La Presse Bisontine 63 - Février 2006
Agenda
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DANSE - UN FESTIVAL INTERNATIONAL DE SALSA
En bref
Juin se dansera au rythme de
Sucre Après avoir fait escale dans une dizaine de villes, l’exposition “Sucres… en corps” se tient au Gymnase I.U.F.M. de Franche-Comté (fort Griffon) du 17 janvier au 12 mars. Un parcours ludique et interactif qui vous emmè- ne à la découverte des sucres. Renseignements au 03 81 65 71 65. Tzigane Le spectacle “Fresque tziga- ne” a lieu le 15 février pro- chain au Grand Kursaal de Besançon. Une vingtaine d’artistes sur scène, chan- teurs, chanteuses, comédiens, danseurs, acrobates sont pré- sents dans ce conte musical. Opéra Dans le cadre du 250 ème anni- versaire de la naissance de Mozart, célébré en 2006, l’Opéra-Théâtre de Besançon programme le Cosi Fan Tut- te, mis en scène par Didier Brunel et Guillaume Dujardin. Les 26, 27 et 29 janvier. Jazz Concert “jazz by five” le 21 jan- vier à 20 h 30 au Loft Café (8, avenue Carnot à Besançon). L’ensemble joue un jazz héri- té du classicisme moderne Be- bop cool des années 50-60. Saint-Ferjeux La compagnie du Petit Vélo présente : “C’était mieux avant”, une comédie burlesque consacrée au passé du quar- tier Saint-Ferjeux. la pièce est jouée au théâtre de l’Étoile (26, rue de la Basilique) les vendredis, samedis (à 20 h 30) et dimanches (à 18 heures) de janvier et février, jusqu’au 12 février inclus. Renseigne- ments au 06 86 44 43 49. Brocante Chaque deuxième dimanche du mois, Micropolis accueille une brocante mensuelle accueillant uniquement des brocanteurs professionnels. Jazz Marty Ehrlich Quartette, le 6 février à 20 h 30 au Nou- veau Théâtre de Besançon. Concert organisé par l’A.M.I.B.
la salsa
DANSE SOCIÉTÉ
Une association bisontine a choisi d’organiser le premier festival international de salsa de Besançon les 3 et 4 juin prochains. Depuis quatre ans, la danse cubaine gagne de plus en plus d’adeptes en Franche-Comté.
“Q ue l’on soit passionné ou non par la salsa, on ne peut pas rester sans réaction devant cela. Cela va être du grand spectacle, avec des chorégraphies époustou- flantes” , s’anime Guerric Chalnot, le président de l’association cultu- re de danse salsa La Clave. L’association doit organiser le 3 et 4 juin prochains son premier festi- val international de salsa de Besan- çon, au parc Micropolis. Une pro- grammation plutôt intelligente puisqu’elle suivra la Foire comtoi- se, consacrée cette année à Cuba, justement. “Car on a prévu des ani- mations de danse au cours de la Foi- re, cela permettra de sensibiliser le public à la salsa” , affirme l’organisateur. Depuis quatre ans, les rythmes cubains ont gagné de plus en plus adeptes à Besançon. Ils sont près de 200 à se presser chaque semaine aux cours de danse de l’association,
Les cours de salsa a Besançon attire déjà près de 200 amateurs
meilleurs danseurs mondiaux de la discipline, dans un gala. Car com- me le patinage artistique, la salsa est organisée en circuit profession- nel, avec sa vingtaine de stars qui parcourent les festivals. “Le dimanche après-midi, on doit organiser une compétition de chorégraphie, avec les plus grands danseurs d’Europe. Avec à la clef pour le gagnant une place pour le festival le plus réputé au monde de la discipline, celui de Cannes” , reprend Guerric Chalnot. S.D.
