La Presse Bisontine 60 - Novembre 2005

AGENDA

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ARTS DU CIRQUE - ÉCOLE PASSE-MURAILLE

Depuis cinq ans, l’école du cirque Passe-Muraille initie enfants et adultes au jonglage et au trapèze. Un apprentissage qui se veut avant tout ludique et adapté au rythme des enfants. D ans la salle, de gros tapis bleus et rouges recouvrent le sol pour amortir les chutes. Dessus, une quin- cialisé, David Minart voit dans le cirque au contraire “un moyen d’ai- der l’enfant à grandir. Cela trou- ve une résonance dans sa vie quo- tidienne. Avec le trapèze, on travaille avec lui sur sa peur, la façon de l’aborder. Pour jongler, il faut se concentrer.” À l’école du cirque apprendre en s’amusant

Et la formule réussit plutôt bien. Des premières promotions de l’éco- le du cirque Plume, ancêtre de Pas- se-Muraille, sept jeunes sont même devenus artistes de cirque. “On ne fait pas que de l’initiation. L’avan- tage du cirque, c’est qu’on peut très bien commencer une carrière assez tard. Tout ne se joue pas à 10 ans. Et tous les jeux que l’on fait avec eux permettent de développer leur imaginaire, leur sens artistique.” Dans toute la France, près de 500 écoles comme celles-ci existent autour de l’univers du cirque. Mais l’équipement coûte cher. Près de 320 000 euros de budget annuel, dont 15 % de subventions. Et avec des cours de 250 à 500 euros l’an- née selon le niveau, Passe-Muraille n’est pas accessible à tous. Mais les enfants eux s’en moquent. Louis, huit ans et déjà trois ans de cirque derrière lui, ne louperait pour rien au monde son cours hebdomadai- re, tout simplement parce que “c’est trop bien.” Le mieux, pour lui, c’est le “saut de la mort. Tu sautes du muret et tu atterris sur les tapis en dessous. Au début, ça fait vrai-

zaine de bambins de sept à huit ans courent dans tous les sens, s’accrochent aux trapèzes et aux cordes suspendues au plafond. D’autres s’essayent à marcher sur un fil ten- du comme des funam- bules. “Ici, on ne veut pas que les enfants aient l’impression de tra- vailler, mais qu’ils jouent. Il faut qu’ils s’approprient l’espace, le matériel” , commen- te David Minart, le directeur de l’école. Depuis cinq ans, l’école de cirque Passe-Muraille accueille chaque semaine près de 350 élèves, enfants et adultes pour les initier aux arts du jonglage et de l’acrobatie. Elle intervient aussi auprès d’écoles ou de centres spécialisés. Un ensei- gnement que l’équipe ne veut pas limiter au seul apprentissage tech- nique. Lui-même éducateur spé-

FORMATION

Assis en rond de la sal- le, les enfants se sont regroupés autour de Tommy, leur prof, et ten- tent de jongler avec deux foulards. Le début de l’apprentissage. “Car avant dix ans, c’est très difficile pour eux de jon- gler avec trois balles, de coordonner les mouvements” , conti- nue David Minart. Pas question de former à tout prix les futures étoiles des chapiteaux. Ici, on prend son temps et appri- voise peu à peu son corps. “Car très peu d’enfants savent monter sur un trapèze ou faire une roula- de. Souvent par inhibition, ils n’ont jamais essayé. Ici, l’important, ce n’est pas de réussir, mais de tout essayer” , reprend David Minart.

“L’important, ce n’est pas de réussir, mais de tout essayer.”

À l’école de cirque Passe-Muraille, “on ne veut pas que les enfants aient l’impression de travailler, mais qu’ils jouent. Il faut qu’ils s’approprient l’espace, le matériel”, affirme son directeur.

autres” , ajoute le père d’une des petites apprenties jongleuses. “Ils gagnent vraiment plus de confian- ce en soi ici.” O S.D.

ment peur, tu t’imagines que tu sautes de très haut. Mais mainte- nant, ça va” , dit-il en jouant au dur. Et puis il y a aussi la pré- sentation en fin d’années du petit spectacle. “Ça, c’est bien aussi, mais j’avais le stress. En plus, ma maîtresse était là dans le public.” Et les parents ne le contredisent pas. “Depuis que ma fille fait du cirque, je la sens plus adroite, elle est aussi plus sociable avec les

Renseignements : École du cirque Passe-Muraille 03 81 83 01 08

P U B L I - R E P O R T A G E Personnalisez votre communication PAR L’OBJET Quelque peu délaissé au profit d’autres médias promotionnels, l’objet retrouve la place qui était la sienne avant

P iocher dans un catalogue un modèle de tee-shirt ou de casquette pour y imprimer tel ou tel logo, message, slogan est à la portée de tout publicitaire, voire d’un internaute un tant soit peu débrouillard. L’exercice prend une tout autre tour- encore franchement à désirer question originalité. Exploiter toutes les potentialités de la communication par l’objet, c’est justement la spécialité de l’agence Axe Impact qui est installée à Pontarlier. l’avènement des nouvelles technologies. Si ce support revient aujourd’hui au premier plan, son utilisation laisse

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trise toutes les facettes de la communication, notamment par l’objet. Axe Impact pro- pose à ses clients une pres-

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cadeaux de fin d’année offerts au personnel ou à la clientèle.” Fonc- tionnant en partenariat avec une agence similaire intervenant sur tou- te la Suisse romande, Axe Impact couvre ainsi tout le marché de dis- tribution européen et suisse. De quoi éviter bien des tracasseries doua- nières et administratives pour des sociétés présentes des deux côtés de la frontière. O

des licences de distribution l’autori- sant à agir de la sorte. “On peut pous- ser la réflexion beaucoup plus loin en se positionnant comme l’interlo- cuteur privilégié, garant de l’image d’une entreprise sur tous ses sup- ports visuels. La démarche s’étend de la personnalisation des habits de travail à la conception de produits de sponsoring en passant par tous les objets de stimulation et autres

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