La Presse Bisontine 61 - Décembre 2005

14 LE DOSSIER

Mulhouse compte sur la diversité de ses musées Sur le volet tourisme, il faut reconnaître à Besançon les efforts déployés depuis 2002 notamment, avec le lancement d’un ambitieux schéma de développement touristique, décli- né en une quarantaine d’actions et qui commence à porter ses fruits. La Citadelle reste le phare incontesté du touris- me bisontin avec 270 000 entrées annuelles. Les deux prin- cipaux musées de la ville enregistrent une forte hausse entre 2003 et 2004. Le musée des beaux arts a totalisé 38 000 visi- teurs en 2003 contre 48 000 l’an dernier. Le musée du temps est passé de 32 000 à 72 000. Plutôt encourageant. LE TOURISME

Dijon mise sur ses richesses Dijon compte sur son patrimoine architectural et ses environs vinicoles pour attirer le touriste. Ceci dit, la fréquentation étran- gère de la capitale de Bourgogne est en baisse.

D ijonne possède pas de pôle aussi attractif que Besan- çon - le premier site visi- té est le musée des beaux arts avec 240 000 entrées annuelles -mais compte surd’autresatouts. “C’est moins quantifiable mais nous misons sur notre patri- moine architectural, sur le tou- risme shopping , gastronomique, les expositions et bien sûr la côte vineuse” commenteDidierMar- tin, l’adjoint au tourisme de Dijon. Il est impossible de quan- tifier précisément pour une vil- le le nombre de touristes qui la visite. Le seul indicateur fiable est lenombredenuitées enhôtel- Et Belfort ? L e nombre total de nui- tées enregistrées dans le Territoire-de-Belfort s’élève à 242 940 en 2004, dont 17,22 % de clientèle étrangère. La part de la clientèle tourisme d’affaires est la plus importante, elle s’élève à 67,70 %. Le site le plus visité de Belfort est sa Citadelle - et son fameux lion. Près de 61 000 visites par an. ■

touristique “extérieure”. L’offi- ce de tourisme s’est mis au chi- nois, avec la traduction de son site internet en languemanda- rine. “Avec 5 ou 6 000 nuitées, les Chinois ont presque com- pensé labaisse du tourisme euro- péen” note Didier Martin. ■ J.-F.H.

lerie. En 2004, il s’est chiffré à Dijonet sapériphérieà1,172mil- liondenuitées. Besançon atteint les 450 000nuitées (362 000 tou- ristes français, 63 000 étran- gers). Dijon, malgré une baisse de sa fréquentation étrangère, pour- suit ses efforts dans sa politique

L emusée national de l’au- tomobile est incontes- tablement le fer de lan- ce de Mulhouse en matière de tourisme. Il reçoit à lui seul plus de 200 000 visiteurs par an. Mulhouse peut compter aussi sur d’innom- brables autres lieux de culture qui font tout l’attrait de la cité alsacienne. Le musée français du chemin de fer - devenu Cité du train - a entièrement fait peau neuve l’an dernier. Les

Mais la palme des entrées du pôle muséographique mulhou- sien reste le célèbre écomusée d’Alsace qui attire plus de 300000visiteurs par an.

autres endroits, plus discrets mais tout aussi attrayants, se taillent de belles parts enmatiè- re d’entrées annuelles : 28 000

visiteurs aumusée de l’impression sur étoffes, 42 000 au musée E.D.F. Élec- tropolis, 35 000 au musée historique, 13 000 au musée

“Il est rare que les particuliers déclarent.”

Uniquement grâce à ses richesses muséographiques, Mulhouse attire près de 750 000 visiteurs

par an. Il arrive ainsi largement en tête de toutes ces villes de l’Est. ■ J.-F.H.

des beaux arts, 10 000 aumusée de papier peint et près de 40 000 au musée textile.

Le centre de Dijon attire plus de Français que d’étrangers. La tendance s’est inversée l’an dernier.

GROUPE CONE-DEFFEUILLE

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SODICA J.P CÔNE