La Presse Bisontine 62 - Janvier 2006

ÉCONOMI E - COMMERCE

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Le Fontenoy rue de Belfort a bonne presse T ABAC - PRESSE

L a conjoncture se dur- cit pour les buralistes. Ils cherchent à diver- sifier leurs activités en étoffant leur gam- me de services en plus de la ven- te de tabac et de journaux, pour continuer à titrer leur épingle du jeu.Thierry Baverez, gérant deMagPresseLeFontenoy situé au numéro 61 de la rue de Bel- fort, a choisi au contraire de se “recentrer sur mon métier de base qu’est la presse” dit-il.Avec 3 500 titres référencés enmaga- sin, ce professionnel est un des plus grands diffuseurs demaga- zines à Besançon. Mais depuis quelques semaines, Thierry Baverez propose à sa clientèle un service abonnement. “Désor-

se. À partir du moment où le lec- teur a souscrit à un abonne- ment en remplissant un for- mulaire au Fontenoy, il recevra le premiermagazine à son domi- cile dans un délai maximal de quatre semaines.Aujourd’hui, à Besançon, Thierry Baverez et la Maison de la Presse sont les seuls à proposer ce dispo- sitif. L’enseigne de la rue de Belfort a également fait évoluer son rayon tabac en l’ouvrant à une large gamme de cigares. Thierry Baverez : “Le client bénéficie d’une réduction allant de 25 à 35 %.”

pe 900 enseignes en France. Mag Presse a des tarifs négo- ciés avec les éditeurs. Le client n’a que des avantages à bénéficier de cette opération. En revanche, on peut se deman-

mais, chaque client peut venir chez moi pour souscrire à un abonnement à une revue.” Un catalogue de 400 titres, mis à jour régulièrement, est propo- sé. L’intérêt du système pour la

der quel bénéfice retire ce buraliste qui en pratique a plus intérêt à vendre la presse en direct à son comptoir plutôt que de voir les lec- teurs souscrire à un

personne est le prix. “Par rapport au prix facial du magazine, elle bénéficie d’une réduction allant de 25 à 35 % en passant par moi.

“L’abonnement n’empêche pas le client de venir.”

abonnement. La réponse de ThierryBaverez est nette. “Nous avons observé que l’abonnement n’empêche pas le client de venir acheter la presse au titre.” Ensui- te, le buraliste est rémunéré sur l’abonnement qu’il encais-

Pendant les fêtes, il y a encore 5 % de réduction supplémen- taires qui viennent s’ajouter.” Si ce buraliste peut obtenir des prix tirés sur les abonnements c’est parce qu’il est adhérent au réseau Mag Presse qui regrou-

R.N. 73

Une seconde vie pour le restaurant la Cocotte

L e restaurant la Cocotte reprend du service. Après plus de deux ans d’une fer- meture consécutive à un incen- die, l’établissement situé au bord de la R.N. 73 à la sortie de Besançon en direction de Saint-Vit, a rouvert ses portes

tout a changé. On remarque d’ailleurs qu’on attire, en plus des routiers, une clientèle à laquelle on s’attendait moins, à savoir des commerciaux et des particuliers. C’est positif” dit-elle. L’établissement est ouvert en

semaine le lundi à partir de 7 heures du matin pour une fermeture fixée à 1 heure. Les autres jours, la Cocotte ouvre ses portes dès 6 heures, pour permettre aux rou-

le 22 novembre. Avec pour objectif de séduire les rou- tiers qui trouvent ici un endroit où faire étape. Le menu est proposé à 11 euros. Pour un euro de plus,

“Une clientèle à laquelle on s’attendait moins.”

tiers de venir prendre leur petit-déjeuner et ferme aussi à 1 heure du matin. L’établissement est fermé le week-end “sauf sur réserva- tion pour des groupes à partir de 25 personnes.” Pour l’instant, la Cocotte comp- te 70 couverts. Une seconde salle devrait être aménagée pour le mois de février. Elle accueillera une quarantaine de convives.

celui qui le souhaite peut com- mander un plat de résistance différent de celui annoncé dans le menu du jour. “Pour les rou- tiers, nous avons aménagé des douches et des télévisions” indique Nancy Fleury, la tenan- cière. C’est elle qui a repris les commandes du restaurant après y avoir travaillé avant l’incendie. Elle a donné une nouvelle personnalité à la Cocotte. “C’est très différent,

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