La Presse Bisontine 64 - Mars 2006

L’ÉCONOMI E

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T RIBUNAL DE COMMERCE 235 procédures en 2005

En bref

Le tribunal de commerce veut aider les entreprises avant qu’il ne soit trop tard

● Chorale La Chorale Universitaire de Besançon organise un concert Salle Battant à Besançon, le samedi 18 mars à 20 heures. Fruit de la rencontre entre la Chorale Universitaire de Besan- çon, dirigée par Évelyne Engle- bert, et le Petit-Chœur de l’Uni- versité Paris 8-Saint-Denis, ce concert sera l’occasion d’en- tendre des œuvres vocales a capella , dans un répertoire allant de la Renaissance à nos jours. Rens. : 03 81 66 64 78 ou 03 81 53 85 88. ● Théâtre “Débrayage” est une pièce à sketches, comme on pourrait le dire du cinéma à sketches des comédies italiennes. Tren- te personnages lâchés dans la ville sont confrontés à des situa- tions qui les font basculer dans la crise. Rien ne semble les réunir si ce n’est la peur de l’abandon, liée le plus souvent à la perte de travail, envisagé comme la seule valeur d’exis- tence possible. Jeudi 23 février 20 h 30 au Petit Kursaal de Besançon par la compagnie Coloquinte. Réservations : 03 81 81 25 83. ● Concert Dimanche 26 février, “Jazz by five” au Carpe Diem (place Jean Gigoux) à Besançon.

Avec la nouvelle loi de sauvegarde des entreprises, le tribunal de commerce devrait pouvoir désor- mais aider les sociétés en difficultés en amont. Avant que les difficultés ne soient trop importantes pour maintenir l’activité.

“T rop d’entreprises, lorsque les difficultés sont détectées sont déjà dans un état de dégra- dation qui ne permet plus le redres- sement” , regrette Jacques Dardy, le président du tribunal de com- merce de Besançon. À partir de cet-

sensibilisés. Car dès que ceux-ci ne ressentiront pas la prévention com- me une honte ou un échec, un grand pas sera franchi.” Une cellule de prévention qui asso- cie les différents acteurs économiques vient également d’être mise en pla- ce au sein du tribunal. Un constat

partagé par les acteurs économiques. En 2005, le tribunal de commer- ce a enregistré un léger recul dans le nombre d’entreprises en diffi- culté, avec 235 procé- dures en 2005 contre 253 l’année précéden- te. Plus de la moitié d’entre elles concerne

te année, le tribunal devrait pouvoir en partie répondre à cet- te difficulté. Car la loi de sauvegarde des entreprises, adoptée en juillet 2005, per- met désormais à celui-ci d’intervenir plus tôt auprès des sociétés en difficul-

39 procédures de redressement judiciaire converties en liquidation.

les plus petites entreprises, avec moins de 80 000 euros de chiffre d’af- faires. 39 procédures de redresse- ment judiciaire ont été converties en liquidation judiciaire en 2005 contre 70 en 2004. Par contre, 37 plans de continuationont été prononcés contre 64 l’année précédente. ■ S.D.

té. Et d’en sauver d’avantage de la faillite. “Il est à mon avis indis- pensable que la détection des diffi- cultés soit faite encore plus amont qu’actuellement” , reprend Jacques Dardy. Car plus les problèmes sont détectés tôt, plus une solution peut être trouvée facilement. “Il faut donc que les chefs d’entreprise soient

Les juges du tribunal de commerce ont mis en place une cellule de prévention.

B ESANÇON Des coûts en augmentation de 30 % La carrosserie crée de l’emploi Près de deux ans après la reprise de l’entreprise par les frères Iemmolo, la carrosserieMamy Relançons a réussi son pari : déve- lopper l’emploi. Malgré la baisse du nombre de tôles froissées.

PUBL I - INFORMAT ION

Au revoir M. Tarallo, bonjour M. Deffeuille

Après 35 ans à la tête de la concession Alfa Roméo, Angelo Tarallo a cédé les rênes de l’entreprise à Vincent Deffeuille, du groupe Cône-Deffeuille. La passation s’est faite lors de la présentation du nouveau coupé Alfa, la Brera. Le groupe Cône-Deffeuille est déjà à la tête des concessions

C réée dans les années soixante par Georges Mamy, la carrosserie du che- min des Relançons, à l’orée de la forêt de Chailluz, a été reprise en avril 2004 par Stéphane et Jean-Claude Iem- molo, déjà gérants du garage dumême nom rue Fanart (quartier Montra- pon). Aujourd’hui, ils ont terminé la modernisation de la carrosserie, retrou- vé un niveau de clientèle satisfaisant et consolidé l’emploi. Ils sont aujour- d’hui 10 personnes à s’affairer dans les locaux entièrement rénovés du chemin des Relançons, dont 4 actuel- lement en formation, pré-apprentissage ou apprentissage. “Lorsque nous avons repris l’en- treprise, nous avons déjà créé deux emplois

nouveaux” confirme Stéphane Iemmolo, co- gérant. Historiquement spécialisée dans les voitures haut de gamme, la carrosserie Mamy Relan-

çons s’est peu à peu ouverte à toutes les demandes. “Nous avons choisi de diversifier l’activité dans tous les types de véhicules : voitures, motos, 4 X 4, véhicules de collection, préparation tuning … Tout ce qui roule et qui fait moins de 3,5 tonnes” résume le res- ponsable. Plusieurs centaines de mil- liers d’euros ont également été inves- ties dans la rénovation totale de la

“Tout ce qui roule et qui fait moins de 3,5 tonnes.”

carrosserie, dans l’achat de matériel, ce “qui nous a permis d’intégrer le réseau national Axial, qui représente plus de 250 carrosseries en France et donne aux clients une vraie garan- tie de qualité.” La baisse du nombre d’accidents sur les routes a nécessairement un impact sur l’activité des carrossiers locaux. Mais cette baisse d’activi- té est selon Stéphane Iemmolo, compensée par les tarifs, supérieurs de 30 % aujourd’hui du fait de la complexité des matériaux et des com- posantes d’un véhicule. “Les travaux coûtent beaucoup plus cher qu’avant. Quand il y a un choc frontal par exemple, les airbags, la clim, l’électronique, tout cela a un impact sur le coût des réparations.” Au final, la hausse des prix semble compenser la baisse de l’accidentolo- gie. L’entreprise Iemmolo est également le plus ancien dépanneur de la ville. Ses véhicules sont nettement visibles à chaque épisode de froid ou de neige qui s’abat sur Besançon. ■

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Stéphane Iemmolo (à gauche) et son chef d’atelier Jean-François Houzard.

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