La Presse Bisontine 66 - Mai 2006

LE GRAND BESANÇON

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C ANTON DE Q UINGEY Une maladie incurable Le bambin de trois ans et demi souffre d’une maladie rare : une leucodystrophie dégénérative, incurable. Les associations du sec- teur de Quingey se mobilisent pour venir en aide à sa famille. Tous derrière Théo

Glace Gala de patinage sur glace de l’association des sports de gla- ce de Besançon le 20 mai à 20 h 30 à la patinoire Lafayet- te. C’est la récompense des patineurs du club, en section loisir ou de compétition, des plus jeunes (dès 3 et 4 ans aux adultes), tous seront réunis dans les mêmes tableaux de ballets sur glace présentés au public. En bref

ton de Quingey pour “relever” les urnes. Cerais pédestre de 160 kilomètres partira d’É- peugney le 22 juillet en début de matinée et reviendra le len- demain en fin d’après-midi. C’est tout un canton qui se mobilise pour le jeune Théo et sa famille.

Claude Fouquet pour organi- ser les “Foulée d’Épeugney” a décidé de relayer cet appel à la solidarité. L’opération lan- cée par l’association du can- ton de Quingey comprendra plusieurs temps forts. Dès la mi-juin, une centaine d’urnes seront déposées dans les lieux publics et les établissements recevant du public, dissémi- nées aux quatre coins du can- ton de Quingey. Elles seront destinées à recevoir les dons

L e jeune Théo a aujour- d’hui 3 ans et demi. Il habite avec ses parents dans la petite commu- ne de Lombard, à quelques kilo- mètres de Quingey. Théo est atteint de l’une de ces mala- dies dites “orphelines”, c’est- à-dire tellement rare pour que la science se penche vraiment sur elle. La leucodystrophie dégénérative dont il souffre est incurable. “En un an, la mala-

Renseignements au 03 81 60 34 45

coûtent naturellement très cher. Et aujourd’hui, ils sont très peu remboursés, “voire pas

die a tout pris à Théo : l’usage des jambes, de la parole, puis des membres supérieurs, racon- te Claude Fouquet, responsable de l’association “Espace Sports- Loisirs” qui a souhaité venir en aide à la famille de l’enfant. À présent, il est alimenté par sonde gastrique. Il perd pro- gressivement l’ouïe et la vue.” Cette maladie rare et rava- geuse demande beaucoup de matériels d’aide médicale qui

de la population et resteront en place jusqu’au 23 juillet. Deuxième action : les samedi 22 et dimanche 23 juillet, 12 coureurs à pied

du tout” ajoute Claude Fouquet. Pour venir en aide aux parents

La maladie dont il souffre est incurable.

M ÉTIER

28 % du personnel

Plus de 11 % des frontaliers exercent dans le domaine médical. Les infirmières sont en première ligne. Et notamment celles qui sont formées à Besançon. Près de 600 infirmières franc-comtoises travaillent en Suisse

confrontés à ce gen- re de drame, une association a été créée : “Association Théo”. L’association “Espace Sports- Loisirs”, créée en 1999 par

des “Foulées de l’Espoir” et leurs 3 accompagnateurs relie- ront les 35 communes du can-

S elon la direction régio- nale des affaires sani- taires et sociales, 591 infirmières franc-com- toises travailleraient actuelle- ment sur le territoire suisse. La Conférence Transjurassienne suisse a effectué une étude sur la population infirmière fron- talière exerçant en terre helvé- tique. L’organisme a passé au peigne fin440 de ces infirmières françaises qui ont choisi d’exer- cer de l’autre côté de la frontiè- re. Plus de lamoitié d’entre elles - 50,7 % - se sont formées en

çant dans les établissements suisses restent enmoyenne 6,2 ans dans la même structure. Mais “elles ne viennent pas tout de suite en Suisse. Elles tra- vaillent déjàenFrance enmoyen- ne 6,4ans.” Constat surprenant : ce ne serait pas le salaire qui motive en premier lieu les infir- mières françaises à passer la frontière. Pour 49 % d’entre elles, c’est la conception suisse des soins qui les motive, suivie des ressources affectées aux soins pour 40 % d’entre elles, puis de l’organisation du tra-

vail (38 %), de la reconnaissance de leur rôle profes- sionnel autonome (30%) et enfin seu- lement, du salaire (24%). Un constat qui fait douter Marie-Anne

Franche-Comté, dont 35,8 % à Besançon, 12,5 % à l’I.F.S.I. de Pontarlier et 2,5 % à Belfort-Montbéliard. Toutes ces infirmières frontalières françaises ne sont donc pas ori- ginaires de Franche-

“Presque la moitié de mes collègues sont frontalières.”

Guillaume-Gentil, infirmière en chirurgie à Neuchâtel : “Presque la moitié de mes col- lègues sont frontalières, explique- t-elle. Le salaire d’une infirmière enFrance est d’environde 1 500 euros parmois après 10 années d’expérience. En Suisse, c’est le double, voire plus.” Autre para- doxe : une infirmière qui veut se former enFrance doit patien- ter deux ou trois ans à la porte de l’institut de soins infirmiers alors que certains établisse- ments suisses sont en manque d’élèves. Voilà un sujet concret et criant des nécessaires ponts à construire en matière d’em- ploi entre nos deux pays. J.-F.H.

Comté. 35 % d’entre elles ont obtenu leur diplôme dans d’autres régions françaises, 10,2%dans d’autres pays euro- péens et 4,2 % seulement en Suisse. Le métier d’infirmière est donc un de ceux sur lesquels laSuisse exerce le plus fort pou- voir d’attraction. “Dans les éta- blissements de l’Arc jurassien qui ont participé à cette étude, 28%du personnel est constitué de travailleuses frontalières. Ce taux d’infirmières françaises va de 3%dans un hôpital du Jura bernois à 86 % dans un home médicalisé duJura suisse” résu- me Claude Girardin, le res- ponsable de cette étude très récente (février 2006). Les infirmières françaises exer-

Apéro-concert L’Université de Franche-Comté et le C.R.O.U.S. de Besançon pro- gramment un apéro-concert donné par le Big Band universitai- re, dans sa toute nouvelle formation, le mercredi 17 mai à 19 heures, au restaurant universitaire Grand Bouloie sur le campus. Au pro- gramme : à partir de standards de jazz (Minor Swing de Django Reinardt, Cold Duck Time de Eddie Harris…), beaucoup d’im- provisation… Entrée libre. En bref

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