La Presse Bisontine 66 - Mai 2006

L’AGENDA

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C OMMÉMORATION

Bicentenaire Ledoux

Ledoux, l’architecte retrouvé Historien bisontin, Gaston Bordet a été chargé par le Conseil général de l’or- ganisation des commémorations qui se dérouleront tout au long de l’année à l’occasion du bicentenaire de la mort de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux.

“S i j’ai participé à ces com- mémorations, c’est parce que je pensais que cela pou- vait faire réfléchir beau- coup les élus sur la ville et la politique de la ville” , commente l’historien Gas- ton Bordet. L’ancien professeur de l’Université de Besançon, qui a été chargé de l’organisation des mani- festations entourant tout au long de l’année 2006 le bicentenaire de lamort de Claude-Nicolas Ledoux, est un pas- sionné. Qui raconte mieux que per- sonne l’histoire et l’œuvre de l’archi-

demi-cercle. Révolutionnaire, l’archi- tecte enchaîne les grands projets. La construction du théâtre de Besançon quelques années plus tard, puis lemur d’enceinte de Paris. “Arrêté à la Révo- lution, il devient un architecte mau- dit. Sa femme et sa fillemeurent. Quand il sort de prison, il s’attelle à son grand projet, son traité d’architecture qui reprend tous les plans des bâtiments qu’il a construits et imagine sa cité idéale” , reprend l’historien. Une cité idéale qui devait, selon l’architecte, être accolée à la Saline et achevé le cercle. Le projet ne verra pas le jour.

Devenues tour à tour camp d’accueil des républicains espagnols, d’inter- nement des Tsiganes pendant la secon- de guerre mondiale puis camp de pri- sonniers pour les soldats allemands, au sortir de la guerre, la Saline d’Arc- et-Senans sont désormais les seuls vestiges de l’architecture idéale pen- sée par l’architecte. “Mais de l’oubli, Ledoux est passé à la reconnaissance depuis cinquante ans” , affirme Gas- ton Bordet. S.D. Historien, Gaston Bordet milite pour la reconstruction à l’identique du théâtre de Besançon.

tecte de la Saline d’Arc-et-Senans ? Celle d’un génie oublié. “L’idée de Ledoux, c’est qu’onne peut pas construi- re une ville n’importe com- ment. Il faut respecter l’ur- banisme” , reprend l’historien. Le XVIII ème siècle est riche en architectes de génie. Ledoux

“Inciter à refaire ce théâtre à l’identique.”

Rapidement oublié, l’archi- tecte voit rapidement ses constructions détruites. Des 52 portes dumur entourant Paris, seules quatre ont sur- vécu aux coups de boutoir du baron Haussmann au

“C antonner la Saline uniquement dans son aspect culturel serait une erreur. Il faut l’ouvrir au mon- de professionnel, économique et touristique.” Dans un communiqué de presse diffusé mi-mars, les élus du groupe d’opposition “Doubs avenir” au Conseil géné- ral réclament un “débat constructif” sur l’avenir de la Saline. Selon eux, l’organisation des commémorations autour de l’architecte Ledoux, “dont le montant - un mil- lion d’euros - est par ailleurs exorbitant” n’est pas suffi- sante pour mettre en valeur le site et “lui donner la noto- riété qui lui revient.” “Les festivités dureront le temps d’une année et puis la Saline retombera dans l’oubli” , déplore Jean-François Longeot, le leader de l’opposition départementale. La droite réclame un débat sur l’avenir de la Saline

XIX ème siècle. À Besançon, le théâtre est parti en fumée en 1958. Recons- truit en trois mois, il n’a plus rien des plans originaux de Ledoux à l’inté- rieur. “C’est un désastre, il ne reste que la carcasse. Le but de cette commé- moration, c’est aussi de sensibiliser l’opinion au génie de Ledoux pour inci- ter à refaire ce théâtre à l’identique” , s’emporte Gaston Bordet.

est l’un d’eux. En 1774, à 38 ans, l’hom- me se voit confier son projet majeur, la construction de l’usine de sel àArc- et-Senans. Influencé par la franc- maçonnerie qu’il a découverte lors d’un voyage récent en Angleterre, il voit l’architecture comme l’art d’or- ganiser la nature. Pour que les ouvriers perdent moins de temps en déplace- ment, il imagine un plan d’usine en

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