce immobilière, mais qui en connaît le fonctionnement.Ensuite,chaqueenseigne qui envisage de décrocher ladistinction “Cocoon” doit montrer patte blanche.

Delphine Doillon (à gauche) accompagnée de ses deux collaboratrices : Cécile Nachon et Marianne Petit

souvent” rappelle Delphine Doillon. Unclient qui pousse laported’uneagen- ce qui a l’agrément “Cocoon” a la garan- tie d’être cocooné, pour réussir dans les meilleures conditions sa transaction immobilière, qu’il soit acheteur ou ven- deur. C’est pourtant simple, mais c’est essentiel. Imosolo Consulting va encore plus loin dansladémarchequalité.Lecaséchéant, cette société renseigne les clients par téléphone sur les exigences auxquelles doivent se plier les agents immobiliers. Un soutien précieux.

ter. Les visites seront ainsi ciblées en fonction de ses critères. Il aura la certi- tude d’être informé sur une législation de plus en plus rigoureuse qui encadre la transaction immobilière. L’acquéreur protège également sa famille car les agences Cocoon lui offre une assurance gratuite, « la bonne fin de transaction ». Le vendeur, de son côté, sera assuré que son bien sera évalué au juste prix suivant une méthode exclusive alliant technique et réalité du marché local. “L’agent est un prestataire de services. Il a le devoir d’informer. Il l’oublie trop

“La profession souffre d’une mauvaise image.”

IMOSOLO 9, chemin de Palente (dans les locaux de Seiko, à deux pas du bowling) BESANÇON - Tél. : 03 81 47 03 18 Internet : http://www.imosolo-consulting.fr - Mail : contact@imosolo-consulting.fr

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