La Presse Bisontine 66 - Mai 2006

Agenda

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MUSIQUE - LE 13 MAI AU CYLINDRE

La ballade irlandaise de

Blackwaters

P lus de trois ans après la sortie de leur dernier album, les six musi- ciens deBlackwaters sont de retour cette année avec un troisième opus, “Dead and breakfast”. Un album qui vous plonge une nouvelle fois dans l’am- biance enfumée des pubs irlandais, au son de la cornemuse et de l’accordéon. “On est vraiment content du rendu de cet album. Ça a été un vrai travail de groupe, qui nous a permis de rencontrer aussi d’autres musiciens” , affirme Gaël traditionnelle irlandaise. Pour la sortie de l’album, le groupe bisontin est en concert le 13 mai au Cylindre de Larnod. Avec “Dead and breakfast”, les Blackwaters signent un troisième opus et continuent d’explorer la musique

Réservation : 03 81 80 86 03

JEAN-LOUIS AUBERT

M U S I Q U E

à partir de 32 euros Samedi 6 mai 20h30 - Micropolis

Rutkowski, l’un des leaders du groupe. Pour l’enregistre- ment de “Dead and breakfast”, les six membres du grou- pe - un percus- sionniste et un

Des copncerts en France, en Suisse et en Italie.

JULIEN CLERC

Créé il y a six ans, le groupe franc-comtois des Blackwaters s’est peu à peu imposé sur la scène celtique.

vals et les salles dans toute la France et même en Suisse ou en Italie. Pendant la gestation de l’album, Gaël Rutkows- ki s’est rendu plusieurs fois sur les terres même de la musique irlandaise. Pour s’inspirer des thèmes traditionnels, des rythmes, mais sans chercher pour autant à copier scrupuleusement. “Aller là-bas, c’est important car il y a une vraie cul- ture en Irlande autour de cette musique et les bases sont là-bas. Mais on a une

manière d’arranger cette musique très personnelle, on essaye d’avoir notre propre son. Et on utilise des instruments com- me la contrebasse de façon différente” , affirme le musicien. L’alchimie fonctionne. Le son est tou- jours aussi énergique, les balades et les rythmes irlandais se succèdent sans pour autant lasser… Pour le lancement de l’album, le groupe est en concert au Cylindre de Larnod le 13mai prochain.

chanteur ont étoffé la formation depuis leur dernier album - se sont adjoint la collaboration de Diabolo à l’harmonica qui a entre autres joué au côté d’Indo- chine ou de Patricia Kaas, de Jean Rigot au chant et du violoniste Charly Glad. Créé il y a six ans, le groupe franc-com- tois s’est peu à peu imposé sur la scène celtique et écume désormais les festi-

à partir de 37 euros Vendredi 12 mai 20h30 - Micropolis

ORNANS - AVANT 2007

C’ est à Micropolis que se déroulera la pro- chaine édition du Franch’Country Festi- val. Cet événement musical quitte donc le Haut-Doubs et la commune de Trévillers qui l’a vu naître il y a huit ans pour gagner la capitale régionale. Cette délocalisation est le signe d’un nouveau départ pour cettemanifestation de plein air qui se trouvait dans unemauvaise passe depuis deux ans. Lamétéo capricieuse a dissuadé les fes- tivaliers de se déplacer. Le gros temps - et des écarts dans la gestion - ont plombé les comptes Sur deux ans, elle a accumulé un déficit avoisi- nant les 160 000 euros ! Le rapprochement avec Micropolis et sa capacité de 15 000 spectateurs semble être la solution la mieux adaptée pour mettre à l’abri ce festival, en tout cas de la pluie. La structure bisontine présente l’avantage de per- mettre l’organisation des concerts en salle, tout en rendant possibles les spectacles extérieurs. Le programme du Franch’Country Festival 2006 est arrêté. La tête d’affiche annoncée est Charlie Mc Coy, un des papes de la country. Phenix Country Band, l’excellent groupe The Shoepolishers, Rio Grande ou encore Honky Tonk Farmers sont éga- lement annoncés. Des spectacles équestres et indianistes, des expositions, des cours de danse, figurent aussi au programme des festivités. Les cow-boys campent à Besançon Né dans le Haut-Doubs il y a huit ans, le Franch’Country Festival est délocali- sé pour la première fois à Micropolis où se déroulera l’édition 2006. MUSIQUE- 25, 26 ET 27 AOÛT Le programme est déjà arrêté. de l’association organisa- trice jusqu’à compromettre sérieusement son avenir à l’issue de l’édition 2005.

Courbet trouve

M. POKORA Vendredi 9 juin 20h30 Micropolis

ses lettres de noblesse Des projets sont en cours de réalisation à Ornans pour valoriser davantage encore l’image de ce peintre emblématique de la vallée de la Loue.

PEINTURE E ntre les travaux d’ex- tension du musée et le déménagement de l’Ins- titut Courbet dans ses nouveaux locaux place Robert Fernier à Ornans, c’est l’en- semble de l’œuvre du peintre de la vallée de la Loue qui prend de l’envergure. C’est une grande partie de la vie de

Ornans dispose cette fois-ci d’un patrimoine inestimable de cet artiste, qu’il s’agisse de ses tableaux ou de ses écrits. Pour mémoire, il y a un an, lors de la 24 ème biennale des antiquaires à Paris, le tableau “la bohémienne” (60 x 80 cm) était “mis à prix 19 millions d’euros.” Sur le marché de l’art,

36 euros

FESTIVAL

GRÉGORY LEMARCHAL

l’homme illustre qui est désormais expo- sée et préservée dans sa ville nata- le. “Les archives qui étaient jusque-là conservées à Paris

Courbet est un des peintres les plus côtés du moment. L’Institut Courbet possède plus de cinquante tableaux exposés au musée

“Augmenter le nombre de licenciés.”

qu’il anime dans le respect de la délégation de service public qui lui est confiée par le Conseil général, propriétaire de ce lieu culturel. En 2007, lors de l’année Cour- bet, une partie des œuvres d’Ornans sera exposée à Paris au Grand Palais. L’exposition partira ensuite sur Montpel- lier et à Houston. Avant cette date, les visiteurs peuvent encore appréhender l’univers du peintre au musée, où sont toujours présentées les plus belles créations de l’artiste

ont été rapatriées à l’Institut. Nous possédons notamment toute la correspondance du peintre” explique Jean-Louis Simon, secrétaire général de l’Institut Courbet. L’ensemble de ces documents sera consul- table sur demande “spécifique avec la présence d’un membre de l’Institut” ajoute-t-il. Un appartement situé dans le bâti- ment sera rénové pour accueillir, pourquoi pas, les universitaires étrangers, qui “souhaitent venir étudier la vie de Courbet.”

Samedi 10 juin 20h30 Micropolis

40 euros à partir de