des enfants aux retraités. “Un suc- cès très rapide. C’est devenu un phé- nomène. Les gens sont tellement stres- sés, ils viennent danser pour se détendre. Cela ressemble un peu à des vacances dans la semaine, à prendre l’avion pendant une heure pour partir à la rencontre de la cul- ture, de la chaleur de la culture lati- no-américaine” , explique Guerric Chalnot, qui enseigne aussi la dan- se. Portugal, Bulgarie, Chypre, Argen- tine, le festival international devrait permettre de voir évoluer les
PLANOISE - PRIX DE LA FONDATION ADECCO
Des fonds pour
surmonter l’échec scolaire Aider les enfants à faire leurs devoirs mais aussi impliquer davantage les parents dans leur scolarité. Implantée dans le quartier de Planoise, l’association d’accompagnement scolaire P.A.R.I. suit ainsi près de 300 enfants par an. Elle vient de recevoir le soutien financier de la fondation privée Adecco.
C ahiers grands ouverts sur la table, les trois collégiennes se sont pressées autour d’un des intervenants de l’association, qui reprend patiemment son explication, dans une des pièces du fond. À mi-voix, on y murmure des formules mathématiques…Les autres salles sont désertes. Pour le moment. “Ce n’est pas toujours aussi cal- me, loin de là. Mais l’après-midi, c’est le moment idéal pour l’aide individualisée, par petits groupes d’élèves” , affirme Odile Sechter, la directrice de P.A.R.I. Implantée depuis près de vingt-cinq ans à Pla-
tion pour les enfants est de 10 euros par an, une somme symbolique” , reprend la directrice. Cours particuliers, aide aux devoirs, mais aus- si cours d’initiation à l’informatique ou stages intensifs enmaths et français pendant les vacances scolaires… Pour donner les mêmes chances à chacun au sein de l’école, ils sont une soixan- taine de bénévoles à se relayer pour assurer l’accompagnement quotidien des écoliers, chaque après-midi. Et de leurs parents. Car pour que l’enfant puisse progresser à l’école, il faut qu’il se sente soutenu et épaulé par sa famille, clame
haut et fort l’association. “Ce n’est pas parce que certains parents ne savent pas lire ou n’ont pas fait d’études qu’ils ne peuvent pas aider leur enfant. Il faut valoriser le rôle des parents, même si c’est parfois un travail de longue haleine” , reprend
noise, l’association d’accompagnement scolaire, l’une des plus importantes de Besançon, vient en aide chaque année à 300 enfants du quartier envi- ron, du C.P. à la terminale. Des enfants en situation d’échec scolai- re pour certains, d’autres qui man-
Une soixantaine de bénévoles à se relayer.
Odile Sechter. “Mais ils peuvent soutenir leurs enfants plus qu’ils ne pensent. Un jour, un père qui ne sait pas lire le français, nous a expliqué sa technique pour suivre la scolarité de son fils. En fonction de la quantité de rouge dans la mar- ge.” Alors l’association se tourne aussi vers ces parents, les accompagne dans les établissements scolaires lorsqu’ils ne maîtrisent pas suffisam- ment la langue. “Une fois suffit à faire tomber les barrières. Après ils y retournent plus facile- ment, sans appréhension” , ajoute Imed Jendou- bi, l’animateur multimédia de l’association. S.D.
quent simplement de confiance en soi. Alors que l’inégalité des chances au sein du système édu- catif est devenue l’un des thèmes d’actualité, l’association vient de recevoir le soutien de la fondation privée Adecco. “Une bouffée d’oxygène” , pour la directrice. Avec le prix de la fondation, c’est une aide finan- cièrement de 20 000 euros pour l’année scolaire 2005/2006 que l’association vient de recevoir. Une somme qui devrait permettre de consolider les cinq emplois de permanents de l’association. “Même si on est soutenu par la mairie et d’autres organismes, on est toujours à la recherche de fonds, pour assurer notre pérennité. La cotisa-
Le soutien scolaire se décline du C.P. à la terminale.
